23/03/2024 15:37 par ninanet

  • 23/03/2024 15:37 par ninanet

Bonjour mes amies et amis.

« Si la vie n’est qu’un passage, sur ce passage au moins semons des fleurs » Montaigne

Aujourd'hui c'est relâche.

Un grand tour dans mon jardin et je découvre mon rebelle petit arbuste, qui depuis deux ans refusaient de fleurir, en pleine explosion de "joie réciproque" !.

Une jolie fleur, telle un beau sourire ensoleillé en ce jour printanier, s'est offerte à mon regard quémandeur.

Mon camélia a compris qu'il ne fallait pas me faire languir plus longtemps, même si plusieurs boutons attendent leur tour.

Je vous l'offre généreusement car je sais que les fleurs ne peuvent laisser indifférentes à l’amitié qui nous lie !

Bises et bon samedi.

Mrs Harris

22/03/2024 11:17 par ninanet

  • Mrs Harris

    Mrs Harris

    22/03/2024 11:17 par ninanet

« La vie ne vaut pas cher, mourir n’est pas grave. Le tout, c’est de vivre conformément à l’honneur et à l’idéal qu’on se fait «  Bertie Albrecht.

Bonjour mes amies et amis.
Aujourd'hui ce sera séquence cinéma.
Aimez-vous aller au cinéma ? Aimez-vous voir un film et vous glisser dans la peau du personnage principal ? Aimez-vous les jolies histoires qui vous feront rêver et vous laisseront un air de déjà vu dans votre propre existence ? Un petit clin d’œil du Destin…
Alors suivez-moi. C’est par là… Tout droit dans un conte de Noël pour Adultes. Une romance rondement menée ! Installez-vous confortablement dans un fauteuil et laissez-vous embarquer par Mrs Harris, un personnage haut en couleur, pour qui rien n’est impossible !
Il s’agit du film vu sur Netflix : "Une robe pour Mrs Harris".
Le pitch : Une femme, gracieuse, souriante, aimable, volant toujours au secours des autres, plus très jeune mais encore assez dynamique pour affirmer sa personnalité. Nonobstant sa vie n’est pas facile. Un mari mort à la guerre, et pour survivre elle est femme de ménage chez des gens de la haute société. Un jour sa patronne qui ne lui paye pas son salaire parce que la vie est difficile, prétexte-t-elle, rentre chez elle avec une magnifique robe Dior.
À partir de ce moment-là, Mrs Harris ne vivra plus que pour porter une robe Dior… Elle, la petite femme de ménage ! La chance va lui sourire… la chance ou sa détermination de réaliser son rêve !!! Et nous voilà projetés dans le monde de la Haute Couture, les Ateliers, les essayages de magnifiques robes Dior, les défilés. Va-t-elle réaliser son rêve : porter une robe Dior ? Je n’en dirais pas plus.
C’est très émouvant, et en même temps très compliqué pour une petite femme de ménage de se frotter à ce monde luxueux. Le film est gai, pétillant tout comme Mrs Harris.
J’ai aimé tout particulièrement ce film parce que ma mère était une grande couturière. Elle réalisait de très belles robes de mariées, avec tout le trousseau de la mariée… Elle m’est apparue dans certaines scènes du film. J'ai revu ses gestes lorsqu'elle mettait des épingles serrées au bord de ses lèvres et en prenait une à une pour épingler une manche sur l'épaule de la robe, ou marquer la longueur de la jupe... Je me suis revue, petite fille, je restais dans un coin et je rêvais « moi aussi j’aurais la plus belle robe de mariée faite par ma mère ». Mon cœur soupire à cette évocation. Ce privilège m'a été refusé. Ma mère était fatiguée, plus envie de s'y remettre.
Je ne vais pas vous ennuyer avec tous les flashs qui me sont apparus dans ce film. Je pense que nous en avons toutes et tous en réserve…
"On n’oublie rien de rien, on s’habitue c’est tout". Jacques Brel.
Bonne séance de film. Vous me direz ? Bises

Anatomie d'une chute

22/03/2024 11:07 par ninanet

  • Anatomie d'une chute

    Anatomie d'une chute

    22/03/2024 11:07 par ninanet

Bonjour mes amies et amis.
" Nous aurons le destin que nous aurons mérité ". Albert Einstein

Aujourd'hui séquence cinéma "Anatomie d'une chute". Film vu sur Canal Plus.

Ce film, à plus d'un titre, m'a interpellée, interrogée, secouée ; m'a fait me balader dans mon passé ancien et récent. Prise de conscience totale... Cela m'a rappelé la célèbre tirade du commissaire Bourrel "Mais bon sang, c'est sûr"... Et moi j'ajouterais "comment n'y ai-je pas pensé avant ?".

Si je devais résumer ce film en une phrase, j'écrirais : "Comment la jalousie peut rendre fou".

Le pitch : Une auteure à succès dont le mari veut essayer d'écrire à son tour sans y arriver malgré plusieurs tentatives et leur petit garçon qui devient mal-voyant dans un accident à cause de la vie très prenante de ses parents. Prétextant d'être très pris par son écriture, le père en charge d'aller récupérer son fils à l'école, délègue cette mission à la baby sitter. Et c'est le drame accidentel. Le film se passe dans un chalet à Grenoble, dans un cadre très enneigé.

Le petit garçon accompagné de son chien (pour mal voyant) part se promener et au retour il voit son père au sol au pied de la maison. Il ne respire plus... L'enquête commence. D'où l'anatomie de cette chute. Était-elle volontaire = suicide ou accidentelle ou encore criminelle ? Le reste je vous laisse le découvrir. La chute du film est assez inattendue.

Bizarrement, il est des films comme des personnages qui vous collent à la peau. Là c'est l'auteure (moi en toute modestie) qui se revisite et qui se souvient d'une phrase dite par une proche "qu'as-tu encore à prouver en écrivant des livres ? Tu as déjà tout réussi dans ta vie"!. Qui peut dire "j'ai tout réussi dans ma vie" ? Pas moi ! Je me souviens aussi d'une fois où une personne encore plus proche me demande un service juste pour m'empêcher d'aller en dédicace et elle me cingle d'une phrase d'un ton méprisant "tu préfères tes livres à tes...". Nonobstant, ma plus grande fierté (encore une fois en toute humilité) c'est la dernière phrase de mon père dite à ma jeune sœur, juste avant de nous quitter, "ma plus grande fierté c'est ma fille ainée, elle a réussi pour nous tous". Si je puis encore me permettre une autre raison de fierté : mes livres, ma joie de vivre d'auteure, a suscité plusieurs vocations autour de moi. À chaque fois que je lis ces auteurs en devenir, je suis submergée par une émotion d'une force indicible.

Réussir à réaliser ses rêves n'est pas de tout repos. J'ai attendu mon tour. Tant que je pourrais je continuerais. Bises et bonne séance de cinéma.

Bonheur des retrouvailles.

25/02/2024 17:38 par ninanet

  • Bonheur des retrouvailles.

    Bonheur des retrouvailles.

    25/02/2024 17:38 par ninanet

« Si tu veux être aimé, aime. » Sénèque

« Il est doux d'être aimé pour soi-même. » Beaumarchais

Deux citations qui me siéent à merveille.

1/ Je veux être aimée, bien sûr ! Mais qui ne le voudrait pas ? J’ai tant aimé déjà enfant, à devenir encombrante… c’est peut-être que l’abus dessert le but !! À trop aimer !

2/ « Il est doux d’être aimé pour soi-même », sentiment doux dont l’abus donne confiance.

Par ce ciel ténébreux, ces nuages menaçants, aucune envie de sortir. Que me reste-t-il ? Vous raconter ma journée dédicace d’hier en ce 24 février. Pour une reprise elle a été emplie de surprises.

La voiture, à peine démarrée, que des grêlons véhéments viennent s’écraser sur le pare-brise. La pluie s’est tout de suite imposée, ouf … Puis le soleil en conquérant a triomphé. La route libre est vite avalée. Mon chauffeur me rassure « les vacanciers font la grasse matinée ».

En un tour de main ma table avec sa jolie nappe rouge de toréador a repris son éclat, mes livres se sont serrés les coudes, alignés avec discipline et je regarde autour de moi. Le grand vide. Le grand désert. Mon chauffeur me rassure « Il n’est que 9h, ils vont arriver ! Il s’en retourne à la maison me laissant à mes doutes.

Aucune séance de dédicace ne ressemble à une autre, je crois l’avoir écrit à de multiples occasions. Celle-ci n’échappera pas à la règle. L’auteur doit toujours se remettre en question… Rien n’est acquis d’avance. Ma passion reste chevillée à mon corps.

À la seule différence qu’à Montauroux je suis toujours accueillie avec de grands sourires, des embrassades et ce matin avec en plus un : « Annette est arrivée, on va vendre des livres… ». Quel challenge ! Quelle pression ! Et plus que jamais mes doutes… que je balaie d’un énergique « GO ! ».

Je ne vous mentirai pas, cette journée n’a pas été un grand cru. En cette période de vacances scolaires, les touristes ne sont pas là et les Varois ne se sont pas bousculés.

Mais qu’y-a-t-il de plus important pour moi ? C’est de revoir mes jeunes amis, Ezzio avec sa maman Emmanuelle, Antoine avec mamie Béa et papi Luc. Ils ont grandi, leur regard a gagné en maturité et posé sur moi c’était toujours aussi doux et empathique…

Toutes ces mamies, mamans, papa… accompagnés d’enfants qui ont pour la plupart flashé sur mes « Gracieuse »…

Cette dame anglaise qui était venue acheter le Prix Goncourt, après un long échange, repart avec en plus « La Miraculée ». En partant elle me dit « j’ai été ravie de faire votre connaissance, ne changez pas, restez comme vous êtes «  avec son accent so british…

Le palmarès des dédicaces revient au Tome 6 « Gracieuse et Panache quand je serai grand… » et de loin ! À chaque fois l’enfant criait « moi je veux être… qui électricien, qui pâtissier, qui policier (oui, oui … ). Suivi du Tome 7. Heureusement j’avais prévu grand ! C’était très émouvant de voir cette jeunesse repartir le sourire aux lèvres, avec mes contes serrés contre leur coeur.

Le tome 8 est en cours… je l’ai promis pour très vite !


23/02/2024 18:09 par ninanet

  • 23/02/2024 18:09 par ninanet

Bonjour mes amies et amis, mes lectrices et lecteurs, petits et grands.

J’ai grand plaisir à reprendre mes activités d’auteure, et notamment de venir à votre rencontre en dédicace après une interruption de deux mois. À l’impossible nul n’est tenu.

J’espère ardemment vous retrouver, nombreuses et nombreux, à l’Espace Culturel du Centre Leclerc à Montauroux, ce samedi 24/02/2024 de 9h à 17h.

À demain et merci.

Fleur du jardin... Bonheur du matin

20/02/2024 17:56 par ninanet

  • Fleur du jardin... Bonheur du matin

    Fleur du jardin... Bonheur du matin

    20/02/2024 17:56 par ninanet

Bonjour mes amies et amis

Ma petite chronique du jour : Lettre à Élise.

Hier je vous ai raconté une rencontre qui m’avait déçue, mais sans laisser de trace. Il est des personnes qui passent et trépassent en nos mémoires ! Aucun souvenir ! Mémoire sélective dit-on ! Si l’on veut !

Aujourd’hui je vais vous raconter une autre rencontre que je n’oublierai jamais. Un cadeau de mon ange protecteur.

Mon rendez-vous chez le stomato. Lui est incroyable ! Il vient vous accueillir dans la salle d’attente, vous lance un « Bonjour » tonitruant et se met à chantonner. À chaque fois je ne manque pas de m’étonner. Comment cet homme de cette qualité professionnelle peut être habité par la simplicité et la gentillesse ? Respect Maestro ! 

Voilà qui, comme à chaque fois, me met à l’aise, me séduit, me réconcilie avec ce monde barbare dans lequel nous vivons.

Donc j’entre dans son cabinet de soins, et là j’ai droit à un beau sourire et un gentil signe de la main. Son assistante qui est du même acabit ! Lorsque j’étais venue la première fois, j’étais dans un état de souffrance dentaire important. Tout le temps du soin difficile, elle me caressait les mains, me souriait. On ne se connaissait pas mais tout de suite nos regards se partageaient en silence.

À un moment le stomato s’est éloigné pour préparer la pate… elle s’est penchée sur mon oreille et m’a chuchoté « J’ai reçu votre mail le 30 décembre dans les indésirables et je n’ai pas pu vous répondre ». Là el maestro se retourne et nous apostrophe toutes les deux « il se passe quoi là ? » « Madame écrit pour les enfants et je voulais lui commander Lettre à pépé Charles » « Ah pour chaton ? » « Oui » !

Pendant un dixième de seconde je suis restée sans voix (c’est assez rare). Je ne lui ai jamais présenté mes livres, pas encore ! D’où tient-elle ce titre ? Elle ne me laisse pas le temps de réagir, el maestro avait autre chose à faire. La salle d’attente était bondée. Dès qu’il a eu le dos tourné à nouveau, la voilà qui me chuchote « je veux Lettre à pépé Charles… Je le veux et ma fille aussi ». « Et votre fille s’appelle comment » ? Élise me dit-elle toujours dans un murmure.  Ok je vous l’apporte la semaine prochaine. Échange de sourires radieux !!!

Voilà nous avons volé un peu de temps au temps pour Élise.    

Je lui prépare une spéciale dédicace espérant la rencontrer un jour.


14/02/2024 10:52 par ninanet

  • 14/02/2024 10:52 par ninanet

Bonjour mes amies et amis. Bonjour les amoureux de toute la planète.
L’amour n’est pas toujours simple mais il sera toujours le plus fort.

Elle avait caché sa tête sous les draps

Pour pleurer sur sa vie qui ne sera pas.

Elle avait choisi le chemin désespéré

Du sacrifice. Son amour restera muet.

 

Il s’est assis au bord de son lit

A soulevé le drap et lui a souri.

D’un geste doux de la main

Il a effacé son gros chagrin.

 

Elle gardait les yeux baissés

Ne pouvant supporter le feu

De son regard sur elle posé

Formulant ses vœux pieux.

 

D’un mouvement lent il s’inclina

Tenant fermement son menton

Ses lèvres sur ses lèvres il posa

Elle céda dans un geste d’abandon.

 

La raison lui disait de résister

Mais le corps tout enflammé

S’offrait aux caresses de l’Aimé

Sombrant dans l’extase du baiser.

 

Elle cessa de lutter, étouffant un cri

Dans ses bras résolument se blottit

Leur cœur dans un rythme affolé

Battait la musique d’amour accordé.

 

L’amour fou avait gagné.

Pour combien de temps ?

Vivre l’instant présent

D’avance, s’y étaient résignés.

 

Joyeuses Saint Valentin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du mimosa pour la paix.

07/02/2024 18:01 par ninanet

  • Du mimosa pour la paix.

    Du mimosa pour la paix.

    07/02/2024 18:01 par ninanet

Bonjour mes amies et amis.
« Les semaines défilent et s’enfilent sur un fil en équilibre dans le temps » Annette L.
Voilà quatre mois qu'un événement de la plus grande gravité s'est produit en Israël. Je n'en reparlerai pas, tout le monde est au courant. Tout le monde a été horrifié (sauf certains inconscients qui sont en train de creuser leur propre trou où très bientôt ils tomberont dedans). Je ne les citerai pas non plus, je n'ai pas pour habitude de me baigner en eau glauque, à l'odeur âcre et nauséabonde.
Aujourd'hui un hommage national a été rendu aux victimes du massacre en Israël. Aux otages encore détenus et à ceux morts. Aux innocentes victimes qui ne demandaient qu'à vivre, rire, danser. Le symbole de cet hommage a été représenté par du mimosa et un nœud jaune.

Il y a quelques années j'ai peint du mimosa avec un ciel ténébreux. Était-ce prémonitoire ?
Aujourd'hui je formule un voeu, refaire mon tableau avec un ciel bleu azur... Le bleu de la paix et de l'amour. Et le plus rapidement possible quand tout le monde sera rentré à la maison. AMEN !


04/02/2024 14:49 par ninanet

  • 04/02/2024 14:49 par ninanet

Bonjour mes amies et amis.

"Pour que soit ce qui est est" Paul Valery

Du plus loin que je me souvienne, je me disais "il y a ceux qui écrivent et ceux qui lisent (moi).

Du plus loin que je me souvienne, en cachette, j'aimais composer des petites poésies. J'exprimais noir sur blanc ce que je ne pouvais crier haut et fort. 

Du plus loin que je me souvienne, je me dépêchais de les détruire de peur qu'elles ne tombent dans les mains de ma mère qui n'aurait pas compris. "L'école c'est sérieux, alors arrête tes bêtises avec ça, et travaille, sinon je te fais quitter l'école" qu'elle m'aurait dit ! Et ce qu'elle n'a pas manqué de faire, plus tard, par la force des événements ! 

Du plus loin que je me souvienne, je n'aurais jamais imaginé que mes poésies, mes mots, mes écrits, verraient la lumière au grand jour, à travers mes sourires, mes soupirs, mes cris du coeur, mes déclarations d'amour et d'amitié, mes contes pour la jeunesse "premières lectures". Et mon nom écrit en grand sur une couverture de livre. 

Alors aujourd'hui, quand je suis heureuse ou quand je m'ennuie, quand j'ai du temps ou l'envie me presse et me taraude, quand je ne peux calmer ma plume qui palpite sur les touches de l'ordinateur, je la laisse griffonner sans peur, ce que lui dicte mon coeur, en tout bien tout bonheur !.

« Créer c’est résister, résister c’est créer » de Stéphane Hessel

Et si on disait plutôt « créer c’est exister » ?

Et si la création est un exutoire pour avancer,

Pour se rassurer, pour survivre, pour durer.

Et si exister devient une bonne raison pour créer ?

 

Face à ma plume qui impudique se faufile

Dans ma vie, à mes risques et périls,

Face à mes pinceaux qui de rouge ou de gris

Harmonisent mes sentiments sans parti pris

 

Toute seule, face à l’autre MOI

Sans savoir comment ni pourquoi

Plumes et pinceaux existeront

Pour l’ivresse de la création

 

Courir, encore courir,

Séduire, encore séduire,

Rougir toujours, ou pâlir,

Crier en sourdine, ou sourire

 

Créer pour exister sans détour

À travers mes pleins et déliés

En tramant mes mots d’amour

Avec humour pour résister.

 

Le vide...

01/02/2024 11:13 par ninanet

  • Le vide...

    Le vide...

    01/02/2024 11:13 par ninanet

Bonjour mes amies et amis.

« Quand c’est trop facile, attention il y a un loup »… Pensée qui me vient tout de suite à l’esprit.

Je suis contente que janvier se soit achevé. Hélas, pour moi sur une belle déconvenue.

J’aime partager avec vous mes belles aventures et les moins belles. Peut-être me donnerez-vous votre sentiment.

Hier nous avions rendez-vous chez une chirurgien dentiste. Très jeune, souriante, affable à souhait. C’est de bon augure me sembla-t-il, sur le moment.

Elle installe tout de suite mon mari pour une panoramique. Jusque-là rien d’anormal.

Puis ça se gâte.

- Oh la la, c’est compliqué votre histoire.  Ceci, cela. On pourrait peut-être faire un implant (à 84 ans ???).  Lorsque je lui en fais la remarque, elle me répond : c’est sûr qu’à son âge !!!

De toute façon je ne vous ferai rien aujourd’hui. Il faut que j’en parle à ma collègue. On va réfléchir, donnez-moi votre adresse mail, on vous écrit. Elle me demande ma CB pour le paiement, pendant qu’elle parle, elle se paye sans que je sache combien (merci le sans contact), me tend le ticket et nous raccompagne à la porte. Dehors, je regarde mon ticket 43 euros ??? Cher de la minute de la panoramique !!! Aucun soin en attendant l’avis de sa collègue et pourquoi a-t-elle besoin de sa collègue ? Aucune ordonnance. Aucun conseil. Rien !

Mais dans quel monde vit-on ? Les questions fusent. Par qui a-t-on été reçus ? Une petite stagiaire, une assistante ? Je me le demande encore après ma nuit de sommeil saccadé de cauchemars. Et soudain je comprends pourquoi on a obtenu ce rendez-vous aussi vite facilement alors qu’on sait qu’il faut attendre des mois…

Et si c’était à refaire ? Je crois que je ferais des études pour être dentiste…

Quand je pense aux agriculteurs… Restons optimiste… Ne mélangeons pas tout.

Bonne journée sous un ciel gris en ce premier jour de février.