Fred Melchior???
09/06/2015 08:24 par ninanet
Tous les jours nous arrivent de tristes nouvelles sur les dérives d'Internet.
Tous les jours des victimes innocentes attentent à leur vie par peur du scandale.
Internet est un outil fabuleux quand on s'en sert à bon escient mais peut être une arme redoutable quand on cherche à nuire.
"Internet et sa magie, Internet et ses dérives".
Hier et toute la nuit j'ai reçu des mails de Fred Melchior avec des vidéos pornographiques. Il laisse entendre que je faisais partie de ces scènes osées.
Qui est ce "gentil" monsieur qui cherche à me salir ? Il se cache derrière un anonymat, on ne voit pas son visage. Bien évidemment ! Ce serait trop simple ! Et pourquoi ? S'ennuie-t-il ? Croie-t-il qu'il pourra me faire chanter ? Me salir ? Il se trompe de cible ! J'ai déjà donné et triomphé de cette vilénie.
Ça m'est arrivé une première fois. Lors d'un concours littéraire, je recevais tous les dimanches soirs des mails d'insultes pour me déstabiliser et m'empêcher de concourir.
C'est ainsi qu'est né "retourne de là où tu viens", mon récit témoignage. Récit drôle pour dédramatiser et à suspense pour découvrir qui envoie ces mails et pourquoi. Non seulement j'ai concouru mais j'ai plus que gagné le concours, j'ai publié sept romans. Alors ???
De plus il est préfacé de Annie Bruel, une grande romancière du Paca et a été élu coup de cœur au salon du Livre prestigieux à Fuveau,
Puis régulièrement je vais au devant des lycéens dans les collèges du Var pour le présenter et essayer de désamorcer des situations difficiles. Le dialogue est une arme pacifique et captivante.
Livre coup de poing pouvant aider des lycéens qui n'osent pas se dévoiler et s'enferment dans la souffrance. Après lecture de "retourne de là où tu viens" ils s'en sortent "libérés" et plus que jamais motivés pour affronter l'adversité.
Voici comment Fred Melchior m'a poussée à écrire cet article et me fera sûrement vendre des livres. Alors mon conseil "d'un mal peut surgir un bien".
Pour toute commande directe : http://a5editions.fr (envoi sous 48h, sans frais).
C'était la deuxième fois que je m'éloignais de ma Provence, du Sud de la France, pour aller dédicacer au salon du livre à Tournus. Plus de cinq cents kilomètres en plein week-end, donc vous l'avez compris, le voyage en voiture n'a pas été une sinécure, malgré une auto confortable et un chauffeur hors pair.
J'ai donc navigué en territoire inconnu. Pas de chants de cigales, pas de murmure du vent parfumé à la lavande, pas d'accent du midi... Pas chez moi... Mais il faut grandir et pour cela bouger.
Force m'a été de constater que d'une région à l'autre le lectorat est différent, les émotions aussi diffèrent. Il m'a fallu m'adapter mais très vite ma passion dominait les premiers regards distants.
Émilie, la première lectrice arrêtée devant mes livres, a éclaté de rire lorsque je lui en ai fait part et tout de suite une sympathie est née dissolvant mes appréhensions.
"Comme chez moi" il y a eu des rencontres très sympathiques, des lectrices à l'écoute de l'auteure Raphaëloise rencontrée pour la première fois, d'enfants adorables tels Adam et Noam, Nina, Mahault, de Gontrand qui ne lit que les policiers écrits par Michel Bussi mais qui est reparti avec "La clé de l'embrouille", c'était "comme à la maison" et je ne vais pas m'en plaindre.
Tout de même "Gustave" n'a pas séduit comme à l'accoutumée, laissant toute la place à "La clé de l'embrouille" et c'est bien là la différence. Ma "clé de l'embrouille" a pris le large et j'en suis ravie.
Prochaines dates de dédicaces du mois de JUIN :
- Samedi 6 de 9h30 à 18h30 à l''espace Culturel de l'Hyper U de SAINT MAXIMIN (83)
- Samedi 13 de 9h à 18h, salon du livre à CAGNES-SUR-MER, 2ème année.
- Dimanche 21 de 9h à 18h au Carré des auteurs régionaux (fontaines et lavoirs en fête) Place de l'église à 84160 CUCURON
- Samedi 27, fête de la Saint Jean à BOULOURIS/ST RAPHAËL, à la Librairie Presse de 9h à 13h
Ne me cherchez pas dans le Var ce Week-end je n'y serai pas.
Je vais aller à la rencontre des Tournusiens et des Tournusiennes, au salon du livre à Tournus. Cellier et réfectoire des Moines, rue Gabriel Jeanton, 71700 Tournus.
- Samedi 30/5 de 14h à 18h je dédicacerai "retourne de là où tu viens" et ma trilogie "Gustave" "Lettre à pépé Charle's" et "Charles et Aurélien"
- puis à la nocturne polar de 18h30 à 20h, "La clé de l'embrouille" sera à la fête puisqu'elle m'a valu d'être invitée au salon.
- Dimanche 31/5 de 10h à 18h,
Le week-end de la fête des mères... rien que pour vous !
"La sagesse suprême est d'avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre du regard tandis qu'on les poursuit" de William Faulkner
Pourquoi écrire ? Pour qui écrire ? Comment écrire et qu'écrire ?
Plusieurs questions qui n'appellent qu'une seule réponse : Parce que !
Parce que comme tout un chacun j'ai un Passé qui a ordonné mon Présent et dirige mon Futur.
Parce que partager c'est apporter à l'autre des mots de soulagements, d'étonnements, d'espoir, et surtout de rêves ! Oui je sais, je suis une grande rêveuse. Je peux rester des heures entières à imaginer des situations merveilleuses, à écouter des oiseaux piailler, à peindre la nature si belle, à inventer des recettes de cuisine. À me répéter inlassablement que la vie est belle, qu'elle vaut la peine d'être vécue. Attention ! Tout n'est pas rose mais, de se le dire alors qu'on le vit déjà, n'avance à rien... et moi je veux avancer ! C'est justement quand le manque s'installe, que l'ambiance est morose, désespérée, incompréhensible qu'il faut raviver ses couleurs. Le jaune du soleil, le bleu du ciel, le rouge du rouge-gorge, le vert du chêne, l'orange de la marguerite, le rose de la pivoine, le noir de la pie. Tout est là sous mes yeux et dans mes sept romans j'ai, à chaque fois, effeuillé une couleur de ma palette. J'ai à chaque fois privilégié le récit de "fragments de vie" avec des rebondissements comme seule la vraie vie peut nous en réserver et avec une fin qui colle au plus près de la réalité.
Parce que c'est ce qu'on attend d'un auteur, de la sincérité, du rêve, du suspense et une fin heureuse.
Et si vous passiez me voir samedi 23 Mai à l'Espace Culturel de Montauroux dans le Var pour continuer notre conversation ? Je vous y attends de 9h à 18h. À DEMAIN.
Vous avez encore largement le temps, mais n'attendez pas trop pour commander LE cadeau pour la fête des mères. Moi c'est fait ! Ma maman 95 ans ne veut pas de livre, elle lit et relit les miens non stop... elle voulait son parfum qu'elle apprécie depuis toujours. Il inondait son oreiller, et celui de mon papa, de son parfum subtil. Elle le recevra dans quelques jours. Merci Internet qui se charge de la livraison.
Et vous ? Pourquoi pas un de mes livres ? Dans mon catalogue, vous en trouverez bien un qu'elle gardera comme livre de chevet.
* "retourne de là où tu viens", histoire vécue. Un fragment de vie où douze femmes se retrouvent dans une école d'écrivains. Le milieu littéraire n'est pas tendre, l'héroïne s'en sort la tête haute et la passion dévorante. Préfacé de Annie Bruel
* "Gustave", "Lettre à pépé Charles", "Charles et Aurélien", une trilogie provençale qui au départ était prévue pour la jeunesse et qui a séduit toutes les générations. On entendrait presque les cigales m'a-t-on dit... Des dialogues truculents et de l'émotion garantie. Le thème : Un petit garçon Simon veut renouer avec sa famille. Il mettra tout en œuvre pour briser le silence et surtout les secrets familiaux bien trop encombrants à son goût. Le commentaire accompagnant une commande du troisième volet de la trilogie qui m'a le plus touchée :
"ce livre est le troisième que je vous commande pour ma grand-mère, qui jusqu'à la découverte de "Gustave", ne lisait jamais de livre. Vos romans lui apportent beaucoup de joies et de réconfort. Pouvez-vous le dédicacer à Huguette, de la part ses petite et arrière petite fille de Draguignan" ?
* "La clé de l'embrouille" un suspense psychologique traité façon polar. Deux femmes courageuses mènent un combat perdu d'avance, pour un résultat plus qu'improbable. Cependant rien ne les arrêtera. Un polar où l'Amour, l'Humour et le Suspense se côtoient allègrement.
Vous pouvez les commander sur le site de http://a5editions.fr. Règlement sécurisé Paypal ou par chèque. Les envois se font sous 48h, dédicace, marque-page et port offerts.
La Nartuby. Les eaux douces du PACA.
Après mon tableau sur le Caramy, voici celui sur la Nartuby.
Une bien belle région que j'ai la chance d'habiter depuis ma vie d'artiste.
Il m'a valu de ne pas exposer cette année avec mon association. Pour réaliser ce tableau, j'ai fait de la résistance, j'ai refusé les retouches qu'on m'imposait pour pouvoir exposer. J'ai refusé tout net. C'est mon tableau et il doit me ressembler.
Ma liberté d'expression picturale vaut toutes les expositions du monde.
Cabocharde ? Mais non ! Il est un âge où on se doit de refuser les compromis, de ne pas dire oui quand on pense non, de créer pour se faire plaisir et non pour plaire aux autres... Cabocharde ? Un peu quand même !
"Je dis que l'avenir c'est du désir, pas de la peur" de Patrice Chéreau
En me réveillant au petit matin, j'ai tout de suite ouvert mes volets pour m'imprégner du paysage paisible qui s'offrait à moi. J'ai plongé mon regard et mon cœur dans ce bleu azuréen immaculé. Dans ce vert profond des arbres qui bruissaient de leur chanson mélodieuse en toute complicité. Des oiseaux libres et heureux voletaient dans un ballet gracieux. S'il m'arrive régulièrement de me poser la question "quel jour sommes-nous" en ce doux matin, je ne me suis pas demandé quelle date nous étions. Je le savais. Forcément ! Forcément ? Non tout naturellement !
Il y a quelques années de cela, naissait une étoile qui longtemps a brillé dans mes jours et mes nuits. Parfois elle s'est ternie mais toujours je l'ai admirée avec mes yeux émerveillés. L'ai-je trop admirée qu'elle a fini par m'aveugler ? Non je ne le crois pas.
Il est des sentiments qui ne s'expliquent pas, ne se partagent pas, ne se commandent pas. Ils se vivent. Point !
En ce petit matin, mille souhaits de bonheur portés par tous ces petits oiseaux, mes compagnons du quotidien, aux natifs du 7 mai.
que l'on aime ou pas le FN, là n'est pas mon propos. Juste m'intéresse le rapport père/fille. Marine as-tu du cœur ?
Tu viens de répudier ton père comme un vieux domestique.
Tu l'as jeté comme tu écraserais d'un talon rageur un moustique
tu n'as sûrement pas mesuré les conséquences
d'un tel geste, d'une telle ingratitude, quelle indécence !
Tu respecteras ton père et ta mère
ordonne la loi de Dieu, tu n'en as que faire.
Après ce long chemin parcouru à ses côtés
tu te dresses face à lui sans aménité.
N'oublie jamais qui t'a faite,
qui t'a repêchée lors de défaites
bon sang ne saurait mentir
il sera toujours là, tu ne peux fuir.
Marine as-tu cœur ?
Libère-toi des vautours qui t'entourent
n'écoute plus leurs conseils sans éveil
sinon tes enfants te rendront la pareille
la morale de l'histoire caracole sans discours
ne laisse pas ce clou s'enfoncer dans ton pied
toute ta vie durant il te fera boiter
car ce père qui a nourri ta légitimité politique
ne saurait mériter ton lynchage médiatique
Marine as-tu du cœur ?
Ton regard noir, tes lèvres pincées
tes mots sont durs, ton cœur fermé
prête à tout, même à cracher sur ton père
certes il n'est pas facile, mais c'est ton repère !
Marine tu n'as pas de cœur !
"La nécessité de rechercher le véritable bonheur est le fondement de notre liberté" de John Locke
Bonheur et Liberté ! Deux mots que je plébiscite comme moteur de vie, que j'ai écrit en lettres rouges en taille XXL dans mon cerveau et que j'utilise à tous crins... depuis peu de temps !
Il m'en a fallu du temps pour décrypter le mode d'emploi, pour y parvenir sans faillir. Pour me débarrasser des considérations qui m'ont été inculquées dés mon plus jeune âge.
"Les : c'est honteux, c'est péché, c'est interdit, c'est grave, c'est mal, c'est pas gentil, c'est pas poli, c'est pas correct... Vous en voulez d'autres ? Les : "dis bonjour, dis au revoir, dis pardon, dis merci, ne triche pas dis la vérité... Ah ne pas tricher et dire la vérité ... comme si je savais faire autrement ! Et en retour ne recevoir que mensonges et trahisons de ceux qui ont été le centre de mon existence !
Apprendre à dire "NON" pour SE dire "OUI". "S'aimer" c'est le seul remède pour "résister".
Le temps a passé et avec lui j'ai grandi. J'ai chaussé mes plus belles bottes de sept lieues et je suis partie sans me retourner, sans réfléchir, sans raisonner, sans compassion, d'un seul coup. N'emportant avec moi que ma seule richesse, celui qui depuis cinquante ans me supporte et me porte. Pendant une belle semaine, seuls le soleil et le vent léger qui caressaient ma peau et me berçaient de leurs doux chants avaient prise sur moi. Seules les petites maisons blanches au bord de la falaise semblaient candides et sereines. Seuls les bons vins, les bons mets, les franches rigolades ont accaparé mon temps de joie de vivre. Le temps n'était là que pour moi, dans ce coin de sable fin et doré où le va et vient incessant de l'eau turquoise caressait les falaises stoïques, où à l'arrivée des pécheurs les mouettes tournoyaient au-dessus de nos têtes en fonçant sur un poisson oublié sur le rivage.
RIEN ne m'a sortie de ce rêve éveillé, pas même une sonnerie stridente en pleine nuit. Pas même un message sournois, comme arrivé là par hasard. RIEN.
Mes impressions sur le Salon de Paris ? Comme si vous y étiez...
Ma première impression ce fut la taille. Gigantesque ! Je connaissais le Parc des expositions pour y être allée en visiteuse, il y a de cela si longtemps... Mais un salon du livre comme ça ? Ouah!!! Je me suis tout de suite dit "Petite fille aux pieds nus tu n'as aucune chance" ? (Celles et ceux qui m'ont lue, comprendront).
J'étais "parquée" dans la zone internationale avec à ma droite des stands fantômes, énormes, froids, clinquants et impersonnels, l'Oman, les Émirats Arabes, la Tunisie, China...avec peu de représentants à l'intérieur. Beaucoup de livres étaient gratuits en anglais et en arabe. Et sur ma gauche des stands de grande taille, bien animés avec présentoirs de petits fascicules gratuits de ... Mangas... Pika Edition... des gadgets distribués comme des casquettes, des lunettes en carton... Mieux une photographe prenait qui voulait pour une photo avec en encadrement les personnages hideux de Pika... (la preuve par l'image avec mon ami Laurent, auteur venu me rendre visite sur le stand). Juste un peu plus loin, il y avait des crêpes et des gaufres, attenant sandwiches et cafés. Il ne manquait que les barbes-à-papa et les pommes d'amour. La foire du Trône ! Là je me suis dit : "Gustave" tu vas te montrer sous ton meilleur jour et donner aux enfants l'envie de te découvrir ! Parce que dans Gustave il y a des pommes d'amour. Et il a fait un sans faute !
- Vendredi, journée rencontre avec les scolaires. Un bon point à l'association CTLire qui a offert un chèque par élève pour acheter le livre de son choix. J'ai vraiment apprécié cette liberté offerte aux enfants qui une fois trouvé leur coup de cœur, repassaient avec la maîtresse qui validait. Certains jeunes (pas des djeuns... ouf) sont revenus le W.E. avec leurs parents, mamies et papis, parfois tonton et tata, qui voulaient me rencontrer et bien sûr, repartaient avec un autre de mes livres. Effet boule de neige...
- Samedi matin a été "squatté" par notre Président. Personne dans les allées. Service d'ordre et cordon de sécurité impressionnants. À 13h je n'avais pas dédicacé un seul livre, mes voisins non plus. Ouf, le calme est revenu et avec lui les lecteurs. En quelques heures on a rattrapé le temps perdu, oui perdu car notre président n'est même pas venu encourager les petites maisons d'édition qui ont payé très cher leurs 3m2 de stand. Il était là pour "se" faire voir ... peuchère !
- Dimanche il y a eu beaucoup de monde, beaucoup de promeneurs, beaucoup de curieux, mais ceux qui s'arrêtaient devant notre stand étaient touchants de gentillesse, nous encourageant à continuer à promouvoir la culture.
Quelles conclusions à tirer de cette "expédition" ?
A) Les points négatifs : (j'ai pour habitude de laisser le meilleur pour la fin).
- Stands trop chers, ce qui a provoqué la désaffection de quelques grandes maisons d'édition comme Grasset, Stock et autres.
- Billets d'entrée à 12 €, trop chers ! Une manifestation qui a pour mission de propager le goût de la lecture et de conserver ses lettres de noblesse à la langue française... Vu le prix des stands, les entrées auraient pu être gratuites... et ainsi drainer plus de lecteurs, qui pour le ticket d'entrée pouvait presque acheter un livre (moyenne des prix de 10 à 19 €).
- De moins en moins de monde dans ce type de manifestation car les salons du livre régionaux sont pléthores, plus chaleureux et les bénévoles qui les animent sont très dévoués. Je ne rate jamais une occasion de les remercier, ce que je fais ici. Merci les bénévoles. Et je ne parle même pas des Espaces Culturels qui poussent comme des pâquerettes (je préfère les fleurs aux champignons) dans toutes les villes et mêmes dans des villages reculés.
- Il semblerait que notre patrimoine foute le camp. J'ai entendu dire que le Salon du Livre de Paris a été vendu cette année à des Américains. Comme par hasard les stands ont subi un régime amincissant mais pour un traitement onéreux augmenté de 25% par rapport à l'an dernier. (À vérifier !). Par contre Toulon a bien été vendu à un Espagnol déjà depuis l'an dernier et cela n'a pas été une réussite. Il a supprimé le vendredi des scolaires et le carré des auteurs Varois alors que le salon est sponsorisé par le Conseil Général du Var... cherchez l'erreur), celui de Toulouse a été vendu à je ne sais plus qui, mais pas à un Français !!!!!!!!!!!!
B) Les points positifs :
- Rencontres avec des journalistes, des bibliothécaires en grand nombre, beaucoup d'enfants, j'adore, des lecteurs venus pour "faire connaissance" après plusieurs échanges virtuels sur les réseaux sociaux. Rencontres également avec des auteurs "amis virtuels". C'est toujours très touchant de se "biser" en vrai au lieu des bisous sur toile sans étoiles.
- Nettement plus de monde que dans un salon régional (malgré tout, beaucoup d'auteurs n'ont rien vendu, il faut savoir se présenter, sourire et "donner envie", ce que nombre d'auteurs ne savent pas faire ou s'y refusent... L'ego ! Un plat bien préparé (nos couvertures) lorsqu'il est présenté par le chef de cuisine vous fait saliver d'avance ! De la passion que diable ! En ce qui me concerne, j'ai gardé ma vitesse de croisière habituelle et les retombées n'ont pas tardé à se manifester.
- Je n'ai pas tout vendu (je suis une optimiste née), mais le score est très honorable et j'ai eu des moments d'émotion intenses qui valent bien la fatigue du déplacement, du bruit et le coût ! Plus un rhume choppé en prime ! Pollution parisienne grave !
- Personne ne m'a parlé du numérique, des tablettes (ce qui arrive fréquemment en Province). Les gens attrapaient les livres avec volupté...
C) Les deux questions qui vous brûlent les lèvres : Est-ce rentable ? Tout dépend de quel côté on se positionne :
- Non on ne rentabilise pas et encore moins les grandes maisons d'édition qui défrayent leurs auteurs en dédicace...
- Oui on récupère un succès d'estime, les gens vous voient, vous parlent, tiennent vos livres, certains en achètent, et certains m'ont même déjà envoyé des retours. Les lecteurs parisiens sont différents, je le vois bien pendant les vacances, quand ils font du tourisme. Ils aiment acheter des livres, peut-être est-ce le panier moyen qui en est la raison ?
- Oui entre auteurs, nous avons échangé des conseils, pareil différents entre Paris et Province.
D) Recommencerai-je l'année prochaine ? Aucune idée ! Il faudrait déjà que les organisateurs révisent leur politique commerciale. La France ce n'est pas l'Amérique !