Bonne fête les papas
21/06/2020 12:12 par ninanet
Bonjour mes ami(e)s. Un petit coup d’humeur ce matin. Pas forcément de mauvaise humeur, ni de bonne humeur. Juste d’humeur ou d’humour… en bicolore.
Donc j’apprends ce matin (cela s’apparenterait presque à une blague) que l’Oréal va retirer de tous ses emballages le mot blanc ou blanchissant. Parce que, dire que couvrir les cheveux blancs, ça fait désordre. Pour qui ? Pas pour moi, justement j’en ai bien besoin… mes cheveux blanchissent outrageusement.
Mais comment alors expliquer que leur shampoing colorant au pouvoir couvrant redonnera tout son noir au cheveu noir ? Attention le mot noir est déjà incorrect socialement parlant. Bon on pourra dire les cheveux foncés… mais ça pourrait vouloir dire les blacks puisque parfois certains les nomment les foncés. Je pourrais dire que mes cheveux ont pris de l’âge mais on va croire qu’ils sont tombés, que je les ai perdus. Non ce n’est pas possible.
Cette nuit, dans mon état insomniaque, j’ai bavardé avec Johnny qui de tout là-haut se grattait le menton. Il m’a dit de sa moue mémorable : « ouf je l’ai échappé belle, aujourd’hui je ne connaitrais pas le succès de « noir c’est noir » qui devait rimer avec « espoir »… C’est beau l’espoir non ? Ben oui ! Et moi cette chanson je l’aime ! Moi aussi !
J’ai également pensé à Barbara qui nous chantait son aigle noir. Aigle noir ça veut dire ce que ça veut dire… Son prédateur… Le désespoir… elle n’allait pas le nommer l’aigle rouge… Ben non !
Il y avait aussi « les roses blanches pour toi maman… ». J’étais très jeune quand ma mère la fredonnait. C’est si beau des roses blanches. Cette couleur pure pour l’amour innocent d’un enfant, qui était désespéré de perdre sa maman Des roses rouges non ça ne va pas, des roses jaunes encore moins. Oui mais pas des blanches alors il faudrait tout recommencer. La maman ne meurt pas et l’enfant est content ! Et la chanson alors qui suscitait tant d’émoi dans les foyers ? Aux oubliettes, c’est presque déjà fait.
Florent Pagny qui chante « Noir et blanc »… Y vois-je trop clair ou trop foncé… ? Non Florent ni l’un ni l’autre ! Juste que les touches noires ou blanches du piano ou les cases d’un échiquier devront être repeintes. Couleurs fluos ça aurait de la gueule ! Non ? Ah ! Ça empêche la concentration ? Alors blanc crème et gris souris. Non ah oui on ne dit plus blanc. OK ça devient compliqué. On fait quoi des pianos ? « Il jouait du piano debout… Ça voulait dire qu’il était libre »… Et les zèbres ? Et les vaches made in Normandie ?
Dans mon enfance les femmes ne connaissaient pas l’Oréal, ni les salons de coiffure, ni les salles de bains.... Elles se regroupaient au hammam et elles s’enduisaient les cheveux de henné accompagné de youyous libérateurs. Le soir en rentrant au foyer, elles se pareraient pour leur douce nuit, un brin de jasmin derrière l’oreille. Je les entendais chuchoter et glousser sans trop comprendre ! Et quand je questionnais ma mère, c’était un magistral CHUT un doigt sur les lèvres. À la sortie les cheveux brillaient de tous leurs éclats. Disparu l’outrage des années !
Quant à l’Oréal, quelle mouche l’a piqué ? Un effet de zèle ? Laver plus blanc que blanc ? Un coup d’épée dans l’eau. Au fond tout le monde s’en moque, qui lit tout ce qui est marqué sur l’emballage ? Seule la photo sur la boite de la jolie nana qui vante les mérites du colorant compte ! On veut lui ressembler… Et l’Oréal aura dépensé une fortune pour rien mais qui aurait pu avoir un usage plus intelligent et solidaire.
Mais j’y pense d’un seul coup : ET le drapeau français ? Deviendra-t-il bicolore par effet de contagion ou de folie générale ? Là mon cœur bat trop fort. Il ne rigole plus ! Je vais chercher le sommeil dans un bouquin. Mon refuge !
« Une des plus belles choses dans la vie, c’est de trouver quelqu’un qui peut vous comprendre sans avoir à donner d’autres explications » Khalil Gibran
Mon fils a téléphoné ce matin et j’ai pensé que c’était pour souhaiter une bonne fête à son papa. Pas du tout ! La réaction a été : « quoi c’est la fête des pères aujourd’hui ? Pour la fêtes des mères, on nous soule un mois à l’avance et pour les pères rien. J’ignorais ».
Heureusement qu’il n’attend pas la fête des pères pour nous appeler. C’est tout le temps et depuis le Covid tous les jours.
Mais ça m’interpelle. Aujourd’hui les papas sont très présents et on ne les met pas assez à l’honneur. Alors je veux réparer cette injustice.
Bonne fête chers papas
Vous êtes la plus belle chose de la Vie
Puisque grâce à vous l’enfant sourit
Nul besoin de chercher quelqu’un
Pour le comprendre vous le faites bien
Votre regard posé sur l’enfant est protecteur
Vos encouragements sont prometteurs
Papas héros, papas gâteaux, papas géniaux,
BONNE FETE.
Voilà une semaine qui commence très bien.
Reçu ce matin de l’imprimeur : « Nous avons le plaisir de vous informer que les exemplaires de vos 3 ouvrages sont finalisés en nos ateliers et nous procédons ce jour à l’expédition ». YES ! Mille fois YES !
Ouf j’étais dans l’angoisse de ne pas pouvoir répondre assez rapidement aux commandes déjà reçues, mais l’époque est un peu difficile, je ne vous apprends rien.
Mon site est lui aussi mis à jour pour les commandes dès à présent, aussi bien adultes que jeunesse. Les vacances sont pour bientôt, faites-vous plaisir.
Pour commander, le site : http://a5editions.fr - paiement Paypal sécurisé – frais de ports, marque-pages et dédicaces offerts.
Pour les personnes qui souhaitent payer par chèque, en MP je vous communiquerai l’adresse, aux conditions inchangées ci-dessus. Envoi sous 72h.
Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais toute seule, quelques dates de dédicaces viennent d’être prises en salons et en librairie. Je vous en informerai très bientôt.
Merci.
« Ce que l’on conçoit bien, s’énonce clairement. Et les mots pour le dire arrivent aisément » Nicolas Boileau.
Ces jours-ci j’avais lu des commentaires stipulant que ce qu’écrivaient les auteurs n’était pas que le fruit de l’imagination mais qu’ils utilisaient leurs propres expériences pour leurs récits. J’avais abondé dans ce sens. Oui c’est exact ! Un auteur est une éponge. On se souvient de nos vécus, de ce que nous avons appris à l’école. De ce que nous avons engrangé comme souvenirs, enfouis au plus profond de nous-mêmes et qui surgissent tel le diable sorti de sa boite de farces et attrapes ou tel le parfum ou la note de musique d’un moment de vie.
Hier matin en relisant pour la dernière fois mon manuscrit « Gracieuse et Panache en vacances », je n’ai pu m’empêcher de penser que les fables de La Fontaine apprises dans mon enfance avait influencé la petite rêveuse que je suis toujours. Faire parler des animaux est tellement magique ! Oui mais les enfants d’aujourd’hui sont-ils les mêmes que ceux des générations précédentes ? Toujours ce doute insidieux qui envahit l’auteure !
Puis en avançant dans ma relecture, je suis tombée en arrêt sur une phrase. Ce n’est pas possible ! Là, je n’ai pas été influencée par le Covid puisque ce texte avait été écrit bien avant… Du reste j’avais hésité à garder le titre « Gracieuse et Panache en vacances » ayant peur de passer pour une provocatrice et de faire de la peine à mes petits et grands lecteurs. Eh bien non ! Fini le confinement, bienvenue au déconfinement. Pensez vacances nous dit-on, la vie doit reprendre son rythme, les commerces aussi ! Levée la restriction des cents kilomètres… à vol d’oiseau… Bizarre, je relis MA phrase, Gracieuse taquine Panache à ce propos… Ce vol d’oiseau qui a fait couler tant d’encre ! Provoquant la panique générale ! Tout cela est bel et bien fini… Optimiste moi ? C’est ma soupape de sécurité.
Me voilà rassurée, ce petit livre écrit bien avant le Covid est une jolie histoire d’espoir, d’amitié et de belles rencontres.
"Le talent c'est l'audace que d'autres non pas" d'un inconnu.
Michel Piccoli a quitté la scène de la Vie pour rejoindre là-haut toutes ses partenaires et tous ses partenaires qui à ses côtés et grâce à leur talent, sublimaient leurs rôles. Si je devais citer LE film que je n'oublierai jamais, dont je fredonne très souvent la musique du film et peut-être également parce que j'adore (j'adorais) Romy Schneider qui dans ce film est une partenaire si touchante, ce serait "La passante du sans souci". Encore là, je réécoute « la chanson de l’exil »et le violon qui m’ensorcèle et les larmes me montent aux yeux. Bon voyage Monsieur Michel Piccoli. De tout là-haut veillez sur nous. Nous ne vous oublierons jamais.
Petit message réservé à mes petites lectrices et petits lecteurs.
Connaissez-vous Gracieuse et Panache ? Deux amis qui sont aussi vos amis ?
Gracieuse, une jolie mésange tombée du nid est sauvée par Panache, un écureuil à la belle queue en panache. Très vite ils deviennent amis. Panache nourrit Gracieuse d’une mixture spéciale pour lui donner un pouvoir magique. Sa première mission est d’aider Vincente à réaliser son rêve. Elle y parvient. Ouf ! Maintenant la cour de récréation est silencieuse, les enfants sont partis en vacances.
- Et nous alors pépie Gracieuse ? Et si on partait en vacances ?
- Viens, suis-moi, j’ai une idée répond Panache.
Panache, qui a plus d’un tour dans son sac, lui propose de le suivre sans lui révéler où. La route des vacances va leur réserver de belles rencontres. Suivons-les.
Bonjour les amis, je vous présente Nano le clown.
En prose :
Il a plus d'un tour dans son sac pour apporter la joie et le rire chez vous.
Juste qu'il a besoin d'être adopté, tel qu'il est avec ses défauts et ses qualités.
Comme il est bon de ne pas se prendre au sérieux ! Comme il est bon de vouloir terminer cette trilogie en éclat de rire parce que le rire c'est la vie ! Extrait de mon roman "Charles et Aurélien" accompagné de ma peinture.
Même quand Nano le clown est triste, cela ne dure pas longtemps.
Très vite il va taper dans ses mains et dire "vous êtes prêts les enfants ? On y va" ?
Parce qu'il lui faut toujours y aller, ne penser à rien d'autre que distribuer des tranches de bonheur, des quartiers de soleil, des bisous étoilés.
Toutes ses contorsions à en perdre son chapeau ne l'éreintent pas.
Les rires le stimulent, l'encouragent. Il tombe, il se relève encore et encore.
Lorsqu'enfin tout ému il saluera, la foule en liesse l'acclamera.
Nano le clown sera heureux Nano le clown tape dans ses mains
Extrait de mon roman « Charles et Aurélien »
En poésie :
Nano le clown tape dans ses mains
Il chasse les idées tristes du lendemain
Car aujourd’hui est un autre jour
Il lui faut chanter, danser toujours.
Pendant que la foule l’acclame
Que les enfants le réclame
Il sourit, fait des courbettes
Il est triste et se sent bête.
Le soleil lui avait chauffé le cœur
Une étoile avait brillé avec ardeur
Le silence s’est installé brutalement
Avec lui le doute et les questionnements.
Nano le clown tape dans ses mains
Il chasse la mélancolie d’aujourd’hui
Il doit sourire et parader
Comme si de rien n’était.
Vite laisser la place aux rêves,
Sans répit et sans trêve
Nano le clown en est certain
La fête s’en reviendra demain.
« Par la soif, on apprend l’eau » Emily Dinkinson
Les beaux jours arrivent, le Covid19 recule (prions pour que ça dure). On ne parle plus que vacances. Où ? Quand ? Comment ? Vacances allongées ou sportives ? Nos chers dirigeants ont beaucoup d’imagination pour nous concocter des situations ubuesques, incontrôlables et contradictoires.
L’école est finie, même si quelques reprises ont eu lieu par-ci, par-là. Certains enfants sont contents, d’autres pas. L’appréhension sans doute de se retrouver « masqués » ou de quitter le cocon familial après deux mois de confinement. Ça peut se comprendre.
Après l’optimisme, la nostalgie me prend en ce samedi ensoleillé de fin d’année scolaire.
Hélas, 2020 ne connaîtra pas ces moments heureux de fêtes de fin d’année .
Je me souviens des saynètes apprises tout au long de l’année pour la fête de l’école. Qui déguisé en lapin blanc, qui en danseuse étoile, qui en clown... les applaudissements des parents debout et émus… s’en suivait la kermesse. Pour les plus grands, les remises de prix. À mon entrée en sixième j’avais été sélectionnée avec une autre camarade pour le concours du cent mètres, inter collèges et lycées. Pour la première et dernière fois de ma jeune existence, j’avais chaussé des chaussures à crampons. Je n’avais pas été entraînée et bien sûr je n’avais pas gagné. La compétition, en plus des livres (j’étais en section classique littéraire), est aussi un bel apprentissage pour la vie future. Ça forge l’ambition. J’avais compris que pour gagner il fallait travailler deux fois plus que les autres.
Je rêve qu’à la rentrée 2020, les enfants chanteront, danseront, raconteront leur vécu et mordront la vie à pleine dents et que la fête de l’école 2021 sera une belle réussite.
En attendant, offrons leur de belles vacances !
« Celui qui attend que tout danger soit écarté pour mettre les voiles ne prendra jamais la mer » T.Fuller
Ce matin, oh miracle ! Mon optimisme a repris du galon.
Dès le lever, face à mon bol de café fumant, les premières nouvelles télévisuelles. Je m’attends à compter le nombre de morts, de guéris, de nouveaux cas qui me plombent mes journées. Eh non ! Oh miracle ! Parole de miraculée, tout va bien. Hein ? Oui !
Hier tout était à la morosité et à la peur du gendarme et ce matin le ciel s’éclaircit : la Sncf reprend les réservations pour cet été. Les restaurants et bars vont pouvoir nous accueillir à bras ouverts (mais pas refermés, distanciation oblige Grrrr). Le sable fin de nos plages va être foulé par les allées et venues de nos petits petons mais ne recevra pas nos fessiers, les bains de mer nous vivifier la peau. De masques on ne nous parle plus. Normal notre président n’en porte pas. Depuis le début d’ailleurs « fais ce que je te dis mais pas ce que je fais ». Mais bon je n’ai pas envie de polémiquer, on nous a confiné mais comme tout n’est pas noir, nous avons récupéré la clé de la liberté (surveillée).
J’entends ma petite voix interne qui me susurre « les scientifiques nous informent que le Covide c’est pour la vie alors comme nous n’en avons qu’une, il faut en profiter ». « Oui mais… » « Il n’y a pas de mais qui tienne, profite je te dis » !
En même temps, je repense à ce que me prédisait encore hier ma petite voix interne « le titre du tome 4 jeunesse « Gracieuse et Panache en vacances » est de la provocation, il n’y aura pas de vacances cet été. Il faut modifier le titre ». La têtue a eu raison de refuser. Gracieuse et Panache partent en vacances entraînant dans leur sillage mes petits et grands lecteurs !
Mon optimisme a toujours eu le dernier mot. Je savais qu’immanquablement la machine allait repartir. J’attends avec allégresse le retour de mon imprimeur pour vous présenter la couverture. Et youpi, dans la foulée j’ai réédité les 3 tomes précédents.
Elle est belle la vie quand on y croit, non ?
« La vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, mais c’est d’apprendre à danser sous la pluie » Sénèque
En ce mois de mai l’orage n’est pas prêt de passer. Le 11 mai au matin, Dame Nature nous fait des caprices, il pleut. L’après-midi un ciel azur et un soleil ardent me font sortir de ma tanière. Ouf moment tant attendu ! Avec mon mari, masqués, nous partons d’un bon pas vers le centre ville distancié de 2kms de chez nous (à vol d’oiseau je ne sais pas). Une belle balade de gens heureux en perspective. Les ordres et les contre-ordres ayant fusé de toutes parts, nous avons retenu que dans les transports en commun il fallait se masquer mais qu’ailleurs le port du masque n’était qu’une recommandation. Certains magasins affichent qu’ils n’accepteront que les personnes masquées. Il eut été plus judicieux d’offrir un masque aux clients qui en seraient dépourvus. Je pense que le sens du commerce se perd ! J’avais appris du temps de ma jeunesse qu’un commerçant était là pour vendre sinon il y a « refus de vente ». Certes le commerçant peut arguer qu’il a un refus légitime, le Covid. Et à moi, on m’a rabâché qu’il faut redynamiser les petits commerçants. Tant pis ! Ne dit-on pas « en Mai fais ce qu’il te plait » ? Ouf merci !
Premier arrêt à la poste. Quelques commandes de livres à poster en ce beau jour. Oh surprise ! Quelques clients attendent en file indienne, sagement positionnés sur les bandes d’arrêt pour la distanciation (je déteste ce mot) et non masqués pour la plupart. Il faut attendre qu’une personne sorte pour qu’une autre entre. C’est la seule contrainte nouvelle. Sinon, pas de séparation en plexiglass pour les employés aux guichets, pas de casques visières, juste un masque, pas de gel à l’entrée pour nettoyer nos petites mimines. Du monde devant tous les automates. Des employés aident les mamies qui ne savent pas s’en servir, côte à côte. On clique bien sûr sur tous les boutons, on met sa CB pour le paiement, on colle l’étiquette. Comme avant ! Vous avez dit Covid ?
Inquiète quand même, en sortant de la poste, je me dirige vers ma pharmacie pour acheter un gel désinfectant. Il y a du monde, alors direction Intermarché. Je me suis dit « il y en aura là-bas certainement ». MAIS ! À l’entrée une caissière nous demande de prendre un panier. Docile, je m’empare d’un panier. Mon mari se fait rappeler à l’ordre « monsieur prenez un panier ». Je lui explique que nous sommes ensemble et qu’un panier suffit. Ce sont les ordres, chaque personne doit prendre un panier. Pourquoi ? C’est comme ça, ce sont les ordres ! Mon mari a fait demi tour et m’a attendu à l’extérieur. Moi je rumine. C’est quoi ces façons ? Tout le monde veut jouer à la guéguerre et nous en bons petits soldats on doit obtempérer ? Ça m’agace ! Là encore personne n'est masqué. Le panier avait plus d'importance que le masque ! J’abandonne mon panier dans une allée. Je cherche le rayon du gel, après avoir fait trois fois le tour du magasin pour le trouver, bingo il n’y a que l’embarras du choix. J’avais l’intention de me faire plaisir en achetant des petites gourmandises pour l’apéritif du soir, mais là le cœur n’y est plus. Je paye mon gel et je quitte au plus vite les lieux.
Puis sur le chemin du retour, je veux aller saluer ma petite coiffeuse et prendre rendez-vous. C’est une jeune femme courageuse. Elle avait repris le salon de ses parents et tient le salon toute seule du lundi au samedi. Pas de chichis avec elle, elle fait son boulot impeccablement. Oh misère ! L’enseigne a été retirée. Ma petite coiffeuse a mis la clé sous la porte. Ce n’est décidément pas mon jour ! Mon optimisme en a pris un coup !
L’orage gronde, en sortirons-nous trempés jusqu’aux os ?