Le défi !
18/02/2014 21:11 par ninanet
« Françoise Sagan disait, " ECRIRE C EST HURLER EN SILENCE "
"Ose rêver. Ose essayer. Ose te tromper. ose avoir du succès. Vas-y. Je te lance un défi !
de Kingsley Ward
Ces deux citations se complètent bien !
Écrire demande beaucoup de concentration, d’abnégation, de réflexions.
Seul face à toutes les pages que l’auteur remplit avec application, il ne réfléchit pas.
Il obéit d'instinct à sa plume qui telle une petite souris grignote l'espace afin que rien ne s’efface.
La relecture est douloureuse. L’émotion est vivace. Ce que l’on avait cru oublié, honni, apparaît soudain dans toute sa violence, dans toute sa vérité crue. Que faire alors ?
Effacer ou continuer ?
Effacer serait se renier.
Continuer … Il faut oser !
Tous les jours pour continuer il faut accepter le défi lancé ! Pour défaire ses chaines et se sentir libre ! Cela vaut bien toutes les audaces !
Et pour cela il faut reprendre la route des rencontres, des dédicaces, des sourires échangés et des amitiés créées.
Je dédicacerai de 10h à 18h le troisième volet de ma trilogie provençale « Charles et Aurélien » dans le salon en « live » des Cultura pour leur deuxième édition. (La première édition en 2013 a été un véritable succès pour « Gustave » ) :
Samedi 22/2/14 au Cultura de Cannes-Mandelieu
Dimanche 2/3/14 au Cultura de Marseille Plan de Campagne
Samedi 15/3/14 au Cultura de Puget sur Argens
À l’occasion de la Journée de la Femme, le 8/3/14 à partir de 16h, je suis l’invitée d’honneur aux « rencontres poétiques » de l’Association Provence Poésie à Aubagne.
Samedi 12/4/14 de 9h à 18h, Fête du livre à Gréasque. Très belle manifestation littéraire. Accueil festif et chaleureux..
Samedi 19/4/14 de 9h à 12h, à la Librairie Presse de Boulouris-St Raphaël. C’est toujours un bonheur de dédicacer dans ma ville qui m’a faite !
Samedi 26/4/14 de 11h à 18h à la Librairie Charlemagne à Toulon – Salon du livre des Librairies Indépendantes.
"Il est d'étranges soirs où les fleurs ont une âme" de Albert Samain
Combien aujourd’hui ne fêteront pas la Saint Valentin pour diverses raisons :
- Fête commerciale, pas question ! Facile !
- Noël a déjà été fêté, les anniversaires, ça suffit !
- Faute d’amoureux ou d’amoureuse ! C’est le plus triste…
- Faute de moyens, encore qu’offrir juste une fleur ne ruinera jamais personne !
Combien n’auront rien ? Peu importe. Ce qui compte c’est le cadeau non attendu et qui arrive pour vous donner le sourire.
Je vous offre avec toute mon amitié, mon amour et ma passion cette hampe fleurie peinte pour l’occasion.
Regardez, c’est plein soleil un soir d'orage… comme l’est souvent la Vie.
Approchez-vous, elles sentent bon comme seules les fleurs peuvent vous inonder de leur subtil parfum.
Rapprochez-vous encore un peu et écoutez les jolies paroles d'espoir qu'elles vous chuchotent à l'oreille.
Gardez-les ! Elles sont à vous. Elles dureront longtemps aussi longtemps que durera notre amitié.
Bipolaire m'a envoyé un commentaire à ma précédente chronique, avec la vidéo de cette chanson de Reggiani "Le temps qui reste" que je ne connaissais pas. Je n'ai pas réussi à ouvrir la vidéo et donc à écouter la chanson. Qu'à cela ne tienne, ma curiosité est éveillée et donc je suis allée la découvrir sur youtube.
Trois minutes de pur bonheur, un hymne à la vie avec tout ce qu'elle nous apporte, l'amour, l'amitié, les joies, les peines, la passion, l'envie... de toujours plus.
Il chante "Mon pays c'est la vie... Le temps c'est comme ton pain, gardes-en pour demain... Je l'aime tant le temps qui reste...". Oui Serge, le temps c'est du bon pain à trancher à vif, à mordre à pleines dents. Qu'importe les miettes qui en tomberont comme des larmes, qu'importe la souffrance s'il nous reste le merveilleux souvenir d'un moment fort, d'une pépite de bonheur. Oh combien cela rend la vie supportable !
Combien de temps ...
Merci du partage Bipolaire. Soyez heureux, le bonheur se cherche, se prend et hélas parfois se perd. C'est le jeu... de la VIE !
"L'amour, c'est l'espace et le temps rendus sensibles au coeur" de Marcel Proust
Mon premier cadeau de la Saint Valentin, souvenez-vous je vous en ai parlé il y a juste un an, c’était un livre. Un livre de Guy Des Cars. J’avais dix neuf ans.
Aujourd’hui un demi siècle plus tard, je me remémore une chronique littéraire sur mon livre « Un soir d’été en Sardaigne » de Noann, site de livrogne.com qui a écrit entre autres :
« … Ensuite, je rendrai grâce au talent de conteuse de l’auteur, et à sa façon de développer toute une structure romanesque, dense et, complexe, qui m’a rappelé Guy des Cars, grand romancier populaire, dans un style plus vif… ».
http://livrogne.com/2012/01/un-soir-dete-en-sardaigne-annette-lellouche/
Coïncidence, hasard ou ressenti, Noann ignorait mon attirance pour cet auteur que j’avais lu presque dans son intégralité. Me voir comparée à Guy des Cars m’a soufflée de fierté. M’a-t-il influencée dans mon style romanesque, très certainement.
Et si ce livre reçu comme preuve d’amour il y a cinquante ans était ma Madeleine de Proust ?
L’espace et le temps auraient instrumentalisé mon cœur pour qu’il souffle sur ma plume ? Écrire pour sublimer l’amour dans ce qu’il a de meilleur. La voie m’a été tracée par celui qui savait si bien en parler dans tous ses romans.
L’amour est partout. Pour une fleur, pour un sourire, pour une parole d’amitié, pour un regard, pour un soupir, pour un sourire, il est là sortant droit du cœur. Il prend tout l’espace et tout son temps.
Alors avis à la population. Un geste d’amour à la Saint Valentin, ad vitam aeternam, tous les cœurs en resteront sensibles.
« Charles et Aurélien » a touché le cœur de Céleste la chroniqueuse littéraire de livrogne.com
Bonjour Annette,
Un petit passage ici pour vous dire combien j'ai été ravie de découvrir le dernier volet de votre trilogie.
Je tiens encore à vous remercier pour ce dernier opus qui m'est parvenu aux premiers jours de l'an neuf, un très beau cadeau donc. Ce livre habillé d’une magnifique couverture – ma préférée des trois volets – donnait déjà un avant-goût du contenu… Un chat sur un banc au pied d’un chêne majestueux et en arrière plan une belle bâtisse provençale en pleine nature. On sent immédiatement les parfums qui exhalent de cette suite tant attendue, mélange de lavande et de garrigue. Et dès les premières pages, j'ai retrouvé avec bonheur l'atmosphère des deux premiers récits et me suis laissée porter par cette farandole d’amour et d’émotion.
Très beaux messages ici encore à travers des personnages toujours aussi touchants à la recherche d'une paix intérieure, éprouvant le besoin de lever les non-dits et les secrets enfouis jadis. Une belle apologie de la vie, de l'amour de l'homme et des animaux, un voyage dans les tréfonds de l'âme. L'écriture danse et virevolte au son des criquets et du bruissement des feuillages. Une belle promenade dans les cœurs qui s'entrechoquent puis s'arc-boutent en harmonie, entre passé et présent. Aussi une belle évocation de la famille à travers les yeux d'enfant et d'adulte, une recherche de tous les instants d'un meilleur, de lendemains ou tout le monde est réuni enfin.
De tout cœur, je vous félicite pour ce roman tout en couleurs et en parfums de Provence, baigné d'amour, d'émotion et de vérité. Un ravissement. Dois-je également ajouter que les dessins qui ornent ce livre sont magnifiques.
Merci Céleste.
Lire l'article de Céleste sur le blog de livrogne.com
http://livrogne.com/2014/02/charles-et-aurelien-annette-lellouche/
« 12 years a slave »
Les critiques sont unanimes :
« Excellent film, il va rafler tous les oscars » .
« Ce film n’est pas un film de plus sur l’esclavage ». Là je m’inscris en faux !
« Salmon se bat pour rester en vie et garder sa dignité ». Qu’on m’explique !
Cet A.M. avec mon amie Claire, nous sommes allées voir ce film. Il pleuvait dehors mais il n’a pas plu dedans. Nous n’avons pas aimé mais pas du tout aimé ce film.
Film à grand spectacle qui dure 2h 13’, d’une dureté extrême.
En une heure on aurait pu résumer l’histoire de cet homme noir, violoniste, cultivé, libre, enlevé et vendu comme esclave. On nous montre et remontre les dos marbrés sous les coups, les cris et les pleurs, les champs de coton. Du déjà vu XXXX fois.
On nous dit qu’il se bat pour garder sa dignité. Je n’ai pas trouvé à quel moment il se bat pour garder sa dignité. Il fait comme tout homme pris dans la tourmente, il obéit aux ordres les plus cruels, il manie le fouet sur une pauvre fille noire et il réussit à s’en sortir grâce à la complicité d’un blanc qui était un abolitionniste de l’esclavage. Il laisse derrière lui tous ses compagnons d’infortune qui ont dû probablement subir après son départ les représailles du maître esclavagiste ignoble.
Après dans le générique, on nous dit qu’il a fait ceci, cela… après oui. Mais pas pendant.
Si on veut résumer ce film, on dira que l’être humain est dépeint sous ses pires instincts, prêt à tout pour s’en sortir, comme ce blanc ivrogne qui jure sur son honneur pour aider l’esclave et qui aussitôt le trahit pour retrouver son poste de contremaître. Comme cet esclavagiste qui n’a plus aucune morale, morale contre laquelle il se bat bien en vain, ses bas instincts sont les plus forts. Comme la Maîtresse lâche et jalouse des agissements de son mari, se venge avec beaucoup de hargne sur une pauvre noire qui subit les assauts amoureux du maître.
Noir c’est noir… il n’y a plus d’espoir.
C’est un film sans espoir sur la nature humaine.
« Le découragement est la mort morale » de François de La Rochefoucauld
Tous les journaux, les magazines affichent des slogans prometteurs sur le bonheur.
En première page de couverture de ELLE, cette semaine, « Le bonheur une question de méthode ».
Et de nous expliquer « si on ne peut pas décider d’être heureux, on peut s’entraîner pour mieux saisir nos chances de l’être » de Christophe André, Psychiatre et auteur de « Et n’oublie pas d’être heureux ».
Par principe et surtout d’instinct je me méfie de ce genre d’assertion. Je déteste que l’on veuille me guider ou qu’on essaye de transformer ma façon de penser, d’agir, de comprendre… J’aurais l’impression qu’on chercherait à transformer le chat qui rebondit toujours, en une marionnette à qui l’on tire les ficelles inconsidérément.
Je survole l’article et je lis « Nous sommes condamnés à être des intermittents du bonheur … dans nos vies, nous avons droit à des petits morceaux de bonheur qui apparaissent et disparaissent ».
Et là je suis complètement d’accord. Je ne peux concevoir toute une vie, plate, béate en autosatisfaction ou prostrée en désespérance. Dans chaque existence, il y a des hauts et des bas, des jours heureux et des jours tristes, des va et vient du bonheur qui nous laisse exsangues quand il s’en va et nous exalte quand il revient. Tant pis pour les cicatrices.
Je continue à lire : « pour améliorer son niveau de bonheur, on peut faire mille et une petites choses presque dérisoires : sourire, cultiver la gratitude, la gentillesse… Insuffisantes séparément, mais puissantes lorsqu’elles sont associées les unes aux autres ».
Sourire je ne sais faire que ça. Dire merci aussi et être gentille c’est dans ma nature.
Est-ce suffisant pour être heureux ? Non je ne crois pas. Et si le bonheur choisissait ses victimes ? Je ne crois pas non plus.
Il faut avoir envie d’être heureux, il faut se battre pour être heureux, il faut être généreux pour être heureux.
Rire aux larmes ou pleurer à chaudes larmes, tel est le choix inexorable que chaque être humain doit faire s’il veut son content de bonheur !
Il faut lutter pour vivre et surtout pour vivre en harmonie avec soi-même et les autres, grâce à l’amour et à l’amitié, au soleil et à la pluie…
Alors ne cédons jamais la place au découragement !
"L'amour, l'amitié, c'est surtout rire avec l'autre, c'est partager le rire que de s'aimer" de Arletty
Je dédie mon gentil dauphin à tous ceux qui souffrent, qui sont dans la tourmente.
Toi mon gentil dauphin
Donne ta belle énergie
A mon gentil copain
Qui lutte pour sa vie
Saute encore plus haut
Saute et fais le beau
Saute et fais des cabrioles
Saute et fais qu’il rigole
Toi mon gentil dauphin
Réputé pour tes facéties
Offre lui tes jeux malins
Rends lui son droit à la vie
Dans le creux de son oreille
Dis lui qu’il n’a pas son pareil
Pour déclencher nos fous rires
Que ses mots sont des sourires
Surtout dis lui combien on l’aime
mon ami Lauxav s'est amusé à lui faire faire des pirouettes.
quel gentil dauphin !