le jardin de curé

11/05/2013 09:48 par ninanet

  • le jardin de curé

    le jardin de curé

    11/05/2013 09:48 par ninanet

"Le jardin, c'est de la philosophie rendue visible" de Erik Orsenna

Les beaux jours me voient toujours, accroupie, les mains dans la terre ; les petits vers mis à nu frétillent et les petits oiseaux volettent autour de moi, guettant la bonne chère.

Mon jardin cohabite avec les liserons, les herbes folles, les fleurettes blanches ou fleur d’ail  sauvage, les marguerites jaunes, quelques iris d’un bleu mauve suave. Enfin c’est un peu du style « jardin de curé ».  J’aime bien cette déraison, cette liberté. Et puis, peut-on maîtriser la nature et ses herbes folles ? Elles se propagent plus vite que notre ardeur à les éradiquer. La loi de la Vie !

L’épicurienne que je suis a donc commencé ses plantations. L’émotion est renouvelée de mois en mois et d’année en année. Les questionnements foisonnent. Est-ce comme cela que l’on s’y prend ? Est-ce que ça va pousser ? Est-ce que j’ai mis la bonne terre ? L’ai-je bien préparée ? Au bon endroit ? Soleil, mi ombre …  Je lis et relis les instructions, pas très explicites à mon goût, du petit sachet d’emballage des graines.

À partir de ce moment-là, tous les matins, à peine un pied à terre, je jette un œil furtif sur les grandes lignes désherbées, légèrement sinueuses, parce que moi le cordeau je ne connais pas et puis très sincèrement je ne suis pas « regardante ».

Puis ma première tasse de café à la main, je cours scruter avec avidité le premier point vert qui va affleurer au sol. La patience n’est pas une de mes vertus.

Puis un matin, ça y est ! Un coucou feuillu me fait signe, puis un autre, puis un autre.  Mes fèves poussent gaillardement, mes capucines ont donné un feuillage vert mais point de fleurs à l’horizon. Quelques minuscules tomates ont besoin d’un tuteur. Quelques bambous feront l’affaire.

Je pousse un ouf de soulagement et de contentement. Encore cette fois ça a marché ! Mais pourquoi cela n’aurait-il pas marché ? Quand on y met toute sa sensibilité et son cœur, quand tous les matins on vient leur parler, quand la pluie, offrande de la nature, joue l’alternance avec le soleil, le résultat est garanti.

Et si Jean de La Fontaine m’avait influencée lorsque petite je récitais « Le Laboureur et ses enfants » : Travaillez, prenez de la peine, c’est le fonds qui manque le moins.?

Cet été petits et grands vont réjouir leurs papilles avec les trésors de mamie.


 

 

 

Stéphanie et Monique

06/05/2013 10:23 par ninanet

  • Stéphanie et Monique

    Stéphanie et Monique

    06/05/2013 10:23 par ninanet

En rentrant samedi soir de ma journée de dédicaces à Saint Laurent du Var, j’ai récupéré machinalement mon courrier dans ma boite aux lettres et l’ai posé négligemment sur ma table. Plus tard me suis-je dit, pas tout de suite,  plus tard.

Et bien sûr, dans mon petit nuage, toute ma soirée je revisitais mes rencontres, les mots d’encouragement sincères, les flatteries pas toujours convaincantes. L’essentiel c’est d’exister, là au milieu des autres !

Somme toute le bilan était largement positif et ma joie intacte, comme la petite fille qui a assisté à son anniversaire dans un brouhaha et qui redécouvre ses cadeaux dans le calme de sa chambre.

Sauf que le plus beau présent de la journée m’attendait là paisiblement, sur le coin de mon bureau. Comme dans « Lettre à Pépé Charles » une enveloppe anonyme. Je l’ai tournée et retournée les sourcils froncés et interrogateurs. Pas de nom d’expéditeur. Qui m’écrit ? Je la soupèse, elle est épaisse. Bon je lirai mon courrier demain, pas envie ce soir. Puis la curiosité l’emporte, juste celle-ci, le reste attendra.

Le bruit de l’enveloppe décachetée me semble musical, prémonitoire d’un bon message à enregistrer dans mon disque dur.

Une première feuille blanche juste recouverte de ces quelques lignes :

« Annette,

ci-joint, de petites illustrations à l’encre de chine qui reflètent votre joli ouvrage « Gustave » que maman s’est régalée à réaliser !!! À bientôt ! Stéphanie et Monique, son artiste de mère !!!

Sur le coup de la surprise, je laisse échapper de l’enveloppe des petits carrés  de papier. Je ne les ramasse pas tout de suite. Je les observe à mes pieds et je vois un petit chat, Pépé Charles, des glands de chêne … De jolis dessins à l’encre de chine que je regroupe et admire doucement. Qui est Stéphanie ? Qui est Monique ? Je ne vois pas du tout. Ma mémoire flanche et me nargue. Fébrilement je découvre la suite : une carte aquarelle, mon reflet, tout mon MOI « Chez Annette ». Je la retourne instinctivement et un joli texte collé l’accompagne :

Annette,

Je tenais à ma façon à vous remercier pour la gentille attention que vous avez eue en me dédicaçant 2 livres de votre palmarès, avec lesquels je me suis régalée !! J’ai terminé par « Gustave » qui est une réussite totale, car vous avez réussi à mêler de la joie, de l’émotion et surtout une envie de lire la suite !!!

Je tenais à mon tour à vous « offrir » pour votre gentillesse une petite carte aquarelle qui symbolise ce que je vois de vous !! Elle est réalisée par ma maman experte en peinture qui a su reproduire mes desideratas dans les moindres détails !

Je vous ai fait parvenir un message Facebook avec la question cruciale où faut-il aller pour acheter d’autres ouvrages de vous ?

En cherchant votre adresse, je m’aperçois que mon envoi tombe incidemment sur ce jour du 30 avril… alors je vous souhaite un joyeux anniversaire !!!

Encore mille mercis pour les bons moments passés en vous lisant et félicitations ! Amitiés. Stéphanie

Comme dans « Lettre à Pépé Charles » il me fallait trouver Stéphanie. Refusant d’écouter ma fatigue, le marchand de sable étant passé depuis belle lurette, mes yeux parcouraient tout facebook à la recherche du message envoyé par Stéphanie. et j’ai trouvé ! Mon cœur battait fort à l’évocation de notre rencontre. D’une toute petite voix émue, Stéphanie m’avait dit « si vous saviez comme j’adore lire ». Stéphanie n’a pas fait que lire, elle est entrée dans mon univers. Tout y est ! Sacré « Gustave » tu es bien l’ami de tous !

Merci Stéphanie. Merci Monique, vos illustrations m’ont touchée. Vraiment ! Et tout le plaisir a été pour moi de découvrir votre talent d’artiste. 

Il ne me reste plus qu'à prier le ciel de m'être toujours aussi clément !

"La fête au Vieux Village"

05/05/2013 21:50 par ninanet

  • "La fête au Vieux Village"

    05/05/2013 21:50 par ninanet

Très belle journée ensoleillée pour la seizième rencontre littéraire à Saint Laurent du Var. Un salon chaleureux et vivant !

Pour la deuxième année consécutive le salon du livre s’est tenu dans le gymnase. Cette fois la disposition des tables était plus agréable et rationnelle. Aucun auteur n’était oublié ni privilégié. L’animation assurée par le même journaliste, toujours aussi sympathique.

Monsieur Revel, le maire, et quelques élus sont venus nous saluer.

Très belle ambiance chaleureuse, beaucoup de visiteurs à la rencontre de leurs auteurs et de leurs nouveautés. Beaucoup de dédicaces, d’échanges et de sourires.

À midi nous avons été servis par des mamies bénévoles qui nous avaient préparé des spécialités locales. Délicieux !

C’est la troisième année que le Comité de Sauvegarde du Vieux Village de St Laurent du Var me fait l’honneur de m’inviter. La première année, je commençais à peine à présenter mon roman « Retourne de là où tu viens ». Je découvrais les salons. Depuis je ressens la même émotion à retrouver ces bénévoles qui sont animées d’une joie de vivre et d’un dynamisme époustouflants … quand on connaît leur âge. Bravo !

Toutefois j’ai une grande tendresse pour Marité (avec moi sur la photo) qui chaque année vient m’embrasser et m’acheter ma dernière parution. Marité est ma bonne fée. Elle est une de mes plus fidèles lectrices et la retrouver là tous les ans est un vrai bonheur. Marité que Dieu te garde longtemps pour nous tous, les auteurs. Merci également à Philippe Porteron qui s’est donné à fond ainsi qu’à toute son équipe. Avec de petits moyens, le Comité du Vieux Village de St Laurent du Var anime un très beau salon du livre. À l’année prochaine.

 

 

Dédicaces à St Laurent du Var

03/05/2013 11:35 par ninanet

  • Dédicaces à St Laurent du Var

    Dédicaces à St Laurent du Var

    03/05/2013 11:35 par ninanet

Demain pour la troisième année consécutive, j'aurai le privilège de dédicacer mes romans à la 16ème édition du salon du livre "Livres et écrivains 2013",  qui se tiendra au Gymnase.

Organisé par le Comité de Sauvegarde du Vieux Village de St Laurent du Var, ce salon est animé par des Bénévoles adorables, dynamiques et dévouées, mais ne leur demandez pas leur âge. Inutile ! Comme je l'ai déjà raconté lors de mes deux précédentes années elles sont intemporelles tant la flamme qui brille dans leurs yeux efface les outrages du temps.

De plus, devinez ? Le printemps s'est installé et redouble de vigueur. Alors lunettes de soleil, casquettes, et sourires seront de sortie.

Tous les auteurs vous attendent avec leurs nouveautés, leurs plumes soyeuses et joyeuses comme leurs dédicaces.

Pour mes amies blogueuses, mes amis blogueurs qui ne pourront se déplacer, en rentrant comme d'habitude je vous raconterai. Merci de patienter.

 

 

le Muguet

01/05/2013 08:44 par ninanet

  • le Muguet

    le Muguet

    01/05/2013 08:44 par ninanet

À gauche c'est Mia Chiara, à droite c'est moi.

Cela peut vous paraître un peu prétentieux de se comparer à cette beauté, cette pureté, cette fragrance qu'on devine solidement appuyée sur ce beau feuillage d'un vert pâle qui ne vole pas la vedette à la blancheur de ces petites clochettes.

Mais n'est-ce pas un peu tout ça l'amitié ?

Bon 1er Mai porte-bonheur à vous toutes et tous qui partagez mon quotidien.

 

Fleurs du jardin de Mia Chiara

30/04/2013 09:04 par ninanet

  • Fleurs du jardin de Mia Chiara

    Fleurs du jardin de Mia Chiara

    30/04/2013 09:04 par ninanet

Ces jours-ci le temps, pas terrible ! Le ciel pleure toutes les larmes de son corps. Mais son chagrin n’est pas perdu pour tout le monde puisque nos jardins regorgent d’eau et nos arbres et fleurs vont resplendir cet été.

Ma boite mail aussi, ce matin, m’a inondée de larmes de bonheur.

Pleine de mots d’amitié. Tous vos souhaits m’ont touchée.

Jusque-là le nombre des années s’empilait sur mes solides épaules sans que j’en porte le poids. Quand on aime on ne compte pas n’est-ce pas ? Alors je ne veux plus compter que sur votre fidèle amitié et je vous envoie mon plus beau sourire de gratitude.

Un autre cadeau. Par le plus grand des hasards (le coquin il sait que je crois en lui) ce matin justement, en ce jour spécial, je reçois une chronique très gratifiante pour mon « Gustave ». Très joli cadeau que me fait Annie Forest-Abou Mansour :

 

Gustave
AnnetteLellouche      
A5 Editions (2012)

 

 

    Pépé Charles, un ancien cordonnier, a  pour seul confident  et pour unique ami Gustave, un vieux chêne,  « mon meilleur ami c’est lui, mon chêne. Je l’ai d’ailleurs surnommé Gustave, du nom de mon aïeul qui l’a planté. ».  Cet arbre contre lequel il s’adosse chaque jour, décrit avec le champ lexical de l’humain (« corps », « bras », « tête »),   doté d’un nom, d’un passé, d’une vie, est perçu comme un être vivant avec lequel le vieillard communique.  Gustave, témoin discret,  silencieux, loyal : « Il ne parle pas, mais il m’écoute et c’est très important de pouvoir se confier à quelqu’un qui ne te trahira jamais »,  a toujours partagé  les moments joyeux et tristes  de  l’existence du vieillard désormais « rongé de solitude ».     
    Mais le jour de la fête du village, Simon, un garçonnet
« venant juste de fêter ses huit ans »,   s’assied à côté du vieil homme qui se confie à lui tout en lui donnant une leçon de vie. L’ouvrage s’organise alors autour d’une situation traditionnelle dans l’histoire du roman : le face à face entre un sage et un novice,  un vieillard et un jeune être, l’un à la  fin de son existence, l’autre au  début de la sienne. Le vieil homme  raconte  à l’enfant ses souvenirs « venus se fracasser dans sa tête comme la vague qui revient en force sur le bord d’une plage », sa rencontre avec Noëlle, tellement jolie, tellement souriante,  « l’amour de sa vie », la mère de ses enfants,  le bonheur fauché brutalement, (« quand le malheur décide de s’abattre sur quelqu’un, il ne prévient pas ; il est sournois, il fonce sur sa proie, jaloux de son bonheur »,)  le présent douloureux : « Toutes ces rides que tu aperçois là sont arrivées d’un seul coup, comme pour mieux révéler mon triste sort ». Le vieillard délivre un message à l’enfant par la stratégie d’une complicité pleine d’une tendresse bourrue et d’une intense émotion. Il l’entraîne sur le chemin de la réflexion et de la vie en l’interpelant par des questions oratoires (« C’est comme le vent. Est-ce que tu le vois ? Non ! »), des impératifs (« Ecoute », « Observe la beauté majestueuse de la nature »). Gustave  d’Annette Lellouche est une leçon de vie, de tolérance,  dénonçant subtilement le racisme, cette «  peur de l’autre, de l’inconnu », l’incompréhension entre les êtres, l’insuffisance de dialogue.  
    
Gustave,  ouvrage attendrissant  à l’écriture limpide et poétique, « La végétation exubérante vibre au son des cigales l’été, grelotte sous le vent violent du mistral trois jours durant puis tout s’apaise et le ciel bleu, paré de son majestueux soleil, fait pâlir d’envie tous les promeneurs venus d’ailleurs », est piqueté  d’humour, « sa démarche (au chat) féline lui donne un air légèrement snob »,  et d’émotion. Solidement construit, ce roman sur la nostalgie d’un passé qui semble à jamais perdu est semé de  discrets indices annonciateurs de la fin. La logique de la narration est celle du souvenir  rythmée par le leitmotiv récurrent « au pied du chêne » qui constitue l’arbre en véritable héros de l’histoire.  
     Les illustrations en noir et blanc réalisées par l’écrivain « 
à main levée » mettent en scène la narration, petits clins d’œil humoristiques et enfantins, créant tout à la fois une illusion de réel et de jeu. Gustave  peut en effet être lu par des enfants. Il s’appuie sur des concepts exprimés de façon concrète à la faveur, entre autres, de la personnification de l’arbre, de l’humanisation du chat, mais c’est aussi un apologue philosophique destiné aux adultes,  leur  enseignant que la vie belle, fragile et éphémère doit être savourée avec humilité dans ses moindres instants et qu’il faut garder  confiance en elle.

  (Par Annie Forest-Abou Mansour

http://lecritoiredesmuses.hautetfort.com/)


Encore merci pour cette belle route parsemée de pépites amicales.   

 

 

Le Castellet

27/04/2013 20:54 par ninanet

  • Le Castellet

    Le Castellet

    27/04/2013 20:54 par ninanet

"Métier d'auteur, métier d'oseur" P-A Caron Beaumarchais

Ce soir, je me suis préparée comme une enfant prépare son cartable dimanche soir pour aller en classe le lundi matin.

Demain dimanche journée dédicaces au Château du Castellet. Inutile de vous préciser que la météo prévoit de la pluie. On s'y fait !

Alors j'ai soigneusement mis dans ma besace, côte à côte mes quatre romans en nombre, mes marque-pages, mes stylos pour dédicacer et ma passion sans cesse renouvelée.

"Hâtez-vous lentement et sans perdre courage, vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage ..." Nicolas Boileau.

Bon dimanche à tous.

Marc-Yann

25/04/2013 09:53 par ninanet

  • Marc-Yann

    Marc-Yann

    25/04/2013 09:53 par ninanet

Il est des moments dans la vie qui s'impriment et qui donnent foi en l'avenir.

Les jours passent, l'émotion est intacte et le souvenir impérissable.

 

J'ai peint ce tableau en souvenir de Marc-Yann.

Le Cap Vert, un réveillon du jour de l'an.

Une danse. L'ultime. L'émotion était à son comble.

Une année s'achevait.

Tu partais vers un nouveau destin.

Moi je démarrais ma nouvelle vie d'artiste.

Un regard.

Une amitié sans nom.

Une amitié sans pareil.

Une amitié sans suite mais sans oubli.

Une fenêtre "sur vie" . À toi Marc-Yann.

 

 

 

Musique Maestro !

20/04/2013 19:24 par ninanet

"J'ai dit quelque part qu'il ne suffisait pas d'entendre la musique, mais qu'il faut encore la voir" Igor Stravinsky.


Voici le menu du film que je suis allée voir aujourd’hui « Les gens qui s’embrassent ».

Entrée : musique,

Plat : musique

Dessert : musique.

Un père qui n’en finit pas de mourir parce qu’il veut réconcilier ses deux fils.

Les deux frères sont aussi différents que peuvent l’être une grenouille (de bénitier) et un paon (qui fait la roue).

L’un marie sa fille en grande pompe et l’autre enterre sa femme … le même jour !

Les dialogues sont truculents, les acteurs n’ont pas l’air de se prendre au sérieux mais ont l’air de s’amuser follement et on se prend à leur jeu.

Un air de déjà vu entre « la vérité si je mens » pour le côté clinquant, « la buche de Noël » pour le côté règlement de compte familial et  vaudevillesque avec des amours croisées.

On rit beaucoup même quand ce n’est pas drôle, parfois la morale dérape mais se rattrape de justesse, pas toujours mais on sait que c'est "pour de rire". La musique tient un rôle prépondérant tout au long du film pour apaiser les tensions et on l'entend et on l'apprécie et on l'écoute religieusement. Justement ! La religion caricaturée un maximum est supplantée par l'amour, et la fin est complètement inattendue et cocasse.

J’ai passé un excellent moment même si ce film léger ne me laissera pas un souvenir impérissable. Alors musique maestro !

 

 

Alleluia

16/04/2013 21:22 par ninanet

Aujourd’hui j’apprends avec une infinie tristesse la mort de plusieurs personnes. Certaines ont pris des risques sur les hauteurs de la griserie et sont tombées dans les bras, tout en bas, de la grande blanche.

Certaines ont surfé sur la vague meurtrière un jour de mauvais temps.
Mais je garde le pire pour la fin : Un marathon endeuillé. Et là franchement je le vis très mal.

AUCUNE CAUSE ne peut excuser un tel acte de lâches meurtriers aveuglés par leur haine.

AUCUNE CAUSE ne peut justifier la tuerie de civils dont des enfants.

AUCUNE CAUSE n’est servie par des comportements criminels.

La haine engendre la haine et active le mal ! Et les innocents dans tout ça ?

 

Mon ange, ma sœur, mon amie, Mia Chiara m’a envoyé une vidéo pour apaiser les tensions. J’ai vraiment envie de la partager avec vous. Allumez le son et laissez-vous porter par ce message d'amour. Alleluia !

 

<http://www.youtube.com/watch_popup?v=hN8CKwdosjE>