MERCI !

30/04/2017 15:47 par ninanet

  • MERCI !

    MERCI !

    30/04/2017 15:47 par ninanet

Il y a des jours courant d’air

Il y a LE jour Anniversaire

Il y a vos mots et pensées

Qui arrivent par flopées

 

Mettre un point d’honneur

A  remercier chacune, chacun

Vous dire tout mon bonheur

De vous savoir là sur mon chemin

 

L’amitié est un présent inouï

Qui me va droit au cœur et me réjouit

J’ouvre mes bras et sur vous les replie.

Il n’y a pas d’autres mots que MERCI.

Bonheur... toute innocence

17/04/2017 11:26 par ninanet

  • Bonheur... toute innocence

    Bonheur... toute innocence

    17/04/2017 11:26 par ninanet

« Au milieu de l’hiver, j’ai découvert en moi un invincible été » de Albert Camus 

La preuve par l’image (ci-dessus) d’un moment magique d’une journée souriante et bienheureuse, ce samedi à Cultura de Puget-sur-Argens. Le matin c’est la nouveauté « Gracieuse et Panache à la fête de l’école » qui a reçu un très bel accueil. Alors qu’en début d’après-midi la fatigue et les tensions sur mon bras commençaient à se faire sentir, est arrivée Mamie Béa accompagnée de son petit-fils Antoine qui a attendu patiemment le tome 2 « Gracieuse et Panache à la fête de l’école ». Son regard d’un bonheur toute innocence m’a envoyé l’énergie nécessaire pour tenir toute ma journée. L’être humain est ainsi fait que dans le feu de l’action menée avec passion et joie de vivre « au milieu de mon hiver j’ai retrouvé mon invincible été »…

Il y a eu des étincelles de bonheur comme la rencontre avec Patrick l’adorable et généreux amoureux de Marie qui m’a fait dédicacer « Retourne de là où tu viens » - à la Reine de Tiaret - … Tout un symbole ! Charlyne, Natan, Atea…

Pardon si je ne cite pas tout l’élan généreux et sincère des lecteurs qui ont fait honneur à mes romans. À 18h alors que le nombre de livres dédicacés était arrêté, que je commençais à ranger mes affaires, une dame s’est approchée et m’a dit « je n’ai pas pu arriver plus tôt, je peux quand même avoir une dédicace » ? Mais bien sûr ! Ce qui a obligé Coralie à compléter les bons d’entrée et sorties, ce qu’elle a fait avec sourire et gentillesse ! Je ne parle même pas d’Amélie et de son accueil si touchant, sourire et yeux brillants d’émotion de nous revoir. C’est Amélie qui m’a fait sortir de ma tanière pour cette première reprise de dédicace. Merci à toute l'équipe de Cultura.

 

« Le sourire fait fondre la glace, installe la confiance et guérit les blessures, c’est la clef des relations humaines sincères » de Voltaire

Le bonheur...

14/04/2017 18:07 par ninanet

  • Le bonheur...

    Le bonheur...

    14/04/2017 18:07 par ninanet

« Tout bonheur est une innocence » de Marguerite Yourcenar

Qu’est-ce que le bonheur ?

Un ciel bleu, un soleil caressant, une nature exubérante… 

Mais aussi un regard, un mot doux, un sourire, une parole réconfortante …

Tout cela je l’ai vécu aujourd’hui… en toute innocence.

Premières dédicaces de l’année… Premiers Bonheurs… Premiers émois…

Demain sera un autre jour. Il y aura d’autres bonheurs, d’autres regards, d’autres sourires et d’autres paroles réconfortantes. Enfin je l’espère !

Pour cela je vous remercie de venir me rejoindre à Cultura de Puget-sur-Argens samedi 15 Avril de 10h à 18h, je vous présenterai le Tome 2 « Gracieuse et Panache à la fête de l’école ». Jolie surprise à glisser avec les œufs de Pâques… 

Éloge de l'amour

29/03/2017 12:13 par ninanet

« Dans l’onde toi devenu(e) – Ta jubilation nue ». de Mallarmé.

« Éloge de l’amour » de Alain Badiou

Le titre est attractif. Ah l’amour… Alors en faire l’éloge ! Je fonce !

Un regard sur la quatrième de couverture : « La conviction est aujourd’hui largement répandue que chacun ne suit que son intérêt. Alors l’amour est une contre épreuve. L’amour est cette confiance faite au hasard ».

Mais allons plus loin et plaçons le décor. Conversation entre un journaliste Nicolas Truong qui pose des questions sur « qu’est-ce l’amour… » au philosophe Alain Badiou.

Alain Badiou démarre fort en décortiquant les slogans de Meetic le site de rencontres. L’amour sécurité « ayez l’amour sans le hasard », l’amour sans chute « on peut être amoureux sans tomber amoureux », l’amour coaching « coatching amoureux »… qui finalement, pour lui, ressemblent fort à ce qu’étaient et sont encore les mariages arrangés par les familles. Il y revient régulièrement, Meeting l’agace visiblement dans son approche de l’amour et ses slogans trompeurs. Pour ma part Meeting comme « l’amour est dans le pré », comme les réseaux sociaux, est la résultante de notre société moderne sur fond de solitude.

Au début j’étais déstabilisée, hermétique aux affirmations un peu alambiquées de Alain Badiou. Peut-être est-ce dû aux questions du journaliste, après tout ! Je ne voyais pas où ils allaient me mener mais pas au point de me décourager. Il faut toujours aller au fond du problème, car l’Amour en est un, (il est tout aussi compliqué de vivre sans qu’avec), pour en découvrir les tenants et les aboutissants.

Puis peu à peu je m’enfonce dans une forêt dense, dans cette joute entre le journaliste qui cherche à pousser le philosophe dans ses retranchements au point de lui faire avouer ses propres exigences et expériences. Puis on entre de plein pied en religion, le christianisme « une religion de l’amour «  et sa contradiction « Un amour agenouillé n’est pas pour moi un amour, même si parfois nous avons dans l’amour la passion de nous livrer à celle ou celui que nous aimons ». Puis un parallèle est fait entre la politique et l’amour « le problème politique est celui du contrôle de la haine et non celui de l’amour », le communisme et l’amour, l’amour au théâtre… Puis vient de plein droit « la fidélité » « l’amour toujours » « dans l’éternité ».

À ce stade de ma lecture, j’ai fait une pause. On connaît le slogan (terre à terre) « la cuisine qui retient les maris qui se débinent ». Mais tout en m’activant aux fourneaux, ma plaque électrique pour être plus précise, je repensais à tout ce que j’avais lu. Et j’avoue que je ne m’y retrouvais pas. C’est un peu le piège que nous tendent les philosophes, nous imposer des questionnements qui ne correspondront pas forcément à leurs réponses. Le maître et l’élève.

À la reprise de ma lecture, là je n’ai plus lâché. Ça commençait à me passionner. Enfin parler simple pour dire vrai et partager ce qu’enfin aimer représente et veut dire. 

« Il y a un travail de l’amour et non pas seulement un miracle. Il faut être sur la brèche, il faut prendre garde, il faut se réunir avec soi-même et avec l’autre. Il faut penser, agir, transformer. Et alors oui, comme la récompense immanente du labeur, il y a le bonheur ». J’ai beaucoup apprécié le passage « …entre l’intensité que la vie acquiert… sous le signe de l’Idée… ma vie a trouvé l’accord musical qui en assurait l’harmonie. » (page 64 et 65). Et pour clôturer : « quel prix a payé l’amour pour l’apparent triomphe de sa liberté » ?

J’avais truffé l’opus de post-it et je n’en ai relevé que quelques uns… sinon j’aurais dû réécrire « Éloge de l’amour » de Alain Badiou. Plus intéressant à lire dans son intégralité.

 

Gracieuse et Panache Tome 2

26/03/2017 14:33 par ninanet

  • Gracieuse et Panache Tome 2

    Gracieuse et Panache Tome 2

    26/03/2017 14:33 par ninanet

« On voit à la démarche de chacun, s’il a trouvé sa route. L’homme qui s’approche de son but ne marche plus, il danse » de Friedrich Nietzsche

Ma démarche a été plus que titubante, parsemée d’embûches, de souffrance et de doutes. Six mois déjà. Six mois à rattraper, non le temps ne se rattrape pas, il se vit bon gré, mal gré.

Puis s’infiltre la petite lumière au bout du chemin, celle qui ne nous éclaire pas encore tout à fait mais qui nous oblige à redresser la tête et à aller à sa rencontre. Le courage reprend, les gestes redeviennent presque automatiques, tout du moins on s’en persuade pour avancer, toujours avancer vers cette promesse de la tâche à terminer.

D’un pas de deux, d’un pouce hésitant (dommage collatéral) j’ai repris mes pinceaux, ma plume et me voici libérée de « Gracieuse et Panache à la fête de l’école ».

Tout dans ce petit conte pour enfants de 6 à 8 ans est l’illustration de cette citation de Nietzsche. Puisse-t-il faire le bonheur de nos chers petits que je vais très bientôt retrouver en dédicace.

Ma trilogie provençale volée

12/03/2017 14:47 par ninanet

  • Ma trilogie provençale volée

    Ma trilogie provençale volée

    12/03/2017 14:47 par ninanet

« Bien mal acquis ne profite jamais »

J'apprends ce jour que ma trilogie provençale "Gustave", "Lettre à pépé Charles" et "Charles et Aurélien" est mise en ligne, à mon insu, gratuitement, sur un site étranger. C'est une tendre romance familiale, elle ne mérite pas d'être VOLÉE mais SE MÉRITE. Je suis partagée entre un sentiment de révolte pour ce détournement, mes heures et mes heures de travail, de peinture et d'écriture, récupéré au simple effort d'un clic et un sentiment de fierté. Si ma trilogie n'avait pas été de si belle qualité, l'aurait-on usurpée ? Il parait que ces bandits des temps modernes le font pour gagner de l'argent en plaçant des publicités sur leur site, chaque clic leur rapporte sonnant et trébuchant. Donc mes livres doivent bien plaire pour que cet acte méprisant soit "payant", non ? Ah l'ego des auteurs !!!

Nonobstant, comme on peut rien faire contre ces voyous, trop compliqué, nous dit-on, je présente toutes mes excuses à mes lecteurs qui ont payé pour me lire et aux futurs lecteurs qui voudront payer pour me découvrir. 

Le regard de l'Amitié

11/03/2017 10:25 par ninanet

  • Le regard de l'Amitié

    Le regard de l'Amitié

    11/03/2017 10:25 par ninanet

« Qui sait tout souffrir peut tout oser » de Vauvenargues

Voilà plusieurs mois qu’avec mon amie Claire nous ne sommes plus allées au cinéma.

Elle a attendu patiemment que je termine ma rééducation en hôpital de jour pour me solliciter quotidiennement. Elle voulait que je reprenne une vie normale et moi j’avais peur de la salle plongée dans le noir où je devrais rester deux heures assise. J’avais la hantise que mon bras ne se mette à faire des caprices et comment aurais-je pu y remédier sans faire de bruit et sans gêner personne et encore moins ma douce amie Claire ?

Finalement elle se fit persuasive et rendez-vous fut pris, nous irons voir le film « Patients » l’histoire vraie de Grand Corps Malade, le rappeur, auteur et aujourd'hui réalisateur. Elle savait que j’en avais envie mais elle, allait-elle l’apprécier ?

Juste avant de sortir j’ai précipitamment glané quelques rares fleurs de mon jardin d’hiver mais si odoriférantes  et pour la remercier de tant de gentillesse et d’amitié, je les lui ai offertes.

Juste avant de franchir les portes coulissantes du cinéma elle m’a regardée et m’a dit « j’aurais dû apporter du champagne » tant elle était heureuse de nous voir enfin là toutes les deux ; et moi donc !

Comme je m’en doutais, elle n’a pas aimé « Patients » un tableau trop caricatural de la jeunesse cabossée des banlieues. Et quand on écoute les informations et qu’on voit toute cette jeunesse vouée à elle-même, prête à faire toutes les bêtises possibles, on n’a pas trop envie de revoir cela sur les écrans de cinéma. Moi j’ai aimé parce que je suis concernée par l’Accident, celui qui fait basculer en quelques secondes une vie bienheureuse et qu’il faut des mois et des mois pour se redresser. C’est un film d’espoir pour tous les accidentés de la vie. On peut y arriver, juste qu’il faut de la patience, du courage, de l’humilité et j’en sais quelque chose. Ne jamais baisser les bras (paradoxe puisque le mien rechigne à monter) et surtout s’entourer de belles personnes pour voir la vie en couleurs.

Ce matin mon amie Claire m’a envoyé la photo du bouquet de fleurs harmonieusement assemblées dans un pot et son adorable mari a passé un temps fou pour mémoriser ce lien d’amitié. Je le partage avec vous.

Une page se tourne (2)

26/02/2017 10:30 par ninanet

  • Une page se tourne (2)

    Une page se tourne (2)

    26/02/2017 10:30 par ninanet

Le bouquet de fleurs offert aux femmes par un patient, le jour de mon départ de l'hôpital de jour. Le bouquet de l'Amitié.

Une page se tourne !

26/02/2017 10:26 par ninanet

  • Une page se tourne !

    Une page se tourne !

    26/02/2017 10:26 par ninanet

Ce matin, en ce beau dimanche ensoleillé, j’ai envie de partager avec vous une page de bonheur. Celle de ma liberté retrouvée, pas de ma guérison hélas, une nouvelle page s’ouvrira pour cela.

Vendredi, une page de ma vie s’est tournée en apothéose ! Une ambiance inimaginable dans un tel lieu ! Dans cet hôpital de jour, les va et vient sont constants. On sympathise puis avec émotion on se souhaite bonne chance et la porte coulissante de l’Accueil, à chaque fois, se referme sur une parenthèse amicale.

Ce vendredi, Il y avait beaucoup de départs, dont le mien, et à tous les étages c’était la fête. Sans s’être concertés, (pour être tout à fait honnête j’avais promis un gâteau confectionné avec mes deux mains et le moment était venu) nous avions apportés des gâteaux (photo du mien), des chocolats et des friandises, des viennoiseries et un patient a apporté des bouquets de fleurs pour les femmes (photo ci-dessus) ! J’avais le bras en feu mais le cœur en allégresse.

Quel élan de générosité et de joie de vivre alors que la souffrance et le handicap sont omniprésents !

Par moments, en me tordant le cou,  je me surprenais à regarder toute cette agitation à en oublier que j’étais couchée sur le ventre à me faire triturer mes cervicales, mon bras et sa cicatrice. La souffrance devenait imperceptible grâce aux éclats de rire, que de confidences échangées… sans pour autant interrompre nos exercices qui sont tout sauf une sinécure.

Pour finir, les embrassades, les échanges de N° de tél. au moment du départ.

Belle leçon d’humilité, de sagesse et de courage.

Je ne vous oublierai jamais, vous m’avez tant apporté !

Sa liberté

19/02/2017 13:34 par ninanet

  • Sa liberté

    Sa liberté

    19/02/2017 13:34 par ninanet

« Ça ne s’apprend jamais trop tôt, la liberté » de Hervé Bazin

 

Après de vilains jours, le cœur en bravade

Sourire aux lèvres en sa jolie promenade

La mer frissonnante sous les caresses

D’un ciel bleu et d’un soleil en ivresse,

 

Elle avance d’un pas buissonnier

Longeant les restaurants, les cafés.

Elle avait oublié sa ville et ses murmures,

Sa plage, ses oiseaux aux fières allures

 

Son esprit vagabonde, libéré,

son cœur d’émotion s’estourbit

Ses yeux par le bonheur avéré

Retiennent l’eau au bord des cils

 

Un vent léger sur son passage

L’enveloppe d’une douce mélodie

Un air de violon lui revient ici

Comme le plus subtil des messages

 

Vivre au présent, fuir le passé

Ressortir sa palette de couleurs

Pour jeter dans l’oubli sa peur

Et d’un pas de deux, se libérer.