Amélie
16/03/2014 14:43 par ninanet
« L’écriture est le fruit mûr de la parole qui tombe de l’arbre à palabres »
En ce moment mon arbre à palabres, perd ses feuilles... pour les semer sur mes personnages de mon septième roman en un terreau vivifiant et productif. C'est parti pour une nouvelle aventure.
Aussi me contenterai-je de vous citer Albert Einstein juste pour vous dire que je suis toujours là, que je pense à vous :
"L'imagination est plus importante que le savoir...
La connaissance est limitée alors que l'imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, suscite l'évolution". (Albert EINSTEIN)
Merci monsieur Einstein, je n'ai pas beaucoup de savoir mais de l'imagination à revendre.
"En faisant l'acteur, on devient une espèce d'animal intuitif" de Mathieu Almairic
On peut transposer cette citation pour tous les artistes en général et pour les auteurs en particulier.
Hier journée dédicaces au Cultura de Puget-sur-Argens. Accueil chaleureux comme à l’accoutumée. Bien évidemment je m’y sens tout de suite bien car c’est mon fief. Malgré quelques difficultés d’installation, nous étions quatre auteurs, très vite l’ambiance dynamique l’a emporté.
Dans l’équipe de Cultura, du Directeur du magasin, à la responsable des livres, aux hôtesses et caissières, franchement le sourire et le professionnalisme sont de mise. Je ne fais pas dans « le cirage de pompes ». C’est VRAI ! C’est l’impression que j’avais eue à ma première dédicace ici, des papillons qui virevoltent. J’adore ! Juste une petite faiblesse supplémentaire pour Amélie que vous apercevez sur la photo. Elle est géniale ! Quand les personnes font bien leur travail il faut le souligner haut et fort. J’en profite pour ouvrir une petite parenthèse, merci aux facteurs sans qui nous ne serions rien nous les auteurs. Je m’explique : Dédicacer c’est une chose mais après quand un lecteur a été séduit par un titre et qu’il achète les autres livres par correspondance, il faut les lui expédier. Mercredi dernier une blogueuse m’a envoyé une commande pour la trilogie. Après l’avoir appréciée, elle l’offrait à une amie. J’ai reçu la commande jeudi, j’ai posté les livres jeudi et vendredi l’amie destinataire était heureuse et touchée de son cadeau d’anniversaire. Qui osera dire que la poste fonctionne mal ? 48 h à peine sont passées entre le donneur d’ordre et le bénéficiaire. Et j’aimerais ajouter que cette blogueuse est maman d’un facteur et qu’elle en est très fière ! Merci Facteurs. Je ferme la parenthèse.
Hier dans ce temple de la culture qu’est Cultura, que nous étions loin des rumeurs et de la violence des propos échangés par les médias, les trahisons, les écoutes, les femmes voilées ou violées (au fond même désastre), les Ukrainiens, le boeing disparu ! Rien de tout ça.
Rien que de l’émotion partagée au fil des échanges, que des regards d’amour, que du soleil dans un ciel des plus sereins. La France que j’aime !
Hier j’ai donc rencontré des enfants merveilleux mais pas que… les mamans et oui les papas aussi les encadraient avec amour et joie de vivre. L’achat des livres se faisaient en toute complicité, un pour maman ou papa, un pour l’enfant.
Yanna, comme Téo, jeune adolescente est partie avec « retourne de là où tu viens » et en rentrant hier soir je lisais déjà son mail de sympathie. Ma fatigue s’est estompée d’un seul coup. Yanna je t’embrasse.
Émilie m’a embrassée en repartant. Une petite fille adorable, des yeux bleu agate, un brin espiègle, curieuse et admirative de mes peintures, intelligente, souriante, étonnante ! Sa maman est à l’écoute, elle a même pris un livre qu’Émilie voulait impérativement offrir à Papi Sylvain. Heureux papi.
Héloïse avec qui j’ai beaucoup échangé. Sa maman lui a conseillé de faire le tour pour être bien sûre de choisir le bon livre. Elle est revenue. Je n’ai même pas eu à lui demander son prénom, je l’avais mémorisé tellement cette petite m’avait touchée.
Antoine n’a rien voulu savoir. Il n’a pas lu les premiers épisodes de la trilogie et est reparti avec le troisième volet… pour les peintures… Très beau regard intelligent.
Anna, dont la grand mère s’appelle Annette, va lire « retourne de là où tu viens », (je suis toujours heureuse quand un(e) adolescent(e) lit mon récit témoignage) et sa maman ma belle histoire d’amour « Un soir d’été en Sardaigne ».
Christine est allée chercher son mari dans les rayons pour lui parler de « Gustave ». Ils habitent à Tourrettes. Il était content du livre et je les apercevais au loin, en train déjà de le feuilleter.
Josyane est repartie avec « Gustave ». Je sais qu’après je lirai les autres m’a-t-elle dit en souriant.
Fanny ne pouvait partir qu’avec « Gustave »…
Et j’ai terminé tard avec Nadège et sa fille Sarah. Très bel échange émouvant. Elles ne lisent pas beaucoup. Sarah lit surtout les livres demandés par sa maîtresse et Nadège n’arrive pas à s’accrocher à un livre. J’espère que « Gustave » et « Un soir d’été en Sardaigne » nous feront nous revoir très bientôt. De plus Sarah voudrait que je vienne dans son école pour présenter mes livres.
Pardon à tous ceux que je ne cite pas, la liste serait trop longue, mais qui m’ont fait l’honneur de m’écouter, de m’encourager ou qui après m’avoir écoutée, ont planté leur regard dans le mien semblant dire « on va te lire mais en cas de déception, on te le fera savoir ». Chaque critique me fera avancer !
L’espace d’une journée j’ai été un animal instinctif pour conseiller et guider sur le choix des lectures. J’ai laissé parler ma passion, j'ai partagé mes rêves et parfois mes redoutables doutes. En toute humilité et avec une joie infinie, je vous remercie toutes et tous qui me faites exister.
Jour nouveau ... Jour tout beau...
Jour Délice... Jour complice...
Jour heureux... Jour valeureux...
Allez courage ma belle ! Voilà ce que je me dis en partant ce matin à la rencontre de toutes celles et ceux qui aiment se promener dans les rayons de Cultura, parler aux auteurs qui seront là pour partager le fruit de leur travail qui ne se fait pas sans angoisse, sans insomnie ... la cafetière pas loin pour toute compagnie.
Salon en live de Cultura à Puget-sur-Argens. J'y vais sereine car c'est mon fief.
Vous venez ?
"La peinture est à fleur de toile, la vie n'est qu'à fleur de peau" de Eugène Fromentin
Ma fierté est grande de la voir figurer sur l'affiche de notre exposition annuelle.
Elle a été choisie parmi plus de cinquante tableaux réalisés par des peintres autrement plus doué(e)s que moi, et qui peignent depuis bien plus longtemps que moi.
Alors pourquoi ? Ma fleur de safran est parait-il "très aérienne"… à fleur de peau !
Je voudrais remercier ma Ville, Saint Raphaël, qui nous offre l'espace, le SRAL, pour nous exprimer, Martine l'animatrice bénévole qui nous donne son temps et ses précieux conseils et toutes mes complices avec qui je passe mes vendredis après midis à peindre dans la bonne humeur et l'esprit de partage.
Si vous passez par là, poussez la porte et venez découvrir nos « fragments de vie », nos aspirations, nos moments de plénitude avec nos pinceaux et nos couleurs, sans oublier les réalisations perles et scrapbooking.
« Éduquer, ce n'est pas remplir des vases mais c'est allumer des feux" de Montaigne
Nous avons choisi, ou plus exactement, Claire avait très envie de voir « Dans l’ombre de Mary ». Je ne savais même pas de quoi il s’agissait, mais notre amitié a cela de magique, que le désir de l’une devient automatiquement le plaisir de l’autre.
Nous voilà donc confortablement installées dans nos fauteuils et comme à l’accoutumée nous papotions, tant de choses à nous raconter. Puis la musique de Mary Poppins nous a agréablement surprises et nous nous sommes laissées emportées par la beauté d’une petite fille aux cheveux blonds bouclés, tombant en cascades sur ses frêles épaules, des yeux magnifiques observant les adultes avec une acuité mêlée d'indulgence. Elle avait tout d'une petite princesse, libre, rêveuse, un brin sauvageonne. Un père qui exalte en elle son imaginaire, un père en fusion totale avec sa fille. Dans un beau décor australien, des poules, des chevaux. Une vie insouciante. Face 1 du décor.
Le rêve m’a tout de suite envahie. Imaginez ! Une auteure, Pamela Travers, est invitée par Walt Disney à participer au script de son roman à succès pour l’adapter au cinéma. Et ce durant vingt ans. Et durant vingt ans elle refuse, puis acculée, sans autres revenus n’écrivant plus, elle part rejoindre Walt Disney et joue la diva exigeante et aigrie.
Je me la jouais à la Miss Pamela Travers, on me suppliait pour que j’accepte qu’on tourne un film d’un de mes romans. On peut rêver ! ça sert à ça le cinéma !
Très vite, du rêve on passe à la réalité qui dévale la colline à la vitesse d'une avalanche. Très vite, elle vous emporte. On découvre qui est Pamela Travers. Dans des allers et retours incessants, on voudrait être la petite fille adorée de son papa, puis on redevient la femme qui revit son enfance, dans des images choc, dans des moments difficiles. On découvre que sa relation fusionnelle avec son père l'a déconnectée de la réalité. Il la fait rêver, il veut qu’elle ait une autre vie que la sienne qui l’insupporte au point de devenir alcoolique. Dans sa faiblesse, il en fait sa complice. Le feu restera longtemps allumé !
Face 2 du décor : le destin diamétralement opposé de Walt Disney. Derrière le faste de la réussite se cache une terrible souffrance. Là aussi le feu a couvé longtemps !
Je n'en dirais pas plus !
L'enfance c'est un plein de TOUT en bien et en mal.
Le bien peut se transformer en mal et le mal en bien. Nous avons tous des "feux allumés" dans notre enfance. Personne ne pourra me dire le contraire.
Après reste à en faire notre chemin de vie...
C’est beau, c’est déchirant, c’est émouvant, c’est subtil, c’est, c’est… d’une poésie !
Je ne suis pas une inconditionnelle de Tom Hanks. Loin s’en faut. Je serais même incapable de citer un de ses films. Mais son rôle il le joue à la perfection.
Par contre Emma Thomson je l’admire beaucoup depuis de nombreux films et elle est belle, et elle joue juste et quand la glace se brise, qu’enfin elle accepte la réalité de son passé, qu'elle repousse les mauvais souvenirs pour n'aborder que les bons, pour positiver et grandir, elle pleure; On pleure avec elle.
Dans ma précédente rubrique j’écrivais que l’adulte se construit dans le terreau de son enfance. Dans ce film, c’est infiniment vrai. Alors on se revisite forcément. Et forcément des bribes de mémoire remontent à la surface. À vous remuer les tripes, forcément !
On passe sa vie à se battre avec ses démons, tous feux allumés, alors qu’il suffit de lâcher prise et de pardonner pour être heureux. C’est la morale du film.
« Aimer, c’est essentiellement vouloir être aimé » de Jacques Lacan
Quoi de pire qu’un Buisson pour cacher la vipère qu’il a nourri en son sein ?
Quoi de pire que tous ces êtres inhumains qui battent et violent les femmes ?
Quoi de pire que ces enfants qui souffrent du mal d’amour, battus et violentés ?
Quoi de pire que ces populations qui s’entretuent ?
Quoi de pire que ces dictateurs qui ne voient que l’asservissement des autres même s’ils sont frères ?
Ironie du sort, la bourse aura-t-elle raison du plus fort et fera-t-elle taire les armes ?
Et la liste serait longue si je ne m’étais promis de ne jamais parler politique sur ce blogue.
Mais non, aujourd’hui je voudrais vous parler d’Âmour.
Je ne sais faire que ça. Nourrie au biberon d’Amour dès l’âge de cinq ans, tous les W.E. avec ma maman, je lisais les belles histoires d’amour en roman photos sur « Nous Deux »
Quand on sait que l’adulte se construit dans le terreau de son enfance…
Aussi, ce matin je voudrais vous raconter une belle histoire d’amour… comme dans mon roman « Un soir d’été en Sardaigne ». La même ! Un lecteur m’a écrit que c’est "trop beau pour être vrai ». La preuve in vivo !
Déjà deux prénoms qui commencent par la même initiale : M. Dans Amour il y a M !
M comme Macha Méril et M comme Michel Legrand.
Ils se sont aimés il y a une quarantaine d’années à Rio. La ville toujours en fête. Elle a joué l’amour toute sa vie de comédienne et lui l’a composé, l’a chanté.
Ils se sont quittés, perdus de vue, se sont retrouvés, se sont ré aimés. Au fond ils n’ont jamais cessé de s’aimer mais il y avait des barrières. Il faut beaucoup de courage pour les franchir et c’est fait !
Tous les verrous ont sauté et aujourd’hui Macha nous annonce « on se marie » à Rio.
La boucle est bouclée… d’AMOUR !
Elle a soixante douze ans et lui 82. Ils se retrouvent pour ne plus se quitter.
Longue vie à cette belle idylle qui me met en joie ce matin !
Hier après-midi, cinéma avec mon amie Claire : Un été à Osage County
Le choix avait été vite fait, toutes les deux nous adorons les deux actrices principales : Meryl Streep et Julia Roberts. Nous avions vu les bandes annonces, vu et revu les interviews de la grande Meryl Streep et comme je ne rate jamais les films qui évoquent les relations mère-fille (comme d'ailleurs les livres) nous savions à quoi nous en tenir. Là pour le coup nous avons été grandement servies.
Une mère, trois filles, le père suicidé, le cancer, tous les ingrédients sont rassemblés pour des retrouvailles en famille... Et quelle famille ! Explosive telle des obus enterrés durant la guerre éternelle et qui les uns après les autres sont dégoupillés par les non-dits, les secrets lourds à porter ou mal gérés.
De règlements de comptes en rebondissements spectaculaires, de crises en crises, on apprend pourquoi... la haine a envahi tous ces coeurs. Pourquoi cette bile déversée rebondit-elle sur chacun des membres de la famille à des degrés divers ? Nul n'est épargné.
Le jeu des acteurs est époustouflant, criant de vérité. On est pris dans la tourmente, on a mal en même temps qu'eux. On a envie que ça cesse, que tout va s'arranger. Mais on ne peut recoller les morceaux quand il manque l'essentiel : l'amour !
La musique est très douce. Quand Meryl Streep danse en dodelinant de la tête, sur un vieil air d'un disque vinyle, on oublie l'actrice pour ne voir que la mère et on essaye de reconnaître le morceau qu'elle remet inlassablement sur le vieux tourne-disque, son sourire revisite sans nul doute de vieux souvenirs.
Alors me direz-vous, heureuses ? Contentes du choix du film ?
Je n'aurais pas pu en parler dés hier. Il m'a fallu digérer ces tensions, ces déchirements, ces haines. Ce miroir sans tain.
Alors, si vous avez eu une bonne famille, une mère aimante et une enfance heureuse, allez voir ce film. Vous saurez à quoi vous avez échappé.
Si vous avez souffert d'une enfance malheureuse, d'une mère méchante, d'une famille indifférente, allez voir ce film. Vous apprendrez à relativiser et peut-être à comprendre POURQUOI ça n'a pas marché et alors, vous aurez une petite larme au fond des yeux et vous aurez envie de vous dire "finalement il n'y a pas qu'à moi que cela est arrivé".
Je ne résiste pas à vous montrer la fureur du ciel Varois.
Après la grêle de ce matin, le rougeoiement du ciel ce soir !
Que se passa ? Ma que se passa ? Mama Mia...
Ceci dit la vue est magnifique... J'en prends plein les yeux et je me dis c'est peut-être la fête au pays des cieux.
Et vous ? qu'en pensez-vous ?
Preuve par l'image... qu'il faut profiter de l'instant béni !
Dimanche c'était l'été avant l'heure. Ce matin ce sont les giboulées de mars... avant l'heure ! Mais che se passa ? Que se passe-t-il ? La nature s'est déchaînée. Assouvit-elle une vengeance ? Contre qui, contre quoi ?
Le ciel s'est obscurci brusquement rendant obligatoire la lumière dans mon bureau. Sur ma vitre la grêle s'est abattue avec une violence inouïe me faisant redouter de la casse.
Puis comme c'est venu, c'est parti !
Voici ce qu'il en reste. Bonne journée.
"L'instant est béni. Tout le reste est souvenir." de Jim Morrison
Par ce beau dimanche, précédé d'un samedi où le rituel des dédicaces a repris son rythme, sa magie, ses belles rencontres, il en sera ainsi dorénavant de semaine en semaine, de ville en ville, ce qui n'est pas pour me déplaire ...
Par ce beau dimanche où le soleil a déployé ses plus jolis rayons au point de former ce bel arc en ciel ! Déjeuner face à la Marina à Port Fréjus dans un restaurant "le Sépia" où le "tout fait maison" a séduit nos palais. Un pur bonheur !
Par ce beau dimanche de relâche... Plus d'ordinateur, plus de mots à aligner, plus de cerveau à mettre à contribution, plus rien ! Que le moment béni à vivre sans se poser de questions. Sans se dire "pourquoi ni comment" mais juste : Merci !
Par ce beau dimanche de ce mois d'hiver printanier, les mimosas sont en fleurs à outrance, Les palmiers oscillent sous la caresse de l'air parfumé, enivrant de liberté et de provocation. La mer d'un mouvement lascif fait chuchoter les mâts tendus vers le ciel démesurément azur.
La vie on t'aime et on veut te vivre tout de suite dans l'instant béni et pour demain lorsqu'il n'en restera que le souvenir.