Un Bien pour un Mal !
15/11/2017 07:21 par ninanet
Après ce week-end chargé d’émotion, hier après-midi retrouvailles (je n’aime pas ce mot mais là il prend toute sa signification) avec mon chirurgien. Toujours aussi généreux, souriant, empathique. Je n’avais pas de rendez-vous, c’était juste pour lui remettre mon roman « La Miraculée » que je lui ai dédié. L’espace de quelques très belles minutes, nous avons oublié les patients qui attendaient dans la salle d’attente. En professionnel, il a tenu à voir mon bras et il était très ému de constater « le miracle » de sa reconstruction et la ténacité de ma rééducation : un millésime rare de bonheur partagé !
Je continue à prôner le sentiment qu’il ne faut jamais se décourager et toujours se battre !
Il y a exactement dix ans je passais la porte d’un atelier d’écriture en toute curiosité. Pas une seconde l’idée d’écrire des romans ne m’avait traversé l’esprit et encore moins de me retrouver Auteur.
Dix années se sont écoulées et dix romans ont vu le jour. Le onzième est en cours d’illustration (Tome 3 « Gracieuse et Panache…). C’est un peu fou !
Écrire c’est vivre plusieurs phases émotionnelles :
Tout d’abord le stress, l’enfermement. Plus rien n’existe que l’histoire qui va prendre forme de ligne en ligne, de page en page, sans trop savoir où je vais, où je mets les pieds. Je ne me décide pas à écrire le mot FIN et poser le point final. Je lis, je relis, je corrige, re-corrige. Je me pose des questions. Les doutes me minent.
Vient ensuite le soulagement d’être arrivée à bout de ce roman qui m’a habitée nuit et jour, sans répit. Plus précisément il a cohabité avec l’Accident, les douleurs… La colère !
Et pour finir l’étonnement d’avoir eu le courage de m’être mise à nu, d’avoir pris des positions. Tout est vrai, à la virgule près. Tous les dialogues sont authentiques au mot près. À me lire on s’expose à aller de surprise en surprise. Mais avec humour
À présent, le verdict ! L’heure n’est plus aux doutes mais à l’heure de vérité. À la transmission. Ce W.E. à Ste Maxime j’ai vécu des moments très émouvants. Des regards chaleureux, des compliments sur mon écriture, des retrouvailles à haut niveau ! J’ai vécu mon plus beau W.E. depuis treize mois.
Merci à Bernadette qui m’avait cherchée sur le salon l’an dernier, heureuse de me retrouver cette année. Pendant que je lui dédicaçais ses livres, elle vantait mon écriture aux personnes qui s'arrêtaient à notre hauteur et elle conseillait...
A Marie-José de Toulouse, une Miraculée aussi. Beau partage. A Maïté, nous avons eu un très bel échange.
À Briony une jolie jeunette, née en République Dominicaine, qui avait commencé à me lire il y a deux ans et qui continue la saga "Gustave"...
A Rosalba, Carla, Carmen et plusieurs autres adultes et enfants qui m’ont ouvert leur cœur et offert leur amitié.
ET bien sûr merci à Tatiana, la professeur du Collège Bertie Albrecht. Nous nous sommes revues avec beaucoup d’émotion.
Mon roman « La Miraculée » a engendré des tas de petits miracles. Ce salon était un peu difficile par le nombre important d'auteurs, dans une ville plutôt saisonnière, donc peu de visiteurs. Moi j'ai eu la chance de "m'être fait désirée... pour être mieux aimée". (sourire).
Mon récit-témoignage « La Miraculée » est bien arrivé à temps pour mes deux journées de dédicace samedi 11 et dimanche 12 Novembre au « Festival Littéraire, des Livres et des Mots » à Ste Maxime (83), dans un décor de rêve en cet été indien.
Cela n’a pas été simple, plutôt très compliqué. J’ai changé à la dernière minute ma première de couverture.
Venez nous voir nombreux, plus de cinquante auteurs régionaux vous présenteront leurs œuvres. Merci !
Ce week-end, le site sera actualisé pour toutes les personnes n’habitant pas la région et désirant passer leur commande via Paypal. Je vous en remercie par avance.
Ce matin j’ai envie de saluer toutes mes amies et amis de deux façons différentes.
La première en m’excusant d’avoir déserté le réseau ces dernièrs temps, d’avoir sûrement manqué bon nombre de publications, mais c’était pour la bonne cause : « La Miraculée ».
La deuxième en vous présentant le responsable de mon retrait, mon récit témoignage. Enfin terminé. Cette expérience d'écriture a été très difficile à mener jusqu’au bout. Laisser parler son imaginaire c’est une chose mais se mettre à nu et au plus près de la vérité, sans masque, c’en est une autre. « La Miraculée » a été rédigée à chaud, au fil des événements pour ne rien oublier, pour mieux transmettre, pour expliquer pourquoi on appelle un malade « un patient » et surtout pour ne jamais baisser les bras. On n’en a pas le droit ! Mais si mon vécu durant cette année « parenthèse » pouvait permettre une prise de conscience, éviter ce que j’ai subi par ma faute, je n’ai pas manqué de faire mon mea culpa tout au long de cet exercice en solitaire, dans la souffrance et l’incompréhension, alors la délivrance du mal sera bien là !
Alea jacta est !
Vendredi 6/10/17 de 9h à 18h, je serai en dédicace au Salon du Livre de l’Espace Culturel de Montauroux (Var).
Ça me ferait plaisir de vous rencontrer, de partager avec le plus grand nombre ma passion littéraire et avec les enfants « Gracieuse et Panache…. Tome 1 et tome 2.
Je vous en remercie. À demain alors…
Croquée par Laurent Elcé... du Bonheur !
Photo du Groupe, auteur(e)s, les organisatrices de la journée pédagogique...
Sur FB, notre ami Alain Tremiseau nous invite à écrire le bonheur jour après jour... Alors je vous raconte mon rêve éveillé...
Mon bonheur je l'ai vécu hier... dans cette école... accueil digne de stars par une directrice, le corps enseignant et la libraire... au milieu de tous ces enfants heureux et pressés de connaître la suite de "Gracieuse et Panache sont amis" Tome 1 présenté l'an dernier... au milieu de mes ami(e)s auteur(e)s venus partager leur savoir-faire... de la BD aux petits contes... Ma caricature réalisée par Laurent Elcé... La fin de la journée s'est terminée en apothéose, tous ces parents venus chercher leurs enfants et qui ont accepté d'emporter tous nos livres... Un rêve éveillé... Du Bonheur !
La deuxième journée de dédicaces à Vence ne ressemblait en rien à la première. Le trajet fut très rapide, sans souci. Installation aussi très calme car la matinée s’annonçait très timide. D’ordinaire lorsqu’un salon s’étale sur deux jours, le premier on fait connaissance et le deuxième on dédicace.
Là, la différence notoire venait du fait que samedi les lecteurs avérés sont passés, nous ont donné tout leur temps. Génial ! Euphorie. Bonheur.
Dimanche, jour du Seigneur, fut semble-t-il réservé au Patrimoine et à la sacro-sainte Brocante. Et la cerise sur le gâteau, un vent coléreux s’est levé vers 12H. Il était prévu dès le matin car tous les barnums, par précaution, avaient été retirés. Je n’en avais pas, ça ne m’a pas gênée.
SAUF qu’une surprise de taille m’attendait. Alan mon Australien est repassé me voir, m’a souri et tendu… devinez… une petite peluche Koala… Tout un emblème ! Il me dit « j’ai commencé « Gustave » et j’étais content alors je vous donne ça ». Nous avons bavardé avec plus d’empathie que la veille et il m’a touchée encore plus lorsqu’il m’a dit textuellement « avant je venais à Vence comme ça mais maintenant j’ai acheté un appartement, alors je suis Français, non ? »… Nous avons éclaté de rire et il a ajouté « hier je ne savais pas pour le salon, je vous ai vue, j’aime beaucoup les couvertures et j’ai pris « Gustave » sans aller voir les autres auteurs. Que vous ». Là-dessus Sven Oloff, un Hollandais passé également la veille est revenu pour m’acheter la trilogie et pendant la dédicace mon mari a continué à bavarder avec Alan. C’était adorable à voir entre Alan qui essayait tant bien que mal de tenir la conversation en français et mon mari qui ne parle pas un mot d’anglais jouait des marionnettes avec les mains pour se faire comprendre. Ça ne s’invente pas ! Un pur moment d’échange citoyen.
Loris, 9 ans, passé avec son papa m’a montré « Gracieuse et Panache sont amis ». Il l’avait eu l’année dernière. Je lui ai présenté le Tome 2. Il m’a dit « je vais le lire mais je veux voir tous les autres livres ». Ils sont partis faire le tour des auteurs puis bien sûr c’est le tome 2 de Gracieuse qui l’a emporté. Et Loris me dit sur un ton très sérieux « vous savez je lis aussi des gros livres mais j’aime bien « Gracieuse… » et je veux connaître la fin.
Le temps de dédicacer quelques livres encore, d’avaler un sandwich, la grande place était vide, le vent balayait tout sur son passage… Les auteurs aussi… J’étais contente de rentrer. Très bon score pour ces deux jours. Mais là n’était pas l’essentiel. Vous l’avez compris ce sont mes rencontres, un trésor fabuleux. Un jour peut-être écrirais-je mes mémoires de dédicaces.
Deux belles journées de dédicaces au salon des Éditeurs à Vence.
Samedi matin mauvais démarrage. 2h30 pour faire 65 kms pratiquement tout en autoroute, au lieu de 3/4h. Pourquoi ? Un accident d’un chauffeur qui a perdu le contrôle de son camion vendredi vers minuit et à 5h samedi matin le camion était toujours en feu. Immense embouteillage sur l’autoroute A8. Donc j’arrive au salon avec 1h30 de retard. Là je n’étais pas dans le planning des tables. L’erreur est humaine me suis-je dit. Qu’à cela ne tienne on m’installe une table. Je n’étais pas comme tout le monde installée sous un barnum, quelle importance ? Je suis une fille du soleil ! Avant mon Accident je me serais énervée, là j’étais parfaitement zen. À ma droite une auteure était en train de dédicacer, à ma gauche idem et moi je commençais à installer mes livres. Comme d’habitude un monsieur s’approche et hop une dédicace pour « La clé de l’embrouille » que je venais juste d’extirper de ma valise. Et il en a été ainsi de toute la matinée. Trilogie après trilogie, les 2 Gracieuse après les deux gracieuse… Gaëlle qui me dit « ce livre m’intéresse beaucoup » au sujet de « La clé de l’embrouille » et qui l’emporte ravie. Le plus touchant ce fut Fanny accompagnée de sa maman. Elle semblait choisir les « deux tomes de Gracieuse » mais voulait que son petit frère soit là aussi pour un livre. Sa maman m’a dit qu’elles reviendront l’A.M. Banco Fanny est venue directement me voir et regardant sa maman a mis ses deux mains sur les 2 Gracieuse. Pas un mot seuls leurs yeux se parlaient. Sa maman m’a dit « on a fait le tour et pour le petit frère on va aller voir votre ami auteur un peu plus loin. Puis séance photo, puis une grosse bise. J’ai discuté avec des Hollandais, des Suédois, un Australien qui repartant avec « Gustave » me dit « je parle un tout petit français mais je vais apprendre encore avec «Gustave ». Je n’en dirai pas plus pour la première journée, que du bonheur et un très beau score. Demain la suite…