Des fleurs pour Des innocents.

22/05/2023 13:24 par ninanet

  • Des fleurs pour Des innocents.

    Des fleurs pour Des innocents.

    22/05/2023 13:24 par ninanet

Bonjour mes amies et amis.

Dimanche en dédicace à La Crau, parmi plus de 60 auteurs régionaux. Pas grand monde.

Tout se complique, le temps pluvieux du matin, le retour des vacanciers du WE de l’ascension, la morosité ambiante (même si on veut positiver, on la ressent)…

Heureuses retrouvailles avec Hélène Guenou rencontrée lors du premier salon à La Crau, venue avec son amie Christine repartie avec « La Miraculée », Roseline comme le bon vin de notre région m’a-t-elle dit dans un grand éclat de rire au moment de la dédicace de « Lettre à pépé Charles »… Nouvelles amitiés en vue, j’en suis persuadée.

Quelques belles rencontres avec de jeunes enfants, les jumelles Elza et Nora ont choisi Gracieuse tome 6, Gabriel qui ne serait pas reparti sans le tome 5 de Gracieuse… Léa qui ne pouvant choisir a voulu les 2 Gracieuse T.5 et T.6…  Elle sautait de joie. Ça fait plaisir à voir.

Un couple, pardon j’ai oublié de relever les prénoms, c’était en fin d’AM., reparti pour Madame avec « La Miraculée » et pour Monsieur « Lettre à pépé Charles ».

Quelques autres livres dédicacés vers la fin du salon. Le soleil était de retour ainsi que les lecteurs. Beaucoup d’enfants accompagnaient leurs parents. L’honneur est sauf !

Je ne m’étendrai pas davantage sur ce salon. Un grand merci  aux Crauroises et Craurois. À l’an prochain en souhaitant un meilleur cru.

Rentrée facile à la maison. Les médias annonçaient des embouteillages. Pas dans notre région.

Et là, le pouce sur la télécommande du poste de télévision, histoire de se détendre, que de mauvaises nouvelles !

Trois jeunes policiers ont perdu la vie dans le Nord de la France, à Marseille des règlements de compte pour la drogue dont plusieurs morts, des jeunes. 21 depuis quelques mois nous assure-t-on, des agriculteurs désespérés d’avoir tout perdu... Nous avons eu droit à un lot de consolation : un reportage sur la si belle ville de San Francisco. L’horreur dans sa plus grande démonstration. Est-ce un message pour nous faire comprendre qu’il y a bien pire que chez nous ?

Je la connais cette ville magnifique ; Maxime Le Forestier l’a chantée avec une maison bleue… Comment en est-on arrivé là ? La pauvreté pour se nourrir mais les moyens pour se détruire ? On nous explique que les drogués revendent ce qu’ils ont volé et avec… Direction drogue ; Ils sont dans un sale état. Pliés en deux, hurlant…

Et ce matin, les mêmes médias nous racontent  que de jeunes ados de 18ans se  transforment en tueurs à gages et ramassent des sommes folles en se vantant sur les réseaux… On nous raconte qu’à l’École alsacienne, les transphobes, les transgenres… STOP ! N’en jetez plus, la cour est pleine. N’en jetez plus, la coupe est pleine. J’en ai des hauts le cœur.  Forcément on marche sur la tête, les tripes renversées !!!

Une pensée émue et une prière ardente pour tous ces morts venus au monde pour nous sauver, NOUS, et qui à 25 ans ne verront ni naitre, ni grandir leurs enfants, ne verront plus le soleil.  La Vie ne les a pas gâtés. Est- ce juste ? Est-ce normal ? Et surtout à qui la faute ?


20/05/2023 18:17 par ninanet

  • 20/05/2023 18:17 par ninanet

Bonjour mes amies et amis, petits et grands.
« De temps en temps, il est bon de faire une pause dans notre quête du bonheur et d’être simplement heureux » Guillaume Apollinaire.
Demain, dimanche 21-5-23 je serais simplement heureuse de vous retrouver à l'Espace Culturel Maurric à La Crau de 10h à 18H pour vous présenter mes romans et mes contes pour enfants.
En plus du souhait de voir mon cercle de lecteurs s'agrandir dans la joie et la bonne humeur, ma passion en prime, mon plus grand bonheur serait de vous revoir, vous mes lectrices, lecteurs et jeunes lecteurs de l'an dernier.
De nombreux auteurs régionaux seront présents pour vous accueillir et vous dédicacer leurs livres si affinités. À demain ! Et un grand merci par avance de partager votre dimanche avec nous..

La voix.

19/05/2023 10:48 par ninanet

  • La voix.

    La voix.

    19/05/2023 10:48 par ninanet

ORL-Phoniatre. C’est qui, c’est quoi ? C’est l’homme qui fait des miracles auprès de ceux qui ont des problèmes de voix, de cordes vocales…

Nous naissons tous avec une voix, fort heureusement. Dès les premières heures de notre vie, on donne de la voix. Plus tard on discute, argumente toujours avec notre voix. Il nous arrive de vociférer ou de palabrer ou de laisser tomber car à s’égosiller on en perd sa voix.

Je sais, vous êtes en train de vous demander où je veux en venir.

Hier au téléphone, je demande à parler à ma conseillère bancaire. Désolée me répond une gentille voix, elle est au téléphone, je suis madame X, peut-être puis-je vous aider ?

Proposition qui m’agace. Non je veux parler à… J’ai bien compris me répond-elle mais…

OK, je cède et j’explique ce qui motive mon appel téléphonique. Soudain je réalise qu’elle ne sait même pas qui je suis et là je me présente. Puis connaissant les us et coutumes des banques, je donne de la voix en devançant son questionnaire « votre date de naissance, le prénom de votre mère et bla bla bla… » Que nenni ! Inutile me dit-elle je reconnais votre voix, je sais qui vous êtes Madame Lellouche.

Là je reste sans voix. Reprenant vite mes esprits je lui redemande son nom. Ce qu’elle fit. Ben ça ne me dit rien. Les rôles sont inversés, c’est moi qui pose les questions. On se connaît ? Ben oui Madame Lellouche lorsque vous étiez reprographe à Cergy…

« Oh la la ça remonte à vieux et vous vous souvenez de ma voix » ? Finalement la gentille voix fait à la perfection son travail et me salue avec amitié. Je suis restée un moment interloquée. A-t-elle vraiment reconnu ma voix ? Oh et pourquoi pas ?

Puis ce matin, une émission de télé, CNews pour ne pas la nommer, a invité un ORL-Phoniatre, Dr Abitbol. Sujet de l’émission LA VOIX. Décidément ! Je tends l’oreille et j’apprends que la voix est le reflet de la personne. Chaque voix est propre à chaque individu. Je souris fort aise. Et la conclusion de l’ORL-Phoniatre : « La voix est pilotée par l’oreille » en citant l’anecdote du jour où Charles Aznavour est allé le consulter car il avait perdu sa voix. Non il n’avait pas perdu sa voix mais son audition. Une fois appareillé, il avait retrouvé sa voix… 80 ans.

 Je repense soudain au grand professeur qui m’avait opérée d’une tympanoplastie dans chaque oreille. Il avait changé ma vie. De sourde, j’entendais à la perfection. Voilà qui explique sans nul doute ma voix qu’on n’oublie pas, ma voix qui me ressemble.

Une petite voix me susurre : le progrès reste sans voix… Ben oui ! Avant on se parlait, puis est arrivé le téléphone, on se téléphonait puis les réseaux ont supplanté la voix, chacun face à son ordi, seuls nos doigts virevoltent sur les touches… Et j’apprends que la jeunesse souffre de dysphorie. Ça vous étonne vous ?


14/05/2023 17:23 par ninanet

  • 14/05/2023 17:23 par ninanet

« On n’a vraiment rien vu venir, en quelques battements de cils, comme le temps passe, la vie défile, on a tellement de souvenirs… » Julie Zenatti - les amis.

Qu’est-ce que l’Amitié ? Pourquoi l’Amitié ? Éphémère amitié ou éternelle Amitié ? Pouvons-nous nous passer de l’Amitié ?

AM-itié qui commence comme AM-our. Deux sentiments, si différents et si ressemblants. Si révélateurs de ce que nous sommes. De notre capacité à comprendre l’autre… ou à l’aimer !

Toutefois l’Amitié c’est aimer sans se le dire. On ne dit pas je t’aime à un ami. Nul n’est besoin de se faire des déclarations. On a juste besoin de le savoir là, de son oreille attentive, de ses conseils quand on ne voit plus clair… aveuglé comme nous pouvons l’être par nos chemins parfois alambiqués.

Mon ami Alain se pose la question : « Est-ce que des amitiés naissent sur ce réseau ? » Je n’y répondrai pas, ne voulant pas empiéter sur ses propres sentiments. Du reste il ajoute : « Comment deux personnes qui, peut-être ne se rencontreront jamais, peuvent-elles éprouver autre chose que ce qu’on appelle « des atomes crochus » ?

Est-ce si important de se voir « en vrai » ? Nos mots, nos échanges, nos sourires soupçonnés, nos émotions lorsqu’on imagine l’autre face à l’écran attendant la réponse, s’écrire en simultané dans le plus grand des mystères qu’est le Net, et s’inquiétant quand le silence se fait long ?

Depuis toute jeune j’ai toujours eu beaucoup d’amis. Une porte s’ouvre, une autre claque. Qui va à la chasse perd sa place. Amis à la vie à la mort ! Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer. Promesses d’enfants qui ne tiennent pas sur la durée. À fortiori, lorsqu’on quitte tout, l’amour et les amitiés, pour fouler un sol inconnu. On se promet, on va s’écrire. Les promesses  permettent d’avaler ses larmes et de se dire « on se reverra ». La vie a rebattu les cartes. D’autres amourettes, d’autres amitiés. Aucun ancrage, vivre sa vie avec rage ! Sous les pieds des sables mouvants et des rêves plein la tête.

Et l’on grandit avec l’épine fichée au cœur. D’amie je suis passée au statut de bonne copine. La bonne copine qui tend la main, qui aide, qui encourage. Celle à qui on peut tout dire sans crainte d’être trahi.

Le temps passe et l’on grandit encore un peu plus. Et viennent les nouvelles, le premier amour s’est marié. Les amies ont réussi leur vie. Nous ne fréquentons plus le même carré de sable, pas le temps ! Plus le temps ou plus l’envie ! Il nous faut endosser nos responsabilités. On devient parents. Puis grands-parents. On tourbillonne sans avoir le vertige, comme l’arbre qui frissonne, ses racines dans le sol gelé et son cœur brûlant sous l’ardeur du soleil.

Puis le temps des réseaux est apparu. D’abord comme une grosse farce. Ça ne marchera jamais ! Les premiers échanges sont timides. Comment faire confiance à un fantôme ? Puis on s’accoutume, puis on s’impatiente, puis on laisse passer des silences qui hurlent, puis on se retrouve… Puis… Puis… Puis…   Et puis j’ai très peu d’amis, mais la qualité prime sur la quantité.

En amitié il n’y a pas de code, pas de mode d’emploi. Il y a un je ne sais quoi qui nous tient en haleine. Comme si « l’amitié possédait une éternelle jeunesse », n’est-ce pas Alain ?

Dédicace à Cogolin

23/04/2023 21:26 par ninanet

  • Dédicace à Cogolin

    Dédicace à Cogolin

    23/04/2023 21:26 par ninanet

« Hâtez-vous lentement et sans perdre courage vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage » Nicolas Boileau. (Citation que vous retrouverez dans mon recueil de Nouvelles et Poésies « Voulez-vous danser ? »).

Cela fait douze ans que je pars, tel le troubadour, chanter les los de mes ouvrages, passion chevillée au corps, sourire aux lèvres et regard franc.

Hier, oh surprise, en arrivant sur les lieux, une toute petite table ronde de jardin m’attendait sagement, recouverte d’une nappe grise. Pas grave, j’ai recommencé plusieurs fois la disposition de mes livres et je me suis servie de ma chaise, je ne m’assois jamais, pour présenter mes contes jeunesse.

À ma droite, une énorme banque présentait fièrement les dernières nouveautés des auteurs hyper médiatisés. J’avoue que sur le moment j’étais découragée.

Puis je me suis dit « Tu as la chance d’être là, toi La Miraculée !  Peu importe le flacon si tu as l’ivresse ! La taille exiguë de la table, la proximité des livres surmédiatisés et plus encore… mais c’est ça la vie » ! Chaque dédicace sera une bataille gagnée à coups de poings de mes mots, de ma passion, de mon sourire et de l’empathie des lecteurs face à moi ! Quand le message passe, l’angoisse trépasse, alors mon stylo vole sur la première page blanche pour délivrer la meilleure dédicace qui soit, celle qui va toucher le lecteur.

Nonobstant, je savais que j’allais avoir fort à faire. Les sourires étaient crispés, l’ambiance un peu morose. Les temps sont durs, l’argent manque cruellement. Mais jamais je n’ai autant échangé avec toutes ces lectrices qui avaient besoin de s’épancher et appréciaient de trouver en moi une oreille attentive. Merci à Sandrine, Mila, Janine pour Léon et Arnaud ses petits-fils, Matthias, Sébastien pour Robin, Anne, Jocelyne…

Merci à Caroline qui est restée un long moment à échanger, ses deux filles l’attendaient. « Mais non, mais non, j’ai tellement plaisir à bavarder avec vous… vous êtes si sympathique ». Elle est repartie avec 3 livres. Cela faisait longtemps que ça ne m’arrivait plus ! Déjà dédicacer un titre c’est un exploit…

Merci à Éric, un belge, venu s’installer en France avec RIEN (notre point commun) et qui a eu une très belle réussite qu’il voudrait raconter … Reparti avec « À l’assaut du bonheur » vivant le même problème. Il reprendra contact pour l’écriture de son histoire.

Merci à Chantal et Magali de me recevoir plusieurs fois par an dans cet antre de la culture. J’y retourne le 15/7 et le 23/9 pour ma nouveauté en cours. Merci à Maxime qui a remplacé Magali en vacances. Une belle équipe au Leclerc de Cogolin.

Je pourrais encore vous raconter d’autres anecdotes… j’ai peur de lasser.

Moralité : ne jamais désespérer, ne jamais se décourager et surtout savoir relever les défis.
Je ne vous cacherai pas que j’étais à ramasser à la petite cuiller à la fin de mes 9 heures de dédicace. Mais satisfaite et prête à remettre le couvert samedi prochain à Montauroux. Venez à la rencontre des auteurs car sans vous, lecteurs, nous n’existerions pas.

Le los.

19/04/2023 09:12 par ninanet

  • Le los.

    Le los.

    19/04/2023 09:12 par ninanet

Bonjour mes amies et amis. Bonjour aux amoureux des mots.
Au hasard d’une lecture d’un article, j’ai découvert ce matin un nouveau, que dis-je un très ancien mot, désuet, me dit-on : le los.
Qu’est-ce que le los ? Vite Internet, mon bon ami, dis-moi tout !
Le los : Louange. Une citation, voire deux, en passant ? Ça ne mange pas de pain :
- "Vendôme, consentez au los que j'en attends [de mes vers]¯; Faites-moi triompher de l'envie et du temps". La Fontaine, Phil. et Baucis.
- "La liberté, les bois, suivre leur appétit, c'était leurs délices suprêmes¯: Tous renonçaient au los des belles actions", La Fontaine, Fabl. XII, 1.
Bonne journée et surtout pensez au los, c'est gratuit et ça fait toujours plaisir !

La Vie, la Mort !

17/04/2023 11:47 par ninanet

  • La Vie, la Mort !

    La Vie, la Mort !

    17/04/2023 11:47 par ninanet

« Si un jour quelqu’un te demande : Qu’as-tu aimé dans la vie ? Ne réponds pas rien... Mais tout simplement… Une larme humidifiera ta joue… Et alors, il comprendra, il comprendra, que tu ais aimé ». Aldo Nieri

 

La Vie, la Mort… sœurs Ennemies.

La Vie tout le monde la connaît.

Mais la Mort, on ne sait qu’en parler,

Elle est implacable quand elle surgit !

Impitoyable est la mort !

 

La Vie avec ses hauts et ses bas,

Ses jours avec et ses jours sans,

Ses joies et  ses soleils brûlants

Ses tristesses et ses combats…

Ainsi va la Vie !

 

Mais la Mort, c’est une lutte inégale.
Elle s’empare de sa proie sans égal.

Elle ne la prévient pas. Elle la prend

Et la déchiquette à pleines dents.

Saloperie de Mort !

 

Apprendre un décès c’est désespérant.

Apprendre une fois de plus que le mal a gagné

Apprendre que l’on ne reverra plus l’être aimé.

Dernier arrêt, tout le monde descend !

Ainsi va la Mort !

 

La Vie a une longueur d’avance sur la mort

Elle distribue ses cartes sans remord.

Elle est palpable, vivable ou viable

Elle donne ou reprend à l’amiable.

Joueuse la Vie !

 

Encore faut-il accepter de jouer

Faut-il avoir envie de profiter

Des cadeaux que nous offre la vie

Rire, chanter et parfois pleurer

Ainsi va la Vie ! Vivons, Aimons !!!

Créer c'est résister !

03/04/2023 13:32 par ninanet

  • Créer c'est résister !

    Créer c'est résister !

    03/04/2023 13:32 par ninanet

Pour mon ami Patrick Chollot, une petite poésie écrite il y a quelques années et qui est plus que jamais d’actualité ! Résistons nous deux !

 

« Créer c’est résister, résister c’est créer » de Stéphane Hessel

 

Et si on disait plutôt « créer c’est exister » ?

Et si la création est un exutoire pour avancer,

Pour se rassurer, pour survivre, pour durer.

Et si exister devient une bonne raison pour créer ?

 

Face à ma plume qui impudique se faufile

Dans ma vie, à mes risques et périls,

Face à mes pinceaux qui de rouge ou de gris

Harmonisent mes sentiments sans parti pris

 

Toute seule, face à l’autre MOI

Sans savoir comment ni pourquoi

Plumes et pinceaux existeront

Pour l’ivresse de la création

 

Courir, encore courir,

Séduire, encore séduire,

Rougir toujours, ou pâlir,

Crier en sourdine, ou sourire

 

Créer pour exister sans détour

À travers mes pleins et déliés

En tramant mes mots d’amour

Avec humour pour résister.

 

Pari gagné.

02/04/2023 19:57 par ninanet

  • Pari gagné.

    Pari gagné.

    02/04/2023 19:57 par ninanet

Bonjour mes amies et amis, petits et grands.

Un petit retour rapide de ma journée dédicace à « Livres en fête » de Saint Raphaël. Les auteurs locaux se partageaient le gâteau sur les deux jours. Moi, tout comme l’an dernier ce fut le samedi. Samedi venteux… samedi heureux… Malgré tout !

Ce salon, en sa deuxième édition, peine à décoller (c’est mon avis). Trop d’auteurs pour si peu de visiteurs. Sans vouloir bouder mon bonheur d’être là, je constatai que, nous, les auteurs locaux étions placés dans le fond, presque en retrait.

Sur le coup, je me suis dit « hou la la, ça va être dur ». Et tout aussitôt je me suis houspillée « plus c’est difficile et plus tu auras envie de te battre. Montre-leur de quel bois tu te chauffes ».  Foi de la fière, doublée de « La Miraculée » ! Au fond qu’avais-je à perdre sinon tout à gagner ?

La matinée, entre l’inauguration du salon, les croissants offerts par l’organisateur, les retrouvailles avec mes amis auteurs et quelques visiteurs venus jusqu’à nous, ravis de nous écouter et pour certains de repartir avec nos livres, la matinée est passée en coup de vent…

À midi, bis repetita, j’étais ravie de retrouver mon ami auteur (comme l’an dernier) pour le déjeuner. Une bonne heure de détente dans un restaurant dont les prix sur la carte étaient affolants. Nous, rien à craindre, nous étions invités par le salon.

De retour, dans une salle hyper calme, la plupart des auteurs n’étaient pas encore de retour. Et là magique ! Mes amies FB, comme promis sont passées me voir pour passer du virtuel au factuel et en lectrices. J’ai revu des personnes qui m’avaient déjà lue et qui ont persévéré avec bonne humeur. Donc, sans être une grande vedette, bien placée ou mal placée, on ne désespère pas, on sourit et ça marche !

Une dame m’a dit « j’ai vu vos couvertures de livres de loin et ça m’a attirée »… Une autre voulait payer en CB. Désolée pas de CB. Et n’en déplaise à une personne (qui se reconnaitra si elle me lit), méprisante envers la petite auteure qui voulait jouer les indépendantes, la lectrice m’a dit « ne vous inquiétez pas, j’ai très envie de vous lire et je vais aller au distributeur. Et du coup m’a pris deux livres, un pour elle et un pour sa fille.

Un grand merci à toutes les personnes qui m’ont, vraiment, vraiment, fait la fête même sans me connaître. Le salon fermait ses portes lorsqu’un couple déjà vu mais qui « voulait faire le tour » selon la formule consacrée… est arrivé en courant pour m’acheter un livre. J’avais déjà tout rangé. Mais qu’à cela ne tienne ! J’ai tout ressorti de ma valise, rédigé tranquillement ma dédicace.

Et voilà un salon dont je serai toujours fière, même si j’ai un peu moins dédicacé que l’an dernier mais je revenais de loin, donc pari gagné !.

Deux autres dates suivront en ce mois d’avril, mais auparavant retrouvailles pour Pâques en famille. 

L'enthousiasme...

26/03/2023 21:00 par ninanet

  • L'enthousiasme...

    L'enthousiasme...

    26/03/2023 21:00 par ninanet

« Garder son enthousiasme, peu importe le chemin »…

Hier une jolie table habillée d’une nappe rouge m’attendait à l’entrée de l’Espace Culturel de l’Hyper U à Les arcs qui se trouve à l’entrée de la grande surface. J’étais arrivée très tôt pour me laisser le temps de bien installer mes « amours », mes amis mais pas mes emmerdes, non, non Charles. Tant que j’aurais envie de me lever tôt, d’aligner mes romans, de vérifier si mes stylos vont fonctionner sans rechigner, la vie m’appartient !

Le printemps est là nous dit-on. Hier à mes yeux s’offraient des plateaux de fraises bien rouges. La valse des mains qui se tendaient pour en agripper un et le mettre dans un chariot. Viendront se joindre de longs concombres d’un beau vert pimpant. N’oublions pas les radis serrés sagement en bouquets colorés, verts pour le feuillage tendre et rouge/rosé pour le craquant. Ambiance bon enfant, loin des soucis et des médias.

Vous l’aurez compris, une belle journée de dédicaceS m’attendait. Ce ne fut pas un samedi comme les autres. C’était différent. Différent en quoi ? En tout !

Des sourires, des écoutes pas forcément suivies d’effet, des élans de cœur. Des échanges, curiosité saine, assez inattendus : où habitez-vous ? Comment êtes-vous devenue auteure ? Vous avez écrit tout ça ? Agnès qui me dit « j’ai encore des livres à lire mais je dois vous en acheter un, j’ai envie de vous faire plaisir puisque vous êtes là ». Une jeune ado, Anaïs, qui un peu gênée m’annonce tout de go « je ne lis que Stephen King » et repart avec « Lettre… ». Je me souviendrai toujours de Mamie Poule et de sa générosité envers ses deux petits-enfants (même pas présents).

L’après-midi s’amorçait déjà, je n’avais pas encore grignoté ma brioche (maison) qui allait me servir de déjeuner. Dans ces moments-là, seuls tous ces échanges et dédicaces me nourrissent. Soudain Gilles, la quarantaine, s’arrête devant moi tout sourire : « alors qu’est-ce que vous écrivez ? ». Le temps n’avait plus d’importance. Il voulait tout savoir et moi j’étais ravie de tout lui dire. Les comment et les pourquoi fusaient. Il souriait à mes réponses et cela m’encourageait à lui en poser. Sa fille, 9 ans, commence à écrire des BD… Il est reparti avec « Lettre à pépé Charles » pour toute la famille.

Je n’oublierai pas les sans h de Sara, Gautier mais avec H pour NoaH.

Les prénoms originaux que j’aime bien relever : Alyssia, Ellie, Félx, Alexandre, Noémie, Lynalie, Lyam...

Je revois encore une maman qui à la présentation de « La Miraculée » a voulu le prendre pour sa fille Corinne en pleine dépression. Elle en avait les larmes aux yeux. Ma fille est en dépression me dit-elle, du coup je le suis aussi. Je l’ai rassurée sur le bon choix du livre, il va souffler un élan d’espoir à Corinne.

D’autres échanges encore que je garderai pour moi…

Il y a des fois où je n’ai pas vraiment envie de raconter ces coups de foudre, ces sourires, ces messages qu’on distille pour se faire du bien. Je m’étonne toujours de cette empathie si fusionnelle qui lie l’auteure et les lecteurs. De confidence en confidence, de sourires en soupirs, la journée est passée en coup de vent.

La littérature est en peine m’a-t-on dit. Les gens lisent moins. Moi aussi j’ai moins dédicacé que d’habitude dans ce magasin, même si le score est plus qu’honorable.

Je suis hyper fière d’avoir été là. Juste une dernière anecdote, chaque fois que j’étais face à un enfant je lui demandais s’il voulait une dédicace. J’avais droit à de grands yeux ouverts. Dédicace ? C’est quoi ? Alors « la brimée des études » expliquait l’origine du mot et ils repartaient contents de leur dédicace et d’avoir appris un mot nouveau. 

Seule pour écrire, mais tellement accompagnée en dédicace. Mon enthousiasme toujours présent sur le chemin difficile, amène souvent des étincelles de plaisir.

Je tiens à remercier Le Patron de l'HyperU venu me saluer et me souhaiter une bonne journée ainsi que le Directeur également passant et repassant et me demandant si tout allait bien. Sans oublier Pauline et son équipe de libraires.