Fête à Tourrettes
21/10/2013 16:56 par ninanet
Ma chronique était terminée lorsque j'ai voulu ajouter les photos tout a disparu. Donc je recommence ce soir. Je ne sais pas mettre toutes les photos en même temps.
Ci-dessus : Michel Coulomb avec sa perruche qui a piqué une colère devant l'attroupement qu'elle provoquait. Très drôle !
oeuvre de Lionel Marmion
http://lionelmarmion.blogspot.com
Président du collectif d'artistes : caboch'arts - http://caboch-arts.blogspot.com
oeuvre de Dino artiste sculpteur
www.sculpdino.com
Oeuvres de Galka www.lataupiniere.org
"Mange selon la hauteur de ton sac à provisions, marche selon la largeur de ton pas". (Proverbe tibétain)
À mes ami(e)s qui fêtent leur anniversaire en cette fin de mois d’octobre.
Dans mon sac il y a notre amitié inconditionnelle, magique et sincère
Dans mes pas, il y a vos grands pas qui me rassurent et me récupèrent
L’amitié c’est le partage inconditionnel d’émotions.
Du simple fou rire au plus profond des soupirs
De la tristesse à la joie et des larmes au sourire
De la présence et du soutien sans condition.
L’amitié c’est rebondir sans réfléchir
C’est tout donner sans compter
C’est écouter sans préjuger
L’amitié c’est aimer sans faillir.
Bisou du matin, du midi, du soir
En ce jour de joie et d’espoir
Bisou à l’amitié magicienne
Toute simple et déjà certaine
L’amitié c’est votre écoute
Qui d’un mot ôte mes doutes
Un jour sans l’ami(e)
Et le manque grandit
JOYEUX ANNIVERSAIRE
Le salon Art et Nature à Tourrettes prévu initialement le 29/9 de 9h à 19h à la Salle polyvalente du Coulet à Tourrettes avait été annulé pour cause d’intempéries. Pour ma part, cela avait été pour une bien triste circonstance.
Ce salon est reporté au dimanche 20/10, en espérant que cette fois-ci rien ne viendra ternir cette journée de rencontres.
Les producteurs de belles plantes, les peintres et auteurs seront là pour vous accueillir.
C’est avec grand plaisir que je vous invite à m’y rejoindre. Merci.
« La joie n’est pas dans les choses, elle est en nous » de Richard Wagner
C’est quoi au juste les choses ?
Est-ce que les choses ont une vie ?
Quand les choses s’imposent
Jamais la joie ne détruit
Cinq jours sans blog, sans mails, sans livres, sans angoisse, sans RIEN. Est-ce bien vrai ?
Au départ l’intention était sincère. Se couper de tout. Plonger dans un jour nouveau sans se retourner, couper les liens pour se restructurer. Partir loin, partir ailleurs, sans se retourner, sans se poser de questions. Tout oublier. Pas facile ! Pas certain !
Les choses sont là qui vous rappellent à l’ordre. C’est quoi au juste les choses ? Est-ce que les choses ont une vie et le revendiquent-elles ? Vont-elles brouiller les cartes ?
Un avion qui refuse de décoller à la dernière minute, chose banale dit-on. Est-ce une chose ou une machine qui n’en fait qu’à sa tête ? Pas grave ! Il fera jour demain. La machine se pliera aux diktats de l’homme et s’envolera altière et docile vers les nuages blancs et les cieux cléments. Là-bas de si belles choses attendent.
Et comme rien ne vient de rien. La chose désagréable est remplacée par un moment choisi. Un dîner à Paris en si belle compagnie, un pur bonheur sans choses polluantes.
Dans le sac, la chose inerte qui ne demande qu’à réveiller les vieux démons. La chose qui doit sonner et qu’on feindra de ne pas entendre, puis que l’on récupèrera avec juste le petit retard nécessaire pour respecter ses engagements. Se couper de tout, pour se régénérer, pour fuir l’addiction ! Mais voilà l’esprit navigue, chose chagrine. La chose inerte a une extinction de voix, pas de réseau. Sans regret. Un sentiment de satisfaction tout de même, mini victoire sur la chose.
Arrivée avec les honneurs, les sourires, le soleil à peine levé, le lagon vert, les palmiers, dans ce petit matin prometteur. Toutes ces choses qui font rêver sur papier glacé, sont là et bien là.
Trop de bonheur tue le bonheur. Est-ce la règle des choses de la vie ? Un machin chose qui ne passe pas et c’est la chose bête qui fait plier les genoux à terre.
Mais la chose humaine se rebiffe. Tout s’accélère. Les choses belles se succèdent aux belles choses. Alice au pays des merveilles.
Les remords parfois s’installent en quelques pensées sombres. Tout ce luxe quand tant n’ont rien à manger, toute cette joie de vivre quand d’autres laissent leur vie pour un sentiment de liberté qu’ils ne connaitront jamais. Le paysage s’assombrit car la réflexion sur la chose rend puérile et fragilise. On n’oublie jamais d’où l’on vient.
Puis tout s’accélère en un arc-en-ciel de félicité. Tout va si vite et si bien. Déjà le retour et les choses continuent leurs caprices. Des grèves, des machines en panne … de l’avion jusqu’à la passerelle qui se bloque pour une brutale prise de conscience : qu’est-ce que l’homme face à la machine ? RIEN.
RIEN ? Et toute cette JOIE emmagasinée ? Jamais due aux CHOSES mais au cœur qui bat, aux regards qui s’échangent, aux mots qui se murmurent, aux gestes qui pacifient.
À la mère fière, si fière !
Tout va bien assure l’Oiseau des iles dans un sourire.
Tout va bien répond Colombine dans un large soupir.
Doucement la vie reprend ses droits ...
La trilogie de Gustave est terminée. Mes ami(e)s me relisent pour les corrections et j'attends le verdict. Mon coeur bat très fort et s'affole même par moments. Gustave, Simon, Pépé Charles, Berthe ... c'est fini ! Le Vide !
Cet après-midi à l'atelier de peinture, je peaufinerai mon rouge-gorge, peut-être sera-t-il sur la couverture de Gustave III ? Si j'ai bien travaillé seulement ...
Et dimanche je m'envole pour quelques jours de vacances avec mon commandant de bord personnel, chouchoutée, câlinée et ... libérée !
Cela ne m'empêche pas de penser à ce qui se passe autour de moi, à tous ces pauvres malheureux migrants qui paient de leur vie un rêve de liberté, tous ces meurtres, ces braquages de bijouterie, les dérèglements climatiques, sans oublier tous ces bobos qui se tapent dans les pattes ... comme des patates ... au lieu de gouverner la France et pour finir ces ex qui racontent leurs déboires avec leur ex...
Tant pis ! Pour une fois je jouerai les égoïstes et je ne vais penser qu'à moi. Merci à vous tous de me supporter !
Ce matin, je voudrais remercier toutes celles et ceux qui m'ont témoigné leur amitié, dans ce moment difficile que je vis. Merci de tout coeur.
Nous avons rejoint rapidement la grande famille et c'est là que nous avons réalisé que le temps a posé ses griffes sur chacun de nous.
Certains avaient terriblement vieilli, certains avaient souffert et souffrent, qui dans une chaise roulante, qui sur sa canne, certains restaient muets et dans le vague l'alzeihmer, d'autres les yeux, le diabète ... Tristesse !
Et il y avait les autres, ceux qui ont grandi et qu'on ne reconnait pas, ceux qui renouvellent les générations, ceux qui sont entrés fraîchement dans la grande maison et qu'on n'a pas eu encore le temps de rencontrer, ceux qui sont plein de sollicitude envers les aînés... Richesse !
Il faisait très beau, malgré la pluie annoncée. Il faisait chaud au coeur de nous retrouver malgré les circonstances attristantes.
La note positive, la petite soeur nous a ouvert les yeux, nous a secoués et en partant nous a envoyé son message d'amour : "gardez le contact, n'attendez pas les circonstances extrêmes pour vous retrouver". Promis nous le ferons.
Encore merci et que la vie continue !
« Chacun a ses propres instants de bonheur, il s’agit simplement d’en multiplier la conscience et les occasions ». Albert Memmi
Avec les tous derniers événements que vous connaissez déjà, je n’ai pas eu le cœur de vous faire partager mon beau cadeau reçu ce jeudi. Et pourtant je le dois à mes amis et à « Gustave » et « pépé Charles ». La vie continue…
Mon ami Éric des « 8plumes » de l’express.com, dans une belle chronique, a rendu hommage à « Lettre à pépé Charles » mais pas seulement.
Avec sa délicatesse qu’on lui connaît, il a aussi tenu à parler de notre amitié, de notre merveilleuse rencontre chez moi, à Saint Raphaël, au pied de Gustave, dans un bonheur collectif, dans un partage émotionnel et tellement amical … que je n’oublierai jamais.
Écrire c’est un bonheur solitaire, c’est un corps à corps avec la plume qui parfois n’en fait qu’à sa tête, c’est des souvenirs qui se bousculent et qui empiètent sur tout le reste, c’est du rêve, du soleil, des bourrasques balayées par le vent bienfaiteur, c’est un besoin, c’est une secousse et c’est un incroyable BONHEUR quand on est bien reçu, bien compris. C’est tout ça avec Éric en prime.