Noël avant l'heure !
14/11/2013 10:37 par ninanet
Hier mes livres sont bien arrivés ... Belle émotion de le feuilleter, de me dire que je pourrais le présenter durant ces trois jours aux salons de Toulon et Marseille.
Ce matin, journée des scolaires à la Fête du livre de Toulon. Très bel accueil de "Charles et Aurélien". Je sens que bon nombre de ces jeunes vont commencer "Charles et Aurélien" par la fin du livre. Le rêve continu.
Encore merci à vous toutes et tous qui m'avez encouragée à publier le troisième volet de la trilogie "Gustave".
« Les choses les plus attendues arrivent souvent par surprise »
de Pierre Lemaître
Par le plus grand des hasards de la programmation, je reçois ce matin cette citation.
Ce matin je suis impatiente comme une gamine de six ans qui attend son cadeau de Noël.
« Charles et Aurélien » devrait arriver aujourd’hui.
Après l’écriture où l’auteur est seul et se gère avec tout le stress dont il est capable et dont il ne peut se défaire,
Après les relectures dont l’auteur ne peut se passer (l’œil amical, extérieur et professionnel des relectrices/teurs est un puissant baume apaisant, une remise en confiance),
Après le travail de mise en page, de recherche de couverture, de recherche de titre,
Après l’envoi chez l’imprimeur, le premier BAT (bon à tirer) qui n’est jamais le bon, ce serait trop facile (et oui, je suis l’artisan de A à Z de mon sixième roman).
Arrive le jour J avec son heure de vérité.
Comment passer le temps dans cette attente ? À surveiller furtivement et régulièrement à la fenêtre … l’arrivée du livreur.
Serais-je surprise lorsqu’il sera enfin là ? Sûrement !
« L’oiseau en cage rêvera des nuages. Proverbe japonais
Ce matin je reçois un commentaire de Nadine, une blogueuse de Vip-blog qui m’inspire cette chronique. En toute modestie et surtout en toute sérénité.
Lorsque l’auteur entre en écriture, il est animé par une peur indicible qui se transforme peu à peu en un sentiment de solitude inéluctable. Un enfermement sur soi.
Il se sent seul, livré à lui-même. Tout ce qui gravite autour de lui n’existe plus. Il s’enferme dans sa tour.
Il ignore ce que sa plume va lui réserver comme surprises.
Viendront ensuite ses questionnements, sa propre analyse, parce qu’il est habité d’un trouble, d’une angoisse, de doutes. Le stress !
Il écrit, je dirais presque rageusement, sans aucune maîtrise sur sa pensée. Il aligne ses mots sans malice, il anime ses personnages avec toute son ardeur. Il est soudain pressé.
Vite avant que l’inspiration ne s’envole. Vite avant que le fil de l’histoire ne lui échappe. Vite avant qu’…
Avant quoi ? Il ne sait plus…
Trop tard, s’est-il trahi ? Va-t-il trahir à son tour ?
La plume n’a rien censuré. Ce n’est pas son rôle. Bien au contraire. Elle est allée chercher loin, très loin. Parfois encore plus loin. Elle dépose ses vérités, pêle-mêle, sans discernement, sans tri, sans complaisance.
La relecture est difficile car il se sent projeté dans l’autre dimension, celle refoulée, volontairement oubliée, délibérément ignorée, voire manifestement insupportée.
Alors biffer ce qui pourrait être essentiel … essentiel pour qui ? Pourquoi ?
Sa tour n’est plus qu’une cage posée sur un bac à sable où il ne peut plus jouer.
Et c‘est là qu’intervient la solitude. SA solitude qui n’est autre qu’un corps à corps avec SA réalité, quand l’écriture n’était qu’un chemin de rêveries.
Et c’est là le sentiment de solitude de l’auteur : être enfermé dans sa cage et rêver des nuages !
Les vendredi 15 et samedi 16/11 de 9h à 13h ainsi que dimanche 17/11 de 9h à 18h je dédicacerai ma trilogie "Gustave" à la Fête départementale de Toulon.
Le samedi 16/11 de 13h30 à 18h je dédicacerai à Marseille au Carré Littéraire Centre Bourse.
Cela va être un peu dur de "jongler" d'un salon à l'autre dans ces trois journées importantes mais quand on aime ... On aime !
Je le dois à pépé Charles, Simon, Aurélien, Berthe et bien sûr à Chaton.
Je vous remercie par avance de vos visites et pour celles et ceux qui ne pourront pas se déplacer, faute de temps et d'éloignement, bien évidemment comme d'habitude je vous raconterai mes "bonheurs".
Bon week-end. Celui-ci je me repose !
"Écrire c'est empoigner sa souffrance, la regarder en face et la clouer sur la croix. Et après, on s'en fout d'être guéri ou pas, on a pris sa revanche" Albert camus
Chaque livre est une bien curieuse histoire.
Curieuse parce qu’elle nous arrive à l’improviste, tape à la porte de notre inconscient et s’installe sans préambule. À l’auteur ensuite de lui dérouler le tapis rouge.
La fenêtre de mon bureau s’ouvre sur une grande terrasse qu’un majestueux chêne ombrage à la belle saison. L’été je regroupe avec bonheur toute ma famille sous son parasol naturel.
Plusieurs nids s’y sont abrités année après année. J’observe, brindille après brindille, l’avancée des travaux, puis l’installation des oiseaux. J’aime suivre leurs va et vient, leurs petits cris accompagnant leurs battements d’ailes. Quelquefois une petite coquille blanche choit au sol, signe de vie, signe d’un nouvel oisillon éclos dans le nid.
Un jour, un bruit bizarre vint attirer mon attention. Qu’était-ce ? J’avais beau chercher, regarder fenêtre grande ouverte. Rien. Juste un lancinant toc, toc, toc. Un bruit sourd et répétitif. J’irais presque jusqu’à dire, agaçant.
De guerre lasse je refermai ma fenêtre et je continuais à mitrailler sur mon clavier.
J’avais presque oublié cet incident lorsqu’un matin, le bruit bizarre se reproduisit. Je levais la tête et vis un oiseau cogner de son bec à la vitre.
Je me levai trop rapidement et mon bel oiseau s’envola, se réfugiant dans son nid là-haut sur le chêne.
Le lendemain matin même scénario. Cette fois je l’observais sans bouger. Il semblait s’amuser. Il voletait, revenait, cognait, repartait dans son nid puis fonçait en cognant à nouveau sur la vitre.
J’ouvris discrètement ma fenêtre, espérant qu'il entrerait mais il préféra rejoindre sa famille, dans son nid bâti dans les bras du chêne.
Plusieurs jours de suite, il renouvela ses joyeuses pitreries.
Ainsi est née l’histoire de « Gustave », le chêne ami de tous !
Cet oiseau, c’est ma revanche. Une si jolie revanche.
En un jour du deux novembre, naissait une jolie poupée
En ce jour du deux novembre, neuf années sont passées
Une belle frimousse aux cheveux blonds et yeux vifs
Fait battre mon cœur dans un tempo admiratif
L’automne s’installe allègrement sur son perchoir
Le bleu du ciel se bat sans relâche contre la grisaille
Les feuilles jaunies jonchent le sol en pagaille,
Le soleil en dilettante brille sans gloire
Toi tu vis l’automne plein été
Mille étoiles dans ton regard
Sur tes lèvres sourire de gaité
Ta joie n’est pas due au hasard
Ma douce fleur aux parfums d’été
Mon soleil en mon cœur réchauffé
Ma lumière en mon regard ébloui
Ma toute belle en ma vie réjouie
Je t'aime - mamie chocolat
Bon anniversaire ma princesse Emma, et ensemble nous allons souhaiter un joyeux anniversaire à d’autres petites filles qui sont nées comme toi le deux novembre.
J’entends déjà des voix qui s’élèvent. C’est injuste ! Oui ce serait injuste d’oublier tous les petits garçons qui fêtent aujourd’hui leur anniversaire, ainsi que toutes les blogueuses et tous les blogueurs.
Faisons la fête tous ensemble !
Très heureux anniversaire.
Je vous présente mon rouge-gorge, le mal-aimé.
Je vous le dis tout de suite et sans état d’âme, je n’en suis pas fière.
Il m’a résisté, il voulait chanter et non être figé sur ma toile.
De plus agrippé sur une branche morte c’est triste. Je lui ai inventé un support. Mauvais choix !
La conclusion, mon esprit n’était pas disponible, trop préoccupé par mes personnages de la trilogie de "Gustave". J’étais leur prisonnière et le rouge-gorge s’est vengé.
On ne peut courir deux lièvres à la fois, mais là c’était un rouge-gorge !
J’adore les oiseaux et je peux passer des heures à les observer voleter et siffloter en toute liberté. Je n’aime pas les voir en cage et j’ai eu envie d’en fixer un sur ma toile et de le garder près de moi dans mon bureau, pour qu’il me tienne compagnie.
Je me suis créé une illusion.
C’est tellement plus beau quand la nature respire, vibre en toute liberté. La liberté c’est important. C’est un passeport pour des jours heureux.
Alors qu’importe si mon rouge-gorge s'est rebellé, "Charles et Aurélien" est chez l’imprimeur et j’ai ainsi retrouvé ma liberté pour une prochaine aventure littéraire.
La quatrième de couverture de "Charles et Aurélien".
La trilogie est terminée !
Quelle curieuse sensation que de se dire « j’ai fini » alors que des mois durant j’ai vécu avec Pépé Charles, Simon, Berthe et les autres.
Ils se sont bien défendus avec leurs mots d’amour empreints de pudeur et d’humour.
L’humour, la meilleure arme de Nano le Clown.
Des jours et des jours je me suis appliquée à retracer ces étincelles de vie.
À présent la trilogie vous appartient.
Elle sera notre lien d'amitié.
Étant donné que "Charles et Aurélien" sera publié pour "une spéciale dédicaces Noël" durant le mois de décembre, ce troisième volet recèle quelques surprises en cadeau. MAGIQUE !
Ces temps-ci je suis moins présente sur notre blog et je voudrais m'en excuser.
J'ai terminé l'écriture du troisième volet de la trilogie de "Gustave".
J'ai grand plaisir à vous donner la primeur de la première de couverture.
Celles et ceux qui ont lu les deux premiers tomes comprendront pourquoi j'ai voulu que Chaton soit à l'honneur. Chaton le bienheureux !
Demain je vous présenterai la quatrième de couverture. Je pense qu'elle sera finalisée.
Cette trilogie a eu un effet magique sur ma nouvelle vie d'auteur et j'en suis très touchée.
Très belle journée dimanche à Tourrettes. C'était la fête des ARTS, des plantes, aux peintures, aux livres et aux sculptures. Toutes les prévisions météorologiques des chaînes de télévision et autres sources annonçaient du vent et de la pluie.
Que nenni !!! "Gustave" avait veillé au grain.
Ce petit salon avait quelque chose de magique, il regroupait des peintres, des sculpteurs et des auteurs dans une belle salle lumineuse. L'an dernier déjà j'avais éprouvé un sentiment de plénitude dans cette ambiance colorée et chaleureuse. Le plaisir d'être une artiste au milieu d'autres artistes.
Irène Geay, journaliste, organisatrice événementielle, accompagnée de Dominique nous a reçus avec "l'intelligence du coeur", du café au repas du midi et au goûter de 16h.
Je voudrais remercier Michel Coulomb et sa perruche, Guy et son épouse, Mario et Valérie, Henri et Carmen, Handan La Hollandaise de 82 ans en pleine forme, Françoise et Gérard et bien d'autres qui nous ont écoutés, et qui sont repartis nos livres sous le bras et le sourire aux lèvres.
Mention particulière pour Michel que j'ai rencontré pour la première fois et qui dit me lire tous les jours soit sur facebook soit sur mon blog "Je sais tout de vous, de vos écrits et de vos déplacements". Il est venu spécialement pour me rencontrer et discuter de mes livres. j'ai vraiment été très touchée. Comme un autre lecteur, dont je ne me souviens plus du prénom, rencontré l'an dernier, et qui m'a dit : "je vous aurai reconnue n'importe où, j'ai aimé votre livre, il est très bien écrit mais je ne savais pas que c'était un règlement de compte" (Retourne de là où tu viens). Autour du café et de la brioche, nous en avons débattu. Un pur bonheur !
Les peintres ont également été bien perçus. Quelques beaux tableaux ont trouvé d'heureux preneurs. La sympathie s'est franchement installée parmi nous et le collectif d'artistes CABOCH'ARTS m'a invitée à participer à leur prochaine exposition.
C'est tellement simple d'être heureux. Merci à toutes et tous qui m'encouragez.