Annette au CP
01/04/2016 22:00 par ninanet
Hier matinée scolaire avec "Gracieuse et Panache sont amis" dans une classe de CP et une de CE1 à La Seyne-sur-Mer. Au fur et à mesure que je lisais mon conte, que je m'interrompais pour poser des questions, l'engouement des enfants montait d'un cran. Les réponses fusaient. Certaines inattendues, d'autres judicieuses et pertinentes. Un enfant ça ne triche pas. J'ai été très surprise de leur maturité, de leur intérêt, de leur curiosité. Et pour finir les enfants ont voulu savoir comment j'avais pu inventer ce conte, comment j'avais appris à dessiner, comment on commence un livre... Des questions d'adultes dans la bouche des enfants. Merci aux enfants pour ces pépites de bonheur et surtout merci aux institutrices pour l’excellent travail pédagogique fourni dans ces classes. L'an prochain il est question d'écrire un petit livre, j'ai promis d’y participer en quelques ateliers d'écriture.
À un moment, je les regardais et je me revoyais au même âge, la petite rêveuse, la petite curieuse, la petite pressée, loin d’imaginer ces moments heureux qu’un jour je vivrais et j’ai mesuré à quel point le temps a affolé les aiguilles.
Demain, samedi 2/4 de 10h à 18h journée dédicace à l'Espace Culturel du Centre Leclerc de Brignoles. Merci de passer me voir.
Mon petit lapinou... ma première peinture... de la lumière en ce lundi de Pâques...
Tous les jours des innocents tombent sous la barbarie de quelques poignées de criminels. Des larmes, du sang et des ravages… de par le monde. Avant hier la France. Hier la Belgique. Aujourd’hui le Pakistan… Il nous faut toujours rester debout. Comme l’a si bien illustré un humoriste Belge « même s’ils venaient à tuer la moitié de la population, il restera l’autre moitié pour leur faire comprendre qu’ils ont raté leur coup » (enfin quelque chose comme ça)…
Aussi vous raconter mes moments heureux de dédicace me semble un peu puéril ou égoïste. Et en même temps partager ma passion, mes rencontres et remercier celles et ceux qui encouragent les auteurs, les artistes est un devoir de citoyenne. Samedi à Cultura de Plan de Campagne, beaucoup de monde qui semblait dire « la vie continue ». Des familles au grand complet déboulaient dans les allées où étaient organisés des ateliers de dessin pour les enfants. Des livres et encore des livres et TOUJOURS des livres. Mon conte pour enfants « Gracieuse et Panache sont amis » a éclipsé tous mes autres romans, même « Gustave »… La loi du dernier qu’on chouchoute plus que les autres… Aussi l’attrait de la nouveauté et de mes peintures qui ont l’air de séduire petits et grands…
Aussi en ce lundi de Pâques, merci à Gersande gâtée par sa mamie Lou, Milan et Sorenn adorables gamins, Thu’lane qui veut dire orchidée et elle était encore plus jolie que la plus belle des orchidées, Lisa qui voulait « Gracieuse » mais pas de dédicace. Pourquoi ? « parce que il faut pas écrire sur les livres »… et j’ai juste réussi à mettre « à Lisa » et la date… Et bien d’autres enfants qui accompagnaient les mamies, les papis, les familles rassemblées en cette fin de semaine festive, c’est beau… Avec Sophie cela a été un éclat de rire. En milieu d’A.M. je lui présentais mes romans lorsque le magasin a lancé un énième spot publicitaire, on ne s’entendait plus. Je lui faisais remarquer que normalement ils auraient dû aussi annoncer ma dédicace. Sophie m’a répondu « faut croire que vous n’en avez pas besoin puisque vous dédicacez beaucoup». Tout aussitôt, on entend « Annette Lellouche… » Oh surprise ! Sophie m’a dit « pas possible, il doit y avoir des micros espions, ils ont entendu ce que nous avons dit » et nous voilà parties à écrire un thriller dans un délire hilarant…
Aussi … Hélas ! Une toute jeune-fille habillée d’une burqua s’est arrêtée devant ma table de livres. Attitude arrogante, regard agressif puis s’est éloignée sans dire un mot. Je n’ai pas compris. Un voile de nuages dans mon ciel bleu azur…
Joyeuses fêtes de Pâques.
« Dans chaque enfant il y a un artiste, le problème est de savoir comment rester artiste en grandissant » de Picasso
"Gracieuse et Panache sont amis" à glisser "en gourmandise littéraire" avec les œufs à découvrir dans le jardin. L'envie spontanée de faire plaisir aux tous petits, en plus des chocolats, est venue de plusieurs mamans et mamies à Cuers la semaine dernière. Et cela a continué toute cette semaine par mail. Un grand bravo à la Poste, "Gracieuse..." est arrivée à temps pour ce W.E. de Pâques.
Je dédicacerai mes romans à Cultura Plan de Campagne samedi 26 Mars de 10h à 18h. Merci de passer me voir.
« Il n’y a pas d’âge pour donner de l’amour à son prochain » (de moi)
Pour la première fête du livre à Cuers, un sans faute.
Cuers est une ville d’un peu plus de 10.000 habitants. Toulon est à 20 Kms de là.
Les Cuersois sont venus en famille et en nombre. Les Toulonnais aussi. Le printemps nous a un peu boudés, ciel nuageux mais cœurs vaillants…
Les auteurEs ont été accueillies avec une jolie rose, elle-même agrémentée d’un ruban et d’une petite coccinelle porte bonheur. Lorsque la rose sera fanée, il me restera la petite coccinelle en souvenir. Un café des petites douceurs à l’arrivée. La salle est très claire, vaste. Les tables mises à notre disposition grandes et nappées de jaune et orange. Des sourires, des retrouvailles entre auteurs, des bénévoles super accueillantes. Un plateau repas complet et de qualité offert le midi. Du jus d’orange et petits fours à 16h. Voilà les bons ingrédients pour réussir une fête du livre. Et elle fut très réussie en tout cas en ce qui me concerne car j’ai rencontré de nouveaux lecteurs et des enfants adorables.
Et comme dans tout salon du livre il y a toujours l’étincelle magique, je vous raconte :
Vers 17h, j’étais un peu fatiguée, le bruit, les échanges… Un petit papi, tout de noir vêtu, avançant aidé de sa canne, s’est approché de ma table. Un regard doux que je n’oublierai pas de si tôt. Très gentiment il m’a demandé « alors qu’est-ce vous racontez, vous » ? Je lui ai répondu un brin taquine « et vous, vous lisez quoi » ? Il m’a répondu avec panache « oh moi je lis de tout, pour "mes vieux". Là j’ai ouvert des grands yeux. Était-ce une plaisanterie « ses vieux » ? Il s’est penché pour se rapprocher de moi, nos fronts se touchaient presque et il me dit avec un regard plein de vitalité « je vais vous faire une confidence, je m’occupe de "mes vieux", une maison de retraite où je passe des après-midis à leur conter des histoires. Je sens que je vais faire des heureux avec ça. Ça, ce serait très bien, pointant du doigt ma trilogie provençale jeunesse».
Il a voulu que je lui raconte un peu l’histoire du château du Puy sur la couverture de « Gustave ». Puis du grand-père. Il voulait tester ma passion. Et moi qui suis bavarde, je serais incapable de vous dire le temps que nous avons passé à converser comme si on préparait la séance de lecture et de conte… Il était sûr que ça plairait « à ses vieux » et chaque fois qu’il disait « mes vieux » il y avait tant d’amour dans sa voix et moi j’avais l’émotion qui me prenait à la gorge…
Il m’a promis de m’écrire…
Une première ! Ce sera une première à Cuers. Tout le monde s’est mobilisé pour que ce premier salon du livre soit une réussite. De nombreux auteurs ont également accepté avec plaisir d’être présents en ce dimanche du premier jour du printemps.
La magie de la première fois, ajoutée à celle du premier jour du printemps, et à ma première sortie depuis un mois où je me suis enfermée pour illustrer mon tome 2 de « Gracieuse et panache sont amis » ne pourra qu’être réussie.
Mais pour cela il faut compter aussi avec nos lecteurs. Alors venez nombreux, sans vous il ne peut y avoir de fête du livre. Le sourire sera de mise, le soleil présent et que la fête soit à Cuers en Provence !
Dimanche 20/3/2016 de 10h à 12h3à et de 14h à 18h à Cuers à Oustaou per touti (Avenue Léon Amic).
"Travaillez, prenez de la peine..."
Bonjour et bon dimanche à toutes et tous, celles et ceux qui sont en famille, celles et ceux qui sont en dédicace, celles et ceux qui sont allés s'aérer et faire une petite coupure dans la routine.
Moi je dessine, je dessine pour mon tome 2 de "Gracieuse et Panache sont amis".
Le titre provisoire est "Gracieuse à la fête de l'école". Un tapis de brisures de gomme m'auréole, je gomme et je recommence. Donc si je suis un peu absente des réseaux c'est pour la bonne cause : faire plaisir au plus vite aux enfants curieux de connaître le secret de Vincente. "Gracieuse" s'en charge pour tout dévoiler dans le tome 2. Allez je m'y remets.
"L'homme doit être maître du temps, pas son esclave" de Golda Meir
Cette semaine je parcours mon "ELLE" au galop comme ma Gélinotte libre, crinière au vent, ivre de soleil et non soumise au diktat de la mode.
Parce que oui pour le coup, cette semaine, la mode, encore la mode et toujours la mode. Mais pour qui est cette mode où les mannequins, dans des poses équivoques souvent érotiques, nous cachent l'essentiel des vêtements ? Heureusement il y a les textes qui nous les décrivent... Les vêtements et le mode de vie des mannequins... Ce qu'elles font de leurs journées, où elles habitent... Bizarrement à N.Y. Forcément la démesure c'est pour là-bas ! Ni au diktat de l'horoscope car cette semaine c'est du délire, "Cette semaine, une pléiade d'étoiles brille au firmament de votre ambition professionnelle... booste votre carrière publique..." C'est bon, je suis programmée pour le Goncourt, à les en croire... Et il n'y a pas eu d'armistice programmé la semaine dernière. Quel dommage ! C'était juste pour en rire !
Eh bien je préfère lire l'article réservé à l'Homme du pays. Sur la couverture apparait en exclusif "Les femmes et moi" François Hollande se confie. Diantre est-ce racoleur ou prometteur ?... Il nous assène en préambule "Il n'y a de bonheur que dans l'égalité". Bla bla bla... Rien de neuf à l'horizon. Ça sent le roussi... et l'ennui !
Un cri aigu de mon portable me fait lever la tête de mon "ELLE". Il m'envoie un SMS d'une amie "la deuxième fille est rentrée chez elle". Et là oui je saute de joie. Les deux gamines au destin bien compromis sont rentrées chez elle. L'une aurait répondu au cri d'amour de sa maman et l'autre pourtant bien radicalisée, pour une raison qu'on ignore encore, a rebroussé chemin, ce chemin qui ne mène hélas à rien de bon. Je ne me fais pas d'illusions, on va nous expliquer, décortiquer, raconter, épingler, coudre de fil blanc ... sous toutes les coutures (oui je suis fille de couturière), le pourquoi, le comment, les raisonnements fous ou immatures qui les ont poussées à cette fugue. Pas grave, l'essentiel est que tout a été très vite, que les parents, amis, télévisions se sont mobilisés pour contrecarrer ce destin malheureux qui attendaient ces deux toutes jeunes-filles.
Car qui dit fuguer, dit désespoir et qui désespoir dit chute vertigineuse d'où on ne ressort qu'en mille morceaux.
Bravo les filles, vous avez été courageuses !
“Que tu lui donnes un crayon, et l'enfant bâtit sa maison.” de Claude Nougaro
Sadje est une petite fille de huit ans qui a reçu de sa tata un cadeau. Elle en est ravie et se met tout aussitôt à la tâche. Une tache de couleurs pour un monde de bonheur.
Je m’explique. J'ai publié un conte pour enfants "Gracieuse et Panache sont amis". Je l'ai illustré avec des peintures à l'huile en couleur et des dessins en N/B en suggérant aux enfants d'y apporter leurs propres couleurs. Une maman m'a envoyé le mail ci-dessous :
« J'aime beaucoup ce que vous écrivez pour nos jeunes enfants, c'est très beau ! Et ma jolie poupée de huit ans, au doux prénom de Sadje (ai), aime énormément vos très belles histoires ! Vous faites une heureuse ! Après avoir lu « Gracieuse et Panache sont amis », Sadje s’est tout de suite jetée sur vos dessins pour les colorier ».
Habitant la même ville, nous nous sommes rencontrées et j’ai pu voir la luminosité des couleurs apportées à mes dessins en noir et blanc. Le regard d'un enfant en lumière… Sadje a un don pour le dessin c’est certain. Elle bâtira ses plus belles maisons avec tous les crayons de l’arc en ciel.
Faire le bonheur des enfants pour bâtir un monde de douceur et de couleur, est la tâche la plus heureuse que je puisse réaliser.
En cadeau des fêtes des mères, je me retrouve invariablement abonnée au magazine « ELLE ». « ELLE » que je lis depuis toujours. Que j’aime retrouver dans ma boite aux lettres toutes les semaines et que je feuillette tranquillement le soir après mes journées bien remplies. En un mot pour lâcher prise avant d’aller squatter le royaume des rêves.
Ne me demandez pas pourquoi je commence toujours par la fin, mais c’est ainsi. Je jette un œil distrait sur l’horoscope. Attention, avant il y avait juste l’horoscope, maintenant il y a : l’horoscope et le numéroscope. Bizarrement ils ne sont pas souvent d’accord. Il m’est même arrivé que l’un me prédise le grand chamboulement dans ma vie alors que l’autre l’attentisme…
Donc cette semaine l’horoscope préconise aux Taureaux (mon signe vous l’avez deviné)
« Le sympathique mélange du Soleil, de Jupiter et de Pluton… » oh la la, je n’aime pas ce mélange moi, le Soleil à lui tout seul je préfère.
« Allez les Taureaux sortez de votre étable… de vos habitudes… Le monde vous attend… participez-y sans complexe… vous êtes à la hauteur… Ça tombe mal, justement ce W.E. je voulais rester tranquille au bercail. Je suis à la hauteur ? Comment il a deviné ?
« Nés autour du 8 Mai signez la paix, l’armistice et … criez victoire. Oh la la, décidément il devine tout l’horoscope ? Ok je veux bien signer… J’aime la victoire !
Quant aux prédictions du numéroscope, c’est plus généraliste :
« Un chemin tout neuf s’ouvre à vous… il serait temps ! Regardez vers l’avant… je ne m’attarde jamais sur le rétroviseur ! Ne restez pas les bras croisés… ça ne risque pas de m’arriver ! Bon on arrête là parce que ça m’exaspère qu’on me dise « vous connaissez toutes les réponses à toutes vos questions, cherchez en vous pour trouver ». Chat alors ! Chat m’avait échappé complètement ! Chat me chatouille !
Rassurez-vous je n’en crois pas un traitre mot, je crois plutôt au vieil adage « aide-toi le ciel t’aidera »
Je continue à feuilleter et je lis l’histoire hebdomadaire de gens ordinaires qui nous racontent leur vécu extraordinaire, « c’est mon histoire » et cette semaine « J’ai quitté un banquier pour un viking ». Exotisme assuré à venir… J’aime la prise de risques, les virages à 360°, moi la sage trop raisonnable. Une histoire pour midinette ou pour romancière… Qui sait ? J’en ressors dubitative… Mouais…
Je continue encore à feuilleter, je n’ai pas sommeil. Le billet d’humeur concerne la « Glottophobie « . Comment vous ne connaissez pas ? Moi non plus ! C’est « juger quelqu’un sur sa façon de s’exprimer. Tiens donc ! Je lis, je lis et je m’attarde sur le parler québécois : « capote pô, je vais pas t’éclabousser les intérieurs », c’est chic non ? Puis celle-ci : « on décrisse, tu peux-tu pogner un char » que je ne comprends pas et que je vais chercher dans le dictionnaire des expressions québécoises. Donc décrisser c’est dégager, pogner c’est trouver, char c’est une voiture. Ce qui donne « On dégage, trouve-nous une voiture »… C’est bon je dégage du « parler Glotto… »
Pour finir des pages et des pages sur la mode absolument pas faite pour moi, des recettes de cuisine juste pour la beauté des images, des conseils et encore des conseils que je ne suivrai jamais.
Mes yeux commencent à fatiguer, je referme mon « ELLE » et elle me saute au visage, sublime en première de couverture, belle à outrance, photoshopée ? Un peu peut-être, mais Diane Kruger, un rien t’habille et quand c’est en Chanel, le résultat est garanti pour ta crise de la quarantaine.
Bonne nuit… la suite au prochain numéro.
Ode à deux femmes qui méritent un grand coup de chapeau. Sont-elles les meilleures ? Les meilleures parmi d’autres certainement.
- Lu dans bibliobs.nouvelobs.com une chronique de Pia Duvigneau : « La face cachée » d’Hannah Arendt. J’y ai relevé une citation qui me touche : « Le penseur dit l’être, le poète dit le sacré » de Martin Heidegger
Hannah Arendt poète dés son plus jeune âge, philosophe, inclassifiable, non conformiste, forte tête, amoureuse, a laissé des poésies qu’elle aurait écrit tout au long de sa vie et réécrit soigneusement à la fin de sa vie, dans l’espoir peut-être qu’on les publierait. Voilà qui est fait. Quelques extraits :
«Des pieds en suspens dans une splendeur pathétique/Moi aussi je danse, libérée de l’apesanteur/ J’entre dans les ténèbres, dans le vide/Espace refoulé des temps passés.»
«En parfaite confiance au non-familier/Proche de l’étranger/Là de l’éloigné, je pose mes mains dans les tiennes.»
« Heureux celui qui n’a pas de patrie » son recueil de poésies « mis en vie » par Karin Biro. J’ai hâte de me le procurer et de m’en délecter.
César 2016
Souvenez-vous je vous avais raconté mon émotion après être allée voir au cinéma « Marguerite » avec Catherine Frot. L’actrice qui me touche le plus parce qu’elle est rayonnante, pas forcément jolie, mais belle dans l’âme et dans sa simplicité, a obtenu le César de la Meilleure actrice dans « Marguerite ». C’est une récompense qu’elle méritait sans aucune ambiguïté car sa prestation était sublimissime, mémorable pour moi.
Juste un bémol concernant la prestation de la Maîtresse de Cérémonie « Florence Foresti ». Un peu trop présente, un peu trop déjantée, quelques lourdeurs, elle a « sur-joué » et « sur-animé ». Jusque-là rien de bien grave, on adhère ou pas. Mais lorsqu’elle nous explique que « le meilleur… » ou « la meilleure… » n’est pas le terme approprié à son sens et qu’il faut dire « le préféré » ou « la préférée », là je dis non. Pourquoi a-t-on peur des gagnants, pourquoi cherche-ton à minimiser le mérite ? Lorsqu’il y a concours, il y a des participants et au moment du départ, au coup de sifflet on leur dit « que le meilleur gagne ». Oui Catherine Frot était la meilleure actrice des César 2016. C’est le choix du Jury et on n’y revient pas. Cela n’enlève rien aux autres nominées. Entre nous Florence, tu aimerais bien qu’on dise que tu es la meilleure, non ?