Les cloches ont sonné...

15/05/2016 22:00 par ninanet

  • Les cloches ont sonné...

    Les cloches ont sonné...

    15/05/2016 22:00 par ninanet

Les cloches ont sonné… Que dis-je ! Elles ont carillonné… À la volée ! Toute la journée ! Avec tout l’éclat des cérémonies festives…

Monsieur le Curé accueillait chaleureusement ses fidèles pour des baptêmes le matin et un grand mariage l’après-midi. Des jolies petites filles papillonnaient dans leur robe en tutu de voiles… Les garçonnets aux petits nœuds papillons de travers boudaient un peu… De beaux décolletés, de belles couleurs chatoyantes… pour la fête d’à côté… Je n’ai pu m’empêcher de penser que c’était un bon présage pour avoir un ciel clément (à l’instar de la météo qui s’annonçait de méchante humeur). Cerise sur le gâteau, les hirondelles avaient nidifié dans le toit de l’église et voltigeaient au-dessus de nos têtes dans un ballet incessant. N’avaient-elles pas le pouvoir d’annoncer le printemps ? Probablement !

Non, samedi je n’étais pas à Tahiti (malgré ma photo de vahiné), ni à Rome pour les cloches, vous l’avez compris, mais à la 19ème rencontre littéraire à Saint Laurent du Var en ce samedi de veille de Pentecôte. Dans le Vieux Village, avec ses enfilades de ruelles étroites, ses maisons aux murs épais, ses clochers, ses magnifiques arbres.

Dans ce Vieux Village, j’y ai fait mes premières dédicaces. C’était il y a six ans. J’étais là, à mes tout débuts, avec mon premier roman. Et c’est là que j’ai rencontré Marithé, un coup de cœur et une fidélité à toute épreuve. Elle est vive, pétillante, souriante. Lors de notre première rencontre, elle passait devant mon livre « retourne de là où tu viens », portant une pile de chaises dans les bras, elle me dit en regardant mon unique livre sur la table « je voudrais bien retourner de là où je viens, j’aurais 84 ans de moins, gardez-m’en un je le prendrai à la fin du service ». Et chaque année, mon cœur bat à tout rompre lorsque j’arrive dans ce salon car ma pensée immuable est « sera-t-elle là cette année » ? Je ne pense pas à la mort mais à l’usure de la vieillesse.

Elle est venue me saluer dès mon arrivée et me dire un brin malicieuse « tu vois je suis encore là et j’étais sûre que toi aussi tu serais là »… Lorsque penaude je lui ai montré mon conte « premières lectures » « Gracieuse et Panache sont amis » n’ayant pas de nouveauté adulte, elle a souri. « Mais ce sera parfait, tu sais bien que dans ma tête je suis restée une enfant, n’oublie pas, mets-m’en un de côté ». Je me suis demandée « et si c’était ça sa recette de vitalité intacte d’année en année à bientôt 90 ans » ? Elle doit sûrement avoir mal quelque part à son âge mais elle n’en laisse rien paraître, quand tant de personnes pleurnichent pour le moindre bobo. Commencer une journée de dédicace avec cette leçon de vitalité, c’est MAGIQUE…

Pour le déjeuner des auteurs, une équipe bénévole de mamies prépare toute la matinée des pan bagnat au pain savoureux et aux ingrédients locaux arrosés d’huile d’olive succulente. Viennent ensuite les pâtisseries maison comme l’incontournable « tourta de bléa nissada » , tourte de blettes sucrée niçoise, un pur régal.

 

Oui je serai une inconditionnelle de ce salon, même si il y a eu moins de monde cette année, mais aussi moins d’auteurs, ce qui a équilibré l’offre et la demande.

C’était euphorisant de voir nos lecteurs/lectrices chercher des yeux « leur » auteur. L’émotion garantie au bout de nos échanges bien souvent murmurés telles des confidences. Vingt quatre heures plus tard, ma plus belle pensée va vers ces mamies bénévoles, restées jeunes et dynamiques pour nous offrir des colliers de fleurs (thème de l’année), nous servir à manger et à boire comme si nous étions des personnes importantes. Un grand merci ému.

Mon Tigre

12/05/2016 09:56 par ninanet

  • Mon Tigre

    Mon Tigre

    12/05/2016 09:56 par ninanet

Dans ce jardin inconnu

Tout petit fut venu

Il ne servait à rien de t’admirer

Pas plus que de te bichonner.

 

De place en place

Tu ne trouvais ton espace

D’année en année

De t’épanouir tu refusais.

 

Puis un jour de guerre lasse

D’une dernière chance fus menacé

Dans ce coin de terre, réapprivoisé

Tu pris ton essor, d’un sursaut d’orgueil tenace

 

Aujourd’hui crinière au vent

Couleurs resplendissantes

Tes palmes règnent allègrement

Sur la nature environnante.

 

L’amour n’est jamais vain

Prodigué avec passion

Jusqu’à l’ultime déraison

Pour d’heureux lendemains.

Clélia...

09/05/2016 18:26 par ninanet

  • Clélia...

    Clélia...

    09/05/2016 18:26 par ninanet

« Voyager est un triple plaisir : l'attente, l'éblouissement et le souvenir.”de Ilka Chase

Une fois n’est pas coutume... Pour une fois, j’ai pris mon temps, je suis arrivée la veille sur mon lieu de dédicaces. Je voulais me « savater » - c’est ainsi que l’on dit dans mon Sud - dans cette ville qui comptait cent mille habitants en 1945 et dont la population a plus que quadruplé de nos jours. Montpellier offre aux visiteurs ses multiples visages. La cité historique se mêle au moderne sans heurt ni faute de goût… L’accueil, les sourires, la verdure, le soleil, étaient au rendez-vous pour une visite mémorable. Les « trompe l’œil » sont saisissants de beauté. Une très belle réussite. On aimerait s’y suspendre, toucher, pour voir si c’est « du vrai ou du faux »…(la preuve par l’image). Le soir, de retour dans notre chambre d’hôtel, nous étions fourbus et heureux. Juste un bémol, il faut au moins une semaine pour apprécier toute la richesse artistique de cette ville. Nous reviendrons…

Le lendemain, totalement déstressée et apte à appréhender ma journée de dédicaces à St Aunès, j’ai souri, présenté, dédicacé mes livres aux Montpelliérains venus surtout pour faire leurs courses au Leclerc, car je n’étais pas du tout annoncée. Qu’à cela ne tienne ! Je suis assez grande pour le faire moi-même. Immanquablement ils devaient passer devant l’Espace Culturel. Aussi soit ils s’arrêtaient pour bavarder en repartant un livre sous le bras, soit continuaient leur chemin en poussant leur chariot… Le tout dans une ambiance apaisée et agréable.

Et comme dans toute journée de dédicaces il y a l’instant magique et que je prends toujours plaisir à partager, il est venu de Clélia. Bien souvent il y a des personnes qui se tordent le cou pour nous ignorer et surtout éviter notre regard… des fois que… Là Clélia se tordait le cou pour accrocher mon regard. Sa maman visiblement pressée se dirigeait vers la sortie. Je me demandais bien pourquoi cette adolescente tirait sa mère par le bras en me désignant du menton. Je ne la connaissais pas, et ne crois pas l’avoir jamais rencontrée dans d’autres dédicaces. Clélia finit par avoir gain de cause et les voilà qui font demi-tour, re-rentrent dans la galerie en se dirigeant vers moi. La maman me dit en souriant « il se fait tard, déjà midi et demi, et nous avons faim mais ma fille veut absolument parler à l’auteur ».  Clélia, du haut de ses douze ans, bientôt, précise-t-elle, d’une maturité très précoce, a des yeux magnifiques, un sourire d’ange et voulait tout savoir de l’écriture. La maman, aussi adorable, s’est laissée prendre au jeu, me disant que sa fille dévorait les livres et qu’en fin de compte elle appréciait notre rencontre, oubliant sa faim. Clélia a voulu « retourne de là où tu viens », sa maman « La clé de l’embrouille » et « Gracieuse et Panache sont amis » pour le petit frère. Dans un éclat de rire Clélia m’a dit « dédicacez à la famille R… tout le monde vous lira ». Une autre adolescente, pardon j’ai oublié son prénom, est allée chercher son papa au fin fond du magasin. Celui-ci m’a dit « ma fille veut lire votre histoire, je n’ai pas le choix… » d’un air très fier ! Isabelle, après bien des hésitations et deux A/R, n’a pas résisté et m’a fait dédicacer « La clé de l’embrouille » pour l’anniversaire de Miryam son amie d’enfance... Je me souviens aussi de Mamie Nanou qui a eu un coup de cœur pour « Retourne de là où tu viens » pour sa petite-fille Sarah et « Gustave » pour Zoé… est partie faire ses courses en vitesse et a récupéré  les livres dédicacés au retour… Et ce jeune papa, un touriste attendant son épouse, s’est approché et m’a dit « mon fils lit au moins cinq livres par semaine, je n’achète plus rien, je l’ai inscrit à la bibliothèque mais là votre « Gustave » il le lui faut, il va adorer… Je vous ai entendu le présenter. Et il le feuilletait avec frénésie en pensant à la joie de son fils. Et il ajoute «surtout la princesse… Il va lui donner des couleurs » !

Dans ma tête me reviennent en mémoire les paroles des Compagnons de la Chanson « Je suis le vagabond, le marchand de bonheur... ». 

Prendre son temps...

05/05/2016 21:10 par ninanet

  • Prendre son temps...

    Prendre son temps...

    05/05/2016 21:10 par ninanet

« L’homme doit être maître du temps, pas son esclave » de Golda Meir

Et si vous preniez le temps de venir me rejoindre, en ce week-end festif, à l’Espace Culturel du Centre Leclerc de Saint Aunès à quelques kilomètres de Montpellier ?

Je vous y attendrai le samedi 7 Mai de 9h30 à 18h. Je me ferai le plaisir de vous présenter mes romans.  En ce joli mois de mai, la fête des mères n’est pas loin. Un livre dédicacé en coup de cœur prend toute sa place. Que vous aimiez les histoires vraies, les histoires de terroir, les histoires policières, les histoires « fable initiatique sur l’amitié » pour « premières lectures » illustrées par mes soins, il y aura toujours un livre qui vous « choisira » car il aura su vous séduire pour l’offrir ou vous l’offrir.

Garantie sensations fortes !

« Peu de lectures, simples mais fortes, qui laissent traces » de Jules Michelet

Magique !

01/05/2016 09:03 par ninanet

  • Magique !

    Magique !

    01/05/2016 09:03 par ninanet

« Le doute est l’école de la vérité » de Francis Bacon

A tou(tes)s mes ami(e)s du Web :

Hier soir je me suis dit « demain j’aurais sûrement quelques messages d’amitiés pour mon anniversaire » comme la petite fille qui a perdu sa première dent et qui attend le lendemain pour voir ce que la petite souris lui aura apporté comme cadeau.

Ce matin ma journée a démarré en douceur, bonheur, gentillesse, sourires, des fleurs, des appels…

Alors c’est sûr je m’interroge. Je me demande pourquoi ? Pourquoi tant de personnes prennent un peu de leur temps pour me fêter ? Nous ne nous connaissons pas pour la plupart. Et c’est là que je me dis « finalement c’est magique cette manifestation de doux élans cordiaux et amicaux». Ça réchauffe le cœur dans une vie où rien n’est parfait. Où en ce jour heureux il y aura forcément des manques, des ratés. Il faudra composer avec et ça sera plus facile.

Si je doute parfois, la vérité est là dans cette belle chaîne d’amitié. Moi qui refuse les chaînes, qui n’aspire qu’à vivre en toute liberté, j’aime bien en ce jour où une année vient s’additionner immuablement aux nombreuses autres, me laisser prendre dans vos maillons.

J’avais commencé à répondre individuellement, puis j’ai eu envie de vous écrire.

Un chaleureux merci à vous toutes et tous. 

En vacances...

25/04/2016 22:10 par ninanet

  • En vacances...

    En vacances...

    25/04/2016 22:10 par ninanet

« Ce que j’aime dans les voyages, c’est l’étonnement du retour » de Stendhal

Huit jours sans Internet, sans réseaux sociaux, sans téléphone ou presque, sans dédicaces, sans contraintes, sans ordinateur et donc sans écriture... Je suis partie. Mon passé dans le dos et mon avenir devant, tout simplement. Mon cerveau en mode pause et mon cœur éteignant doucettement les braises de mes dernières semaines de dédicace. Mon étonnement vient de l’absence du manque. Accro à cette frénésie de vie je pensais l’être, et pas du tout.

Après deux heures de vol, mes bagages posés et pas même défaits, j’ai rejoint une petite crique de sable fin doré, aux falaises échancrées et dentelées par les retours de l’Océan qui en cognant fort sur la roche ocre, creuse ça et là des mini grottes. Pliée en deux pour y entrer, j’écoute amusée la musique du vent qui grince des dents. Un ciel mitigé dans un ballet de nuages passant du gris perlé au noir sombre, quelques gouttes de pluie qui semblent batifoler sur une végétation exubérante, du soleil qui mord parce qu’on ne s’y attend pas et des oiseaux peu farouches récupérant mes miettes de croissant… Le Portugal où je m’offre une semaine de farniente loin de tout et hors de portée de tout. Qui s’en plaindra ? Personne ! Dans ce monde où tout va si vite, où un mot, un regard peuvent faire basculer une vie, qui s’en apercevra ? Personne ! Une fourmi s’est éloignée de la fourmilière dans l’anonymat le plus total. C’est très bien ainsi.

À mon retour rien n’a changé et tout est différent.  

Du soleil dans les yeux !

12/04/2016 14:29 par ninanet

  • Du soleil dans les yeux !

    Du soleil dans les yeux !

    12/04/2016 14:29 par ninanet

Qui oserait dire que la vie d'auteure est de tout repos, que ce n'est pas du travail ? Écrire demande des mois, des jours parfois des nuits. Puis vient l'édition : la recherche d'imprimeur, relecture du BAT (bon à tirer) avec les corrections. Puis encore prendre les RDV pour la promotion. Puis et enfin aller dédicacer en traînant sa valise pleine de promesses. Et là c'est le bonheur assuré. Je viens de passer deux jours en dédicace.

Samedi à Montauroux. À l'Espace Cuturel, les téléviseurs sont présents à côté des livres, comme du reste la téléphonie et les DVD... La Culture passe aussi par là ! Le matin beaucoup de monde affolé, leurs téléviseurs sont sur écran noir. Plus de décodeur de TNT... Puis l'A.M. les lecteurs sont arrivés. Un grand coucou à Wendy, Séréna, Louna, Léa, Julie... Merci pour votre écoute, pour votre choix en coups de cœur de mes romans et surtout merci à vos parents qui sont à votre écoute. Et c'est Ionael-Marie qui m'a le plus émue. Sans hésiter il a choisi "retourne de là où tu viens"... Il n'a que onze ans je le guidais plutôt vers ma trilogie. Il savait ce qu'il voulait parce que lui aussi a été harcelé par un camarade à l'école. Merci à toi.

Dimanche salon du Castellet village médiéval. Pareil, matinée très calme. Un véritable plaisir de retrouver tous mes ami(e)s auteur(e)s, sur l'esplanade ensoleillé, puis la foule l'A.M.

Je suis sur les rotules mais réjouie. J'ai dédicacé ma "Gracieuse et Panache sont amis" à une petite fille de 9 ans, Emma. Son papa et sa maman sont vraiment désemparés devant son refus catégorique de lire. En la questionnant j’ai appris qu’elle n’aimait pas les livres choisis à lire par la maîtresse. Je lui ai alors montré les coloriages faits par une autre petite-fille sur "Gracieuse et Panache sont amis...". Grâce à mes peintures et au coloriage des illustrations laissées en noir et blanc pour que les enfants partagent mes couleurs, j’ai touché son point sensible : elle adore dessiner. Au-début elle boudait au bord des larmes, pour finir, elle est partie en me faisant une bise, une lumière dans les yeux et en me promettant de me téléphoner dès qu'elle aura fini de lire l'histoire et le coloriage. J'ai vu passer beaucoup de monde ces deux jours, mais cette dédicace-là c'est la plus belle. Mission accomplie !

Que ferais-je sans toi mon Zorro ?

07/04/2016 10:30 par ninanet

Hier je vous racontais les aventures d'une "nénette" pas très "fufute" qui voulait « Et HOP » jouer à la grande fille qui change toute seule sa puce de téléphone après changement d'opérateur. Qui a dit "le changement c'est maintenant" ? Pas moi !

Je croyais m'en être sortie... Pas du tout ! C'eût été trop "fastoche" ! Donc je rédige mon article, soulagée, puis je jette un œil aguicheur mais surtout vainqueur sur mon portable qui tout aussitôt me nargue en affichant, stoïque, "réseau indisponible"... Douche froide ! Re-appel à SOS Bouygues, re-discussions d'un service à l'autre avec des opérateurs qui comprenaient à peine ce que je leur disais, qui me faisaient répéter ce que je venais de leur expliquer quelques secondes auparavant. Les pauvres, de l’autre côté de la Méditerranée, avaient à faire à une nénette qui commençait à friser l’hystérie. « Je tourne en rond… Je tourne en rond » !

Mon salut est arrivé d’un coup de fil… Ouf le fiston depuis ses vacances. Télépathie ? À mon « allo », pas besoin de discours, il a tout de suite compris que ça n’allait pas. « Que se passa Mama » ? Ben la mama n’a pas le temps de tout expliquer que mon Zorro me dit tout calmement « après un changement de puce, il faut toujours réactiver ton téléphone. Donc éteins et rallume ton portable ».  « Il suffisait de presque rien »… À bon entendeur salut !

Ce matin, à tête reposée, je nous revoyais lorsque petit je t’aidais pour tes leçons et aujourd’hui je me demande « que ferais-je sans toi, mon Zorro » ?

Et HOP !

06/04/2016 16:15 par ninanet

« On sait ce qu’on perd mais on ignore ce qu’on gagne » proverbe français

Un coup de fil du fiston m’avertit d’une offre alléchante de l’opérateur Bouygues (pour ne pas le citer) pour mon Iphone. Un rapide calcul et hop me voilà convaincue. Je change d’opérateur. Mon fils, prévenant, me dit « appelle-moi quand tu recevras la nouvelle puce, tu ne sauras pas la changer, je te guiderai ». Entre temps il part en vacances. Bingo ! Piquée au vif, je me suis dit « mais si ! j’y arriverai , non mais » ! Présomptueuse avec ça, moi la pas douée mais pas douée du tout pour les nouvelles technologies, habituée à appeler mon fils à la rescousse au moindre problème.

A l’arrivée de la puce, je me jette à l’eau. Bon on fait comment pour changer la puce d’un Iphone ? Ne voyant aucune ouverture possible, je fais passer une lame fine entre la vitre et le reste.  Bien m’en a pris ! Je force un peu, un tout petit peu et hop je fous en l’air mon téléphone. … La vitre s’est fissurée, l’écran s’est légèrement flouté et bien sûr je n’ai toujours pas changé ma puce. En un mot je me suis jetée à l’eau et l’Iphone a bu la tasse.

Je cours à la boutique de Bouygues du centre ville, ne me dites pas que j’aurais dû commencer par là… je n’y ai pas pensé avant … 

Je ne vous décrirai pas le rictus amusé de l’opératrice au vu de mon Iphone. Elle l’ouvre  par un tout petit trou minuscule quasi invisible sur le côté, qu’il faut actionner avec un trombone (je vous le dis ça peut toujours servir) et hop magique, je n’ai même pas eu le temps de la voir faire valser l’ancienne puce et la remplacer par la nouvelle.  Du monde attend dans la boutique, elle me rend mon Iphone avec un papier pour appeler le service Bouygues afin d’activer. Magique je vous dis… Mais bon je fais quoi avec ma vitre cassée ? Il faut aller voir un réparateur et hop me donne ses coordonnées. Ok. Je rentre chez moi faire l’activation de ma nouvelle puce… Chaque chose en son temps. Deux heures après, et quelques coups de fil à l’assistance Bouygue, taxés bien sûr… Toujours pas de ligne.  À 22h je reçois un mail pour me dire « votre nouvelle puce est activée, voici un nouveau numéro de téléphone en attente de la portabilité de votre ancien numéro. Cela prendra trois jours. Puis je reçois un autre mail pour me dire que cela durera une semaine. Lorsque j’appelle à nouveau l’assistance on m’explique que vu le succès de cette opération ils sont saturés. Ben voyons ! Mais que je me rassure on va me faire une réduction commerciale de 1 euros sur la première facture… Yes !

Moralité, en fait d’économies, ce matin j’ai filé changé ma vitre (pas donné chez Mac) + les coups de fil à l’assistance de Bouygyes facturés, faites vos jeux, rien ne va plus, j’ai largement englouti mon gain espéré. Je n’ai même pas facturé mes crises de nerfs, et le temps perdu…

Tout ceci pour vous dire, ne cherchez pas à me joindre sur mon téléphone portable, une charmante voix (comme celle du GPS qui vous dit de prendre à gauche et vous vous retrouvez au bord d’un précipice) vous répondra « vous êtes sur le répondeur de… laisser un message »… Aucune sonnerie ne m’avertira de votre appel, et votre message n’apparaît pas sur mon Iphone… Normal  puisque c’est un numéro intermédiaire en attendant la portabilité de mon ancien N°, que j’aurai dans une semaine …

Avez-vous tout compris ? Moi, je sais qu’on ne m’y reprendra plus. 

Pax et Libertas

04/04/2016 13:42 par ninanet

  • Pax et Libertas

    Pax et Libertas

    04/04/2016 13:42 par ninanet

“Paix et liberté ne peuvent être séparées, car personne ne peut être en paix tant qu'il n'est pas libre.” de Malcolm X

«retourne de là où tu viens », mon premier roman publié en 2011, vient d’être réédité pour la quatrième fois suite à son entrée au collège Bertie Albrecht à Sainte Maxime. Jusque-là, il n’a non seulement posé aucun problème, mais il a suscité de nombreuses réactions positives auprès de collégiens rencontrés dans le Var, le Vaucluse, les Alpes Maritimes, de Toulon à Sorgues en passant par Cannes ou Paris. Il a été chroniqué avec bonheur par Éric Vernassière du blog les 8 Plumes de l’Express, a obtenu le coup de cœur des 14 membres du Comité de lecture des Écrivains en Provence à Fuveau… Un salon du livre d’excellence.

Mais voilà nous sommes en 2016 et la donne a changé. Jusque-là, avec le sourire et un sentiment de saine curiosité on me demandait le pourquoi de ce titre ? Lors de dédicaces j’ai eu le plaisir d’expliquer, de débattre mais jamais de me justifier. Chaque fois qu’un professeur prend connaissance du contenu de mon livre, je suis invitée pour en parler avec des collégiens.  Et j’ose affirmer que « de la discussion jaillit la lumière ».

« retourne de là où tu viens » raconte le harcèlement et les insultes que j’ai subis par Internet toute une année, lors d’un concours littéraire. J’y explique d’où je viens, comment je me suis construite et comment j’ai fait mieux que réussir le concours, puisqu’aujourd’hui j’ai une légitimité artistique (en toute modestie). Le tout raconté avec beaucoup d’humour. Nos ados souffrent de ce problème de société sur les réseaux sociaux et d’en discuter avec une personne étrangère à la famille et de surcroit avec une auteure qui a elle-même été confrontée à ces dérives, permet de dédramatiser et de dénouer des situations difficiles et dramatiques.

Là où le bât blesse, c’est lors de mes quelques dernières dédicaces, le titre de mon roman est perçu comme une attaque par une petite minorité. J’aimerais qu’elle me questionne, qu’elle débatte mais pas qu’elle me condamne d’un regard froid et provocateur.

Lors de ma dernière dédicace, mes autres livres, dont « Gracieuse et Panache sont amis » un livre sur l’amitié et le bien vivre ensemble, partaient bien, j’étais euphorique et sereine, soudain un regard noir posé sur « Retourne de là où tu viens » puis un autre encore plus méchant m’ont déstabilisée. J’ai été tentée de retirer mon roman de ma table en me disant que ce n’est peut-être plus le bon moment de le présenter et puis non, je n’aurais pas été en paix avec moi-même, la paix passe aussi par ma liberté.

Merci à Téo 11 ans et Romain 15 ans qui sont repartis avec « Retourne de là où tu viens », après un bon moment d’échange. Ils sont très mâtures et avec leur maman nous avons partagé nos émotions.

Pour terminer, je voudrais saluer Frère Samuel qui m’a fait dédicacer mon roman après un débat souriant, généreux et amical. Je ne le lui ai pas dit, mais lorsqu’il me lira, il apprendra que c’est grâce à un curé que deux petites amies, l’une juive et pauvre l’autre musulmane et riche, ont pu étudier le latin grâce au dictionnaire Gaffiot qu’il mettait à leur disposition dans la salle d’étude de la paroisse. Pax et Libertas !