saute encore !

26/01/2014 10:20 par ninanet

  •  saute encore !

    saute encore !

    26/01/2014 10:20 par ninanet

la petite fille applaudit !

reviens!

26/01/2014 10:18 par ninanet

  • reviens!

    reviens!

    26/01/2014 10:18 par ninanet

tendre et coquin dauphin.


Guillaume Gallienne

20/01/2014 22:52 par ninanet

« Les garçons et Guillaume, à table »

Ce film, je mourrais d’envie de le voir et c’est fait.

Il pleut depuis plusieurs jours, on déprime averse et une séance de cinéma ne pourrait que nous apporter un peu de sérénité. RDV est pris avec mon amie Claire.

Nous nous sommes installées confortablement dans une salle au quart remplie. Un lundi à 13h50, forcément … Ainsi nous n’aurons pas à supporter les grincements de dents sur les pop corn, les bonbons déshabillés de leur emballage cristallin et suçotés bruyamment ou les coca pétillant bus à la paille avec des sonorités étranges.

Égoïstement, nous papotons en attendant le démarrage du film. Tant de choses à se raconter, puis brusquement la salle se tait, nous aussi.

Dès le départ Guillaume Gallienne crève l’écran et d’un ton un peu monocorde il présente sa mère… Cette mère qu’il aime pardessus tout, au point de vouloir lui ressembler, lui faire plaisir, l’imiter, lui plaire. Et tout le quiproquo vient de là. Elle voulait une fille et par amour pour elle, il a joué le jeu en détruisant peu à peu ses repères… jusqu’au jour où…

On connaissait le thème, avions vu plusieurs fois la bande annonce, donc on s’était dit qu’on allait en savoir un peu plus sur ce Guillaume Gallienne.
Diantre ! La surprise est de taille !

Je dis toujours que l’humour permet de mieux faire passer les messages, mais là c’est époustouflant !

Et le pire c’est que nous avons ri sans gêne. Là où nous aurions dû être un peu envahies par notre pudeur eh bien nous riions encore plus allègrement. Le ridicule joué avec quel  tact !

La performance d’acteur de Guillaume Gallienne, tour à tour Maman et Guillaume, les vérités qui se dévoilent dans un sentiment de détresse, de panique dans une quête d’identité nous subjuguent. Petit à petit comme dans un jeu de dames, il avance les pions, tantôt noirs, tantôt blancs. On est troublé. Le personnage est sympathique car de victime il passe à celui de gagnant. Et la mère, comme toute mère, s’effacera avec tendresse.

Souvenez-vous, j’avais écrit une chronique sur la folie. Indéniablement, cet acteur est fou, c’est ce qui fait son immense talent.

Un coup de pouce !

19/01/2014 21:51 par ninanet

Je viens de recevoir un message de Fabien un auteur, venu en visiteur lors du premier salon du livre au Beausset.

Il a eu un coup de coeur pour mon roman "retourne de là où tu viens" et sans même me connaître me l'a fait dédicacer. J'ignorais totalement qu'il était chroniqueur et il m'a fait la belle surprise de m'offrir une belle chronique sur son site "lueurs mortes". Il écrit des SF.

Ce soir je reçois un petit sondage à remplir pour l'aider à l'ouverture d'une librairie dans notre région. Faites-moi l'amitié de lui répondre en cliquant sur le lien joint. Je vous promets cela prend à peine 1 à 2 minutes. L'initiative d'entreprendre de Fabien mérite notre chaîne d'amitié. Merci pour Fabien.

https://www.sondageonline.com/s/1b97007

La folie, c'est quoi ?

18/01/2014 19:42 par ninanet

  • La folie, c'est quoi ?

    La folie, c'est quoi ?

    18/01/2014 19:42 par ninanet

« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. de Samuel Beckett

 

À chacun sa folie bien évidemment. À chacun son degré de folie. À chacun son droit à la folie. La folie a-t-elle des devoirs ?

C’est quoi au juste la folie ?

C’est quoi le contraire de la folie ? Est-ce le contraire de l’infiniment correct qu’est la sagesse ?

Hélas, mille fois hélas, la sagesse cache aussi sa part de folie.

Ne faut-il pas être un peu fou pour accepter d’être sage à un moment où l'on est persuadé que cette sagesse n’est pas innocente. Que le cours d’eau suit son cours naturel dans l’attente inconsciente de sa confrontation avec des précipitations qui défiera le temps et les lois de la nature ? Qu’elle arrive à point nommé… À point nommé pourquoi ? Pour qui ? Comment ?

Là la panique est sévère et le doute cruel.

Roger-Pol Droit, philosophe, écrit « nous sommes tous des détraqués intelligents ». Il dit également lorsqu’on l’interroge sur la recherche du bonheur continu « Pour commencer à vivre pleinement et à être un peu moins fou ou un peu plus sage, il faut accepter qu’il n’y ait pas moyen de se défaire des moments sombres de l’existence ».

Voilà nous y sommes. La folie passéiste qui tient en laisse notre folie définitive ?

Mais dans toutes les folies il n’y a pas de règles précises ou concises qui détermineraient « quand ça commence, quand ça se termine ». La folie est imperfectible et irrationnelle.

La folie impose juste l’envie de se surpasser, d’étonner, de séduire, de choquer voire de décevoir ou d’émouvoir… D’oser !

D’oser sa folie, d’en jouer, d’en rire, d’en pleurer, d’en crever parfois.

Ëtre fou c’est être vivant !

Mes livres, ma folie.

 

Charles et Aurélien

12/01/2014 16:31 par ninanet

  • Charles et Aurélien

    Charles et Aurélien

    12/01/2014 16:31 par ninanet

L’Écritoire des Muses est un site de chroniques littéraires dont le nom à lui tout seul fait rêver.

Et lorsqu’Annie Forest chronique avec talent et générosité  le troisième volet de ma trilogie « Charles et Aurélien », voici ce que cela donne (en quelques courts extraits) :

 

« Après Gustave (1), vieux chêne, unique ami et confident de Charles, véritable personnage du roman éponyme d’Annette Lellouche, La lettre à pépé Charles (2) évoque la rencontre positivement bouleversante entre Charles, un ancien cordonnier veuf et solitaire et son petit fils Simon. Dans son troisième ouvrage, Charles et Aurélien, Annette Lellouche  donne une suite tout à la fois émouvante et humoristique à la vie de cette famille pendant longtemps désunie, plongée dans la souffrance de la séparation »…

«L’écriture d’Annette Lellouche  est nourrie de réalité et de poésie » …

« Comme toujours, les ouvrages d’Annette Lellouche sont un hymne à la Vie et à la générosité humaine »…

 

Si vous avez envie de lire l'intégralité de la chronique :

http://lecritoiredesmuses.hautetfort.com/archive/2014/01/11/charles-et-aurelien-5269379.html

 

 

Du courage !

11/01/2014 14:59 par ninanet

"N'attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites. Décide de vouloir ce qui arrive... et tu seras heureux." de Epictète

 

« Décide de vouloir ce qui arrive » dit Epictète…

Est-ce si simple que cela ?

Bien sûr pour les événements du plaisir au quotidien on peut décider.  Justement parce qu’ils sont simples de réalisation et de prises de décisions.

 

J’avais pris quelques résolutions en ce début d’année, comme d’aller plus régulièrement au cinéma, histoire de me détacher un peu de l’emprise de mes livres. On peut adorer le caramel et avoir pitié de ses dents, n’est-ce pas ? Facile me direz-vous ? Bien sûr ! Surtout lorsqu’on a une amie comme Mia Chiara. Elle est tout le temps en mouvement. Elle a toujours un but de sortie, une pièce de théâtre dans la poche, un lieu à visiter. Même boire un café au Mac Do, au milieu d’ados qui nous fustigent de regards goguenards ou crient et s’injurient, prend des allures de fête. Et là, elle m’entraîne au 17ème Festival du Court Métrage à Fréjus. Dans le magnifique Théâtre du Forum où il se passe régulièrement quelque chose. Banco ! Nous nous retrouvons dans le hall, elle m’attendait, déjà munie des billets d’entrée, du programme, des fiches de vote pour la sélection officielle… Organisée pile poil… Moi j’arrive essoufflée, j’avais eu du mal à me garer… Mais pas en retard… pile poil à l’heure.

Au programme, une sélection de six courts métrages avec pour thème « Pourquoi pas ?» et une seconde de 8 courts métrages en thème libre. Première réaction les courts métrages étaient plus ou moins longs, donc tout de suite nous avons trouvé cela inéquitable… OK, nous n’étions pas là pour polémiquer mais pour prendre du bon temps. Nous avons ri, nous avons été émues, nous avons détesté, et nous n’avons pas opté pour les mêmes choix. À chacune sa subtilité, sa sensibilité, son vécu… Et tu seras heureux … poursuit Epictète. Avec Claire il ne peut en être autrement.

 

Est-ce si simple que cela ?

Et pour les événements existentiels, il suffirait de vouloir ce qui arrive… pour être heureux ? Pour cela, il faudrait ignorer que nous sommes redevables de notre Destin. Une minuscule voix contradictoire s’élève de nulle part…  "Chacun d'entre nous écrit sa propre histoire".

 

Pour être tout à fait honnête, pour décider de vouloir ce qui arrive Il faut du courage, beaucoup de courage. Et une part d'égoïsme !

 

 

Que nenni ! Point de Fanny

08/01/2014 16:22 par ninanet

« L’écrivain est une sorte de voyant émerveillé » André Pieyre de Mandiargues

 

En ce début d’année, déjà une semaine s’est fracassée dans un emballement médiatique… Les guerres intestines, les chutes intempestives, les querelles de clocher, les inondations, la neige à l’autre bout du monde…

Les résolutions prises s’effritent. Tout va trop vite. Après les cadeaux de Noël, la galette des rois, les soldes, le blanc… Au secours nous allons nous retrouver à Pâques sans avoir pris le temps de souffler.

Doucement ! j’ai envie de dire… C'est certain que venant de moi cela peut paraître bizarre.

J’ai pris quelques résolutions, comme tout un chacun en ce début d’année, celles de vivre une année 2014 plus en adéquation avec mes envies tout en me libérant de l'emprise de mes livres. Ils se débrouillent bien tout seuls à présent. Mieux ils s'exportent avec insolence, Brésil, Hollande, Belgique, États Unis... Ainsi, première résolution, retrouver les salles obscures que j’avais désertées en cette année 2013… littérature oblige.

Donc l’occasion se présente avec la sortie du film de Fanny Ardant « Cadences obstinées ».

Que nenni ! Le film de Fanny Ardant n’est pas au programme à St Raphaël.

Comment est-ce possible, alors qu’à St Raphaël nous avons un magnifique complexe cinématographique avec sept salles,  qu’on boude un film français tourné par une femme aussi courageuse que Fanny Ardant, car la morosité ambiante et les difficultés financières n’incitent pas vraiment à l’investissement ? Encore une histoire de gros sous me direz-vous. Et vous n’auriez sûrement pas tort.

Dommage !

 

Mais comme je veux tenir au moins une résolution de toutes celles prises pour cette année,  (je suis exigeante, gourmande, empressée, obstinée, passionnée… enfin j’ai tous les défauts de la terre mais j’assume avec le sourire) j’irai voir un autre film avec Guillaume Gallienne que j’aime beaucoup : soit « YSL » soit « Les garçons et Guillaume, à table ».

Serais-je émerveillée ? À demain.

Elle nous revient !

05/01/2014 23:11 par ninanet

Elle nous revient ! Plus belle que jamais. Plus troublante et plus charmeuse ! Plus, plus plus !

Bien sûr, elle n'est pas née dans le 9-3 mais à Monaco. Son camarade de jeux c'était le Prince de Monaco. Je ne crois pas que ce soit la clé de sa personnalité, de ses succès mais plutôt Sa classe, Sa voix suave, Ses dents qui éclairent ses lèvres quand elles bougent (une  boite à bijoux avec dedans des nacres), Son regard profond, Son corps qui ondule sans presque bouger. Elle est sublime, c'est tout !

Vous l'avez compris cette étoile me fascine. Je n'ai pas besoin de la nommer, je suis sûre que vous l'avez reconnue. Fanny Ardant. Une folle animée d'une douce folie, passionnée démesurément, obsessionnelle jusqu'au boutiste, mélancolique d'où sa profondeur. Une amoureuse qui avoue, elle la pudique, qu'elle est plus remords que regrets. Tout ceci fait d'elle une femme d'exception dans un jeu d'actrice exceptionnel.

Je l'avais découverte dans "la femme d'à côté" et depuis je n'ai jamais rien raté de Fanny.

Elle nous revient comme metteur en scène et son film "d'amour" bien sûr, "Cadences obstinées" sort mercredi 8 Mars. Avec mon amie Claire nous retrouverons le chemin des salles obscures. J'ai bien évidemment prévu les kleenex.

Nous en reparlerons.

Une unité de plus

01/01/2014 15:55 par ninanet

« La sagesse suprême est d’avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre du regard tandis qu’on les poursuit » de William Faulkner

 

Aujourd’hui une nouvelle année s’affiche avec insolence sur le nouveau calendrier. Juste une unité de plus. Une unité pour trois cent soixante cinq journées à vivre, chiffres immuables.

Un nouvel agenda à remplir le cœur battant de rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte.

Une nouvelle éphéméride qui se laissera effeuiller avec coquetterie, tremblant sous les doigts du Seigneur Temps qui s’écoule inflexible.

Le balancier de l’horloge dodeline de la tête sans vertige, les heures s’égrènent inlassablement, les unes paraissant interminables dans l’attente et les autres fulgurantes dans le bonheur.

 

Qu’est-ce que cela a de bien nouveau ?

 

Un regard nouveau sur cette nouvelle année, avec son unité de plus ?

Va-t-elle répondre à nos attentes ?

Pourquoi chercher à le savoir ?

Pourquoi cette impatience ?

Vivons-la posément avec ses belles surprises quotidiennes, ses promesses, ses sages attentes… contre toute attente.

Vivons-la avec nos rêves les plus fous…

Sans rêves il n’y a pas d’espoir !

Alors sagesse suprême pour des rêves les plus grands sans les perdre de vue et les réaliser ? Je suis ton obligée Année 2014 !

 

Bonne année 2014 à vous toutes et tous et merci de tout coeur pour votre fidélité, votre amitié et votre générosité.

 

PS : cette chronique vient d’être écrite, rythmée par les violons de l’Orchestre philharmonique de Vienne, et dirigée par la baguette magique de Daniel Barenboïm, Citoyen du Monde.

Encore sous le charme de la musique divine des Strauss père et fils, m’arrive comme dans une autre vie la voix de Johnny. « Que je t’aime » suivi de « qu’on me donne l’envie ».

Bons signes pour une année de paix, de respect, d’amour, d’émotion et de rêves.