Vite un livre !
25/02/2018 11:20 par ninanet
Un lit, des draps blancs,
La mère est là qui attend
Le dernier voyage programmé
Pour rejoindre son bien-aimé.
Elle s’agite, se crispe, l’appelle
Emmène-moi, prends-moi avec toi
Elle crie, râle, tord tous ses doigts
Jette en vrac ses maux pêle-mêle.
Entend-elle toute cette agitation
elle ne répond plus aux sollicitations
ses yeux se ferment, ses lèvres grimacent
laissez-moi partir, je suis lasse.
D’heure en heure la bougie décline
De minute en minute l’espoir s’incline
Pour n’entendre que la sentence « fini »
S’achève une longue histoire de vie.
L’air se fige dans son dernier cri
Soudain apaisée, elle s’affaisse et sourit
L’ultime courage pour une dernière prière
Dans ses yeux gris s’éteint la lumière.
Elle s’en va, bientôt pressée
De rejoindre sa tendre moitié
Il y a trois ans déjà qu’il est parti
Trois ans qu’il la visite la nuit.
« Quand je pense à tous les livres qu’il me reste à lire, j’ai la certitude d’être encore heureux » de Jules Renard.
Par ce temps froid et humide, dans cette grisaille qui perdure, vite ouvrir un "bouquin" pour se faire plaisir, rêver et voir la vie autrement... Autrement belle... Voir se profiler la lumière à travers les mots... Et pour nos petits lecteurs leur faire apprécier la nature, l’amitié, le rire, le suspense en trois volets... les dessins et le coloriage…
Chez vous en 48h en port offert, http://a5editions.fr
Oh ! Toi le temps qui m’échappe
Tu cours, tu cours et je te suis, moi !
Je sursaute quand à ma porte tu frappes
Pour me rappeler, « ton Petit ! Souviens-toi »
Un rapide coup d’œil sur l’éphéméride,
Dans mon miroir pour compter mes rides,
Dans mon cœur pour revivre ce soleil
En ce jour de ta naissance. Oh merveille !
Le temps court, court.
Déjà vingt-cinq ans !
De tes premiers sourires
Je garde de tendres souvenirs.
De tes premiers pleurs
Je revis mes premières peurs.
Dis, te souviens-tu lorsque dans mes bras
Tu venais te blottir, trottinant à petits pas ?
Dis, te souviens-tu de nos belles escapades
Je te chantais, des gens heureux, la ballade ?
Qu’il est loin ce temps de tes premiers « mamie »
Entre nous, seule notre complicité existait.
Tu me disais « je veux toi » et je fondais
Qu’il était merveilleux ce temps, mon Petit.
Tu fus mes premiers émois de jeune mamie
Mes Bonheurs, ma tendresse infinie.
Aujourd’hui pas de place à la nostalgie,
Longue vie et félicité à toi, mon Petit.
« Qui dit que je suis fou, ne l'a jamais été d'amour. » de Alexandre Jardin
Aujourd’hui la Saint Valentin
Le plein d’amour en gratin
Une bonne dose de sourires
Assaisonnée et allumée de désir
Étreinte de deux corps ardents
Ajouter un zeste de mordant
Émulsionner de toujours
Et battre le cœur d’Amour
Surtout ne pas penser à Demain
Aujourd’hui trace son chemin
Vers un ailleurs plein de promesses
Main dans la main et le cœur en liesse
Dans ce tango enflammé
Tous les sens exacerbés
Le cœur bat la musique
Dans un tempo unique
Soudain tout devient silence
Tant l’Amour est impatience
La cadence se fait violence
D’Amour fou est la résonnance
“Si j'étais immortel, j'inventerais la mort pour avoir du plaisir à vivre.”
de Jean Richepin (citation reçue ce matin, comme tous les matins, et celle-ci m’inspire particulièrement).
Je ne suis pas immortelle, la mort existe mais je ne l’aime pas. Je ne crois pas en avoir peur. On ne peut pas avoir peur de ce que l’on ne connaît pas. Je n’aime pas la mort parce que elle est apparentée aux pleurs, à la tristesse, au désarroi… Et moi j’aime rire, manger, chanter, danser. Un rayon de soleil me met en joie, une fleur sauvage qui émerge au ras du sol me fait mettre à plat ventre pour m’enivrer de son parfum. Un oiseau, sautillant de branche en branche en pépiant, me programme une belle journée. La jouissance de la Vie dans toute sa simplicité.
En prenant connaissance de cette citation, je remarque juste que je ne parle jamais de la mort, je ne la cite pas, elle ne fait pas partie de mon vocabulaire. À quoi bon ? Elle viendra me chercher à son (mon) heure.
Toute petite fille, mon grand-père m’en parla un jour, certainement suite à une de mes interrogations « il est écrit dans la Bible qu’on ne peut connaître la date de notre mort parce qu’on n’est pas capable de lire sur notre front ». Je lui répondis un brin audacieuse : « on peut se regarder dans une glace pour lire sur son front » et là, droit comme la justice, il me dit « Dans la vie ne triche jamais ! Accepte-la comme elle te vient et ta seule tâche sera de la rendre toujours meilleure ».
Je lui ai obéi à la lettre. Comment faire autrement ? Je l’adorais mon grand-père sage.
À l'âge de 19 ans, mon premier cadeau de la St Valentin était un livre de Guy Des Cars, 53 ans après toujours le même amoureux, et en plus j'écris des histoires d'amour, c'est bon signe non ?
Temps d'hiver... temps sévère ! Il fait froid partout même quand il fait beau... La Saint Valentin approche à grands pas, un bon livre offert pour rêver sous la couette, pour sourire ou frissonner, collé à la cheminée... Un livre plein d'humour pour ne plus dire "je ne savais pas"... Quel que soit le titre, il arrivera chez sous 48h avec une dédicace personnalisée, un marque-page et en port offert.
Du vécu pour la plupart, de l'amour, du rire et des "Fragments Sens de Vie"... pour en savoir plus et commander : http://a5editions.fr - Bon W.E. et merci.
« Etre créatif est un moyen de donner sens à sa vie » de Irvin Yalom. Extrait de « Le Problème Spinoza. À lire !
Voici ma petite poésie publiée en février 2013. Déjà cette année-là, que de neige, que de pluie !
La neige a cédé la place à la pluie.
Les rivières sortent de leur lit
S’installe alors la désespérance
Et les durs moments d’errance.
Tout abandonner derrière soi
Pour sauver sa peau, courir, fuir
Et laisser mourir ses souvenirs
Accumulés là, avec tant de joie !
Les regards dans le vague à l’âme
Les lèvres crispées face au drame
Le cœur humilié par dame nature
Le corps tendu, l’espérance perdure.
Chez eux, ils reviendront
Les manches retrousseront
Les larmes retiendront
ET les souvenirs retrouveront ?
Alors, tout reconstruire,
Une nouvelle vie s’installe
Reste des traces sur les dalles,
Pas indélébiles du souvenir !
En promenade, un dimanche après-midi après que le vent, en gentleman s'est assoupi, pour nous laisser admirer ce que le ciel nous envoie... Tel un mystérieux sourire.
Le sourire ne dure qu’un temps
Est-ce dû au hasard du temps ?
Le ciel par le soleil envoie son sourire
Ainsi le ciel pose son reflet sur la mer
La mer frissonne, doux délire, humble sourire,
Qu’ont à voir le sourire, le hasard et la mer ?
Juste le beau temps que nous envoie le ciel !
Chronique par Annie Forest-Abou Mansour de l’Écritoire des Muses
http://lecritoiredesmuses.hautetfort.com/archive/2018/01/14/la-miraculee-6017492.html
« Le 4 octobre 2016, à trois heures du matin, l’ironie du sort emporte la narratrice de La Miraculée, Annette Lellouche, dans une envolée brutale et inattendue. Aspirée par le vide, elle dévale inexorablement les marches de son bel escalier de marbre qu’elle voulait libre de toute rampe : « J’ai eu l’étrange sentiment que le vide m’aspirait. Qu’il me disait ‘viens’ dans un murmure. Que j’étais programmée pour un vol plané. J’étais une marionnette dont on tirait les ficelles de façon anarchique ». Cet escalier « majestueux », « le prince des lieux » aurait pu devenir son hypogée. Miraculeusement vivante, elle est cependant grièvement blessée. Une « année parenthèse » cruelle, éprouvante, suspend alors sa vie, ses activités habituelles.
Une fois rétablie, Annette Lellouche témoigne de ce vécu physique et psychologique douloureux, revient sur ce passé proche dans un ouvrage à la dimension autobiographique ouvertement revendiqué. Du traumatisme naît l’écriture, « le récit-témoignage », le souci de partager une expérience à laquelle chacun peut se heurter un jour ou l’autre. Annette Lellouche raconte pour témoigner de cette épreuve, « de l’excellence de notre monde médical mais aussi de ses dérives », et également pour chasser un souvenir désagréable par le biais d’une parole exorciste, mettre un sens sur une expérience négative, voir la vie différemment, aller à l’essentiel (« Mon Accident fut le moment le plus propice pour me dessiller les yeux et regarder en face la réalité de la Vie ») en s’impliquant et en impliquant le lecteur. Des exergues en tête de chapitres mettent l’accent sur le caractère fragile et précieux de la vie que l’humain insouciant et inconscient de sait pas toujours savourer : « En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d’être heureux » de Marc Aurèle ». Un accident, généralement absurde, est souvent l’élément catalyseur révélateur du caractère éphémère et magique de la vie.
Dans La Miraculée, Annette Lellouche n’est plus dans le pur littéraire comme dans ses précédents ouvrages. Le fait vécu a été tellement terrible, insupportable (« (…) je n’ai jamais eu aussi mal de toute ma vie. Tout mon corps gémit, brisé »), la rééducation tellement difficile, éprouvante, que l’ouvrage ne doit pas être dans l’ordre de l’esthétique. Il faut avant tout raconter, utiliser les mots du quotidien et dire simplement : l’intense douleur, les soins intensifs, l’empathie, la compréhension, l’efficacité des pompiers, la compétence des soignants, les dérives de certains, l’inefficacité de quelques kinésithérapeutes, le soutien chaleureux d’amis réels ou virtuels rencontrés sur les réseaux sociaux… Puis, progressivement, au fil des pages, l’humour colore les mots. La narratrice n’est plus engluée dans la douleur. Le recul s’impose dans un ouvrage, leçon de vie et de courage. Il faut toujours garder confiance, se battre pour sortir des ornières que l’existence ouvre parfois sous nos pas et déguster les éclats de bonheur qu’elle nous offre. L’optimisme de la battante qu’est Annette Lellouche triomphe comme elle-même a triomphé de son accident. »
Noël est loin derrière nous... déjà ! Se profilent les vacances de février. Il faut occuper nos petits chérubins, alors "Gracieuse et Panache... " nos deux détectives seront là pour les faire rêver et pourquoi pas participer au concours de coloriage... Déjà quatre gagnants récompensés et bientôt quatre de plus pour le tome quatre en écriture. Pour les plus grands et pour tous « Gustave et « Lettre à pépé Charles » (du sucre d’orge), pour les adultes "La Miraculée (Un récit témoignage pour une réelle prise de conscience, pour ne pas dire « je ne savais pas », bourré d'humour) ou "Un soir d'été en Sardaigne" pour rêver et bien sûr avec un suspense "La clé de l'embrouille ».
Pour commander http://a5editions.fr. Expédition sous quarante-huit heures, frais de port offerts.
Merci par avance.