Mathilde bis

31/07/2020 16:28 par ninanet

  • Mathilde bis

    Mathilde bis

    31/07/2020 16:28 par ninanet

« Une des plus belles choses dans la vie, c’est de trouver quelqu’un qui peut vous comprendre sans avoir à donner d’autres explications » Khalil Gibran

Je vous ai déjà parlé de ma plus jeune fan, Mathilde, rencontrée en dédicace à l’âge de 4 ans ½, aujourd’hui elle a 7 ans. Avec Mathilde, nous ne nous sommes plus revues  pour plusieurs motifs inhérents à nos vies, mais les liens du cœur n’ont jamais été rompus. Voici ce que je reçois aujourd’hui de sa maman,

« Bonjour Annette, Mathilde voulait à tout prix lire votre livre avec moi. Nous l’avons lu ensemble d’une traite le week-end dernier. Depuis, elle me parle du Lac de Saint Cassien, où elle aimerait bien aller. Elle a trouvé l’histoire « super ».

Vous pouvez lui écrire chez ses grands-parents, elle sera contente.

Bonne journée. À bientôt. Virginie ».

Tout aussitôt, ma missive a pris son envol pour rejoindre ma petite amie Mathilde, ma petite-fille de cœur, chez ses grands-parents.

Aussi lorsqu’on me demande ce qui me pousse à passer un été aussi chaud sur les routes, à braver la Covid, la réponse est toute simple : pour toutes ces rencontres magiques, pour tous ces échanges, ces éclats de rire, pour ma passion exaltée. Comprenne qui peut… Avec Mathilde on se comprend sans autres explications.

Aussi, tôt demain mon chauffeur personnel, prendra le volant pour m’emporter dans le Vaucluse, à l’Espace Culturel du Centre Leclerc de Carpentras. J’y serais en dédicace de 9h30 à 18h.

Si le cœur vous en dit et si vous vous trouvez dans les parages, je serais ravie de vous présenter mes romans et plus si affinités, je vous les dédicacerai.

Merci et à demain.

Dédicace à Cogolin

27/07/2020 19:55 par ninanet

  • Dédicace à Cogolin

    Dédicace à Cogolin

    27/07/2020 19:55 par ninanet

«  L’homme est un apprenti, la douleur est son maître, nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert » Alfred de Musset.

Citation postée par un ami lecteur, ami tout court, et qui correspond tout à fait à mon état d’esprit pour vous conter ma journée dédicace à Cogolin.

Je ne suis qu’une apprentie auteure, j’écris, j’illustre dans la douleur et la solitude et j’ai appris la souffrance de dédicacer masquée… Une nouveauté et quelle galère !

Dès mon arrivée à l’Espace Culturel, je commence à pester contre ce masque qui me fait loucher. Ensuite il me fait légèrement larmoyer par les efforts à empiler mes livres puis à les présenter suivant un plan bien précis : « premières lectures » à ma gauche, les adultes à ma droite et « Gustave » littérature ado au centre.

Séquence émotion : Je n’ai pas encore la satisfaction de la perfection, qu’aucun livre ne dépasse… que déjà Anna une adorable jeune fille s’avance vers moi, soulève « Lettre à pépé Charles » et me dit « c’est fou ce que cette couverture m’attire » et d’un joli sourire qui lui éclaire le visage que l’on devine sous le masque, m’annonce « je le prends, je le prends… je ne peux pas faire autrement ». Nous discutons et d’un mot à l’autre j’apprends qu’elle veut être professeur de français, qu’elle adore écrire… nos prénoms sont-ils prédestinés à cela ? J’aime à le croire. Étudiante à Limoges, en vacances chez sa grand-mère, le hasard est mon allié car elle ne devait pas passer par là, elle repart le lendemain et elle choisit en plus « La Miraculée » en coup de cœur. Elle me promet de me donner de ses nouvelles et s’en va. Le masque me gêne de plus en plus, discrètement je le baisse dès que personne ne me voit… et hop j’avale une longue gorgée d’eau glacée pour pouvoir parler distinctement, il est hors de question que le masque me baillonne. Quelques visiteurs, quelques échanges difficiles au cours desquels, il me faut répéter. Je ris avec Marie car elle me fait remarquer que le masque nous rend sourdes toutes les deux. Pareil, échange à bâtons rompus, nous nous trouvons de nombreux points communs, échangeons nos numéros de téléphone et elle me dit « à présent je me fais plaisir, je ne pense qu’à moi » et repart avec « À l’assaut du bonheur » et « La Miraculée ». Une adolescente s’approche de moi, me dit les yeux brillants « je lis beaucoup ». Je lui présente « Gustave » et hop l’emporte. Un monsieur âgé m’observe un peu en retrait puis il s’approche, se présente : je suis un Belge de Gand, auteur de BD et je suis édité par une maison d’édition parisienne.  Sa BD est sur le thème du vélo. Un thème très en vogue. Il choisit « Gustave » pour ses deux petits-fils jumeaux Jack et Léon de la part de Bon-Papa. N’est-ce pas magnifique d’appeler son grand-père bon-papa ? Pour moi c’est bon comme du bon pain. Je lui avoue que je suis admirative car je serais bien incapable d’écrire une BD alors que j’en meurs d’envie. Il prend « Gracieuse et Panache sont amis » (pour les 6/8ans), le feuillette et me dit « c’est pour moi, je m’appelle Guido (guido/guidon/vélo sa BD, je m’abstiens par respect de faire un jeu de mots). Votre livre c’est presque comme une BD, je veux le lire, il m’intéresse »… J’étais sans voix, le masque pour le coup n’y était pour rien. Blandine, une femme médecin, nous avons beaucoup échangé autour de « La Miraculée » et a choisi pour Cyrielle « Gustave ».

Un bel échange intelligent et amusant avec Dune et Ralia. Elles sont reparties avec deux Gracieuse et Panache… Un peu de calme, je baisse discrètement mon masque qui commence à être humide. Je n’en ai pas d’autre. J’étais très mal à l’aise.

Séquence tension émotionnelle : Raphaëlle une gamine pétillante, de magnifiques yeux bleus et d’une vivacité impressionnante. Elle me pose des tas de question, feuillette tous les livres. Elle est accompagnée de sa maman qui me confirme que c’est tout le temps comme ça. Elle m’a rappelé qu’à son âge j’étais curieuse de tout. D’un seul coup, un éclair passe dans son regard et elle explose « pourquoi je n’ai pas de papa moi, même mes copines à l’école se moquent de moi et elles me disent, il est où ton papa, il est mort ? Pourquoi je n’ai pas de papa, moi » ? J’ai été très émue (moi qui adorait mon père), que répondre ? Pourquoi s’adresse-t-elle, dans son désarroi, à moi, qu’elle ne connaît pas ? Sa maman aussi est très gênée et émue… J’ai essayé du mieux que j’ai pu de la consoler en lui disant qu’elle a beaucoup de chance d’avoir une si gentille maman, qui l’habille comme une jolie princesse, lui achète ses plaisirs, comme là un livre. J’ai détourné son attention en lui présentant « Gustave ». Elle a retrouvé entrain et sourire.

Nonobstant, j’ai le cœur lourd, en me demandant qu’allait devenir notre société avec la GPA pour tous, et bientôt (lu sur Internet) la ROPA (réception d’Ovocytes de la partenaire) permettant à une femme de donner à sa partenaire un ovocyte qu’elle portera dans son utérus : ce qu’on appelle un don dirigé. Ce qui fera qu’un enfant, né par une PMA de lesbiennes, n’aura pas de père mais aura deux mères. Amendement  adopté en commission spéciale (profitant de la Covid où tout le monde a le regard tourné sur la maladie) et qui risque d’être voté par l’Assemblée plénière en septembre. Je ne sais pas si c’est le cas de Gabrielle, je me suis gardée d’être indiscrète et je ne porte aucun jugement mais j’ai entendu la souffrance de cette gamine sans père. C’est cela que nous voulons pour notre société future ?

Ma journée dédicace s’est terminée sur cette note triste. Le port du masque a été une véritable torture et le retour a duré deux bonnes heures pour faire les 38 kms qui me séparaient de chez moi. Ainsi va la vie !

Ainsi va la vie !

23/07/2020 20:21 par ninanet

  • Ainsi va la vie !

    Ainsi va la vie !

    23/07/2020 20:21 par ninanet

« Mais que Dieu me pardonne, j’ai tout fait à l’instinct… Je ne suis qu’un homme peut-être un bon à rien, mais que Dieu me pardonne, j’ai le cœur sur la main si parfois j’abandonne c’est pour faire mieux demain ». Claudio Capéo. Je l’écoute en vous écrivant.

J’ai pour habitude de narrer mes péripéties « heureuses pour la plupart » vécues lors de mes dédicaces. J’ai beaucoup hésité avant de vous raconter cette dernière matinée, en ce lundi 20/7 coïncidant avec le port obligatoire du masque dans les espaces clos… Ce couple de libraires m’a toujours accueillie avec le sourire, malgré l’exiguïté des locaux. Qu’à cela ne tienne, j’emporte ma petite table, ma chaise sur laquelle je ne m’assois jamais et j’installe mes livres. Dehors. Dans un grand sentiment de liberté pour observer, écouter, car éponge je suis… J’affiche mon sourire, pour l’occasion je mets mon masque et c’est parti. Me sourit qui veut, me parle qui en éprouve le besoin ou le désir. Et là, impossible de ne pas ressentir dans l’air ambiant les angoisses, la peur, l’incompréhension. Je crois que le sentiment de peur est prédominant dans le comportement des personnes âgées… La peur qui se lit dans le regard n’est pas masquée, elle ! Certaines personnes ronchonnent, d’autres fulminent contre l’inconfort à porter le masque ou contre ceux qui n’en portent pas, même à l’extérieur ! Une furie s’attaque soudain à un vieux monsieur non masqué entrant dans la librairie pour payer son journal pris à l’extérieur sur un présentoir. Il avait l’appoint cela a duré moins de 10 secondes, d’autant que la caisse est à la porte. J’ai eu honte face à cette violence verbale. Le vieux monsieur était déjà loin que la furie, la quarantaine à peine, continuait à l’invectiver, un plein de bile à déverser. N’y-a-t-il pas une autre façon plus douce de s’adresser à « nos vieux » ? En arrivera-t-on à haïr les personnes âgées ? Moi j’ai toujours su que les vieilles personnes étaient un trésor pour les générations à venir. Brusquement je me suis demandé si je ne devais pas en cette période trouble pour ne pas dire « égoïstement haineuse » tout arrêter en attendant des jours meilleurs. En prend-on seulement le chemin ? Non ! Rien ne sera plus comme avant ! De ça, j’en ai l’intime conviction ! J’ai sorti ma petite bouteille d’eau et j’ai bu à grosses goulées pour éteindre l’incendie qui m’embrasait.

Un peu plus tard, ma bonne étoile a fait s’arrêter la bonne personne devant ma table. Du baume sur la plaie qui venait de s’ouvrir.

Étienne, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’est arrêté, a posé sur moi un regard bienveillant, souriant. Humain. À ce moment précis j’ignorais que la présentation de mes écrits s’adressait à un médecin spécialiste de la douleur et plus précisément de la fibromyalgie. Il m’écoutait sans m’interrompre puis face à « La Miraculée » il s’est animé. Il s’est présenté en toute simplicité. Et tout aussitôt, j’ai eu l’impression de le connaître depuis toujours. Enfin quelqu’un avec qui je pouvais parler de la douleur sans attendre un lot de consolation. Même si je vais mieux après mon accident, je n’en suis pas sortie totalement indemne ! (Chut c’est entre nous). En partant avec « La Miraculée » sous le bras, Étienne me dit « donc vous c’est Annette, moi c’est Étienne ». Je ne l’ignorais pas puisque je venais de lui dédicacer mon livre. J’ai beaucoup apprécié son empathie… Cela existe encore de nos jours. J’en soupire d’aise.

Je remercie également une mamie généreuse qui a emporté les 4 « Gracieuse… pour sa petite-fille et celles de ses amies… ». Quelques « Lettre à pépé Charles » et « Gustave » ont aussi séduit des adolescents sous la pression affectueuse, je l’avoue, de mamies… ou mamans. « À l’assaut du bonheur » a trouvé preneur auprès de mes lectrices de l’an dernier qui avaient lu « Un soir d’été en Sardaigne ».

Trois heures de ma vie si vite passées mais tellement bien passées ! Un auteur ne peut s’en priver.  Promis Claudio Capéo, j'abandonne ce soir pour faire mieux demain. Ainsi va la vie !

Mathilde... est toujours là !

19/07/2020 19:24 par ninanet

  • Mathilde... est toujours là !

    Mathilde... est toujours là !

    19/07/2020 19:24 par ninanet

Je voudrais partager un petit moment de bonheur vécu avec ma plus jeune fan club.

Hier au courrier j’ai reçu un petit mot de Mathilde avec son dessin.

Je me dois de vous la présenter. J’ai rencontré Mathilde avec sa maman en dédicace dans un Cultura à Marseille, elle avait 4 ans ½. Sa maman lui a lu « Gracieuse et Panache sont amis », tant et tant de fois que Mathilde connaît l’histoire par cœur.  Puis avec le tome 2 « Gracieuse et Panache à la fête de l’école » elle a gagné le concours de coloriage.  De voir son coloriage dans le tome 3 de Gracieuse et Panache au Haras et son prénom figurer dans une page de l’histoire l’a enchantée au point de mettre sa maman à l’épreuve de lui lire et relire la page 40 où figure son prénom (un petit bonus de ma part).
Tout au long de ces mois et années, Mathilde n’a jamais arrêté de m’écrire (certainement avec l’aide de sa maman), de me souhaiter la bonne année avec des dessins, des cœurs. Le clou de notre amitié est lorsqu’elle m’a annoncé la naissance de son petit frère avec une très jolie carte dessinée par ses soins et agrémentée de strass.  Là j’ai eu vraiment le sentiment de faire partie de sa famille et d’instinct mon cœur a parlé, Mathilde est devenue ma petite-fille de cœur. Ceux qui me suivent, connaissent déjà tout ça. Mais pour moi le ravissement de ce lien avec cette petite-fille qui aujourd’hui a 7 ans, qui sait lire et écrire et qui est toujours aussi attirée par mes « Gracieuse et Panache… » est inénarrable. Tout auteur aime ces élans d’empathie mais venant d’une si jeune enfant, c’est le plus beau cadeau qu’on puisse recevoir. Chaque moment de découragement est vite effacé par l’amitié de Mathilde.  Aussi, oui j’aime au-delà de tout écrire pour les enfants. Les enfants ont besoin de rêver, d’être stimulés et encouragés et je m’y emploierai encore et encore.  

Nocturne à Bandol

18/07/2020 11:16 par ninanet

  • Nocturne à Bandol

    Nocturne à Bandol

    18/07/2020 11:16 par ninanet

Juste un petit retour sur les Rencontres Littéraires Estivales en Nocturne, du jeudi soir à Bandol. Pour moi c’était une première à plus d’un titre.

Première avec le Cercle des Auteurs Bandolais. L’organisateur Christian Delaud, lui-même auteur, s’est donné à fond pour notre bien-être. Sur les tables : nappe, Gel, lumière. Masque offert aux auteurs qui n’en avaient pas. Les auteurs ont donné un coup de main pour l’installation, le tout avec le sourire et une ambiance bon enfant.

Première sortie dédicace en salon après la Covid. On sentait la retenue des promeneurs, un peu de curiosité mais pas l’attirance habituelle… Beaucoup de promeneurs et très peu de curieux…

Heureusement il y a toujours les lecteurs friands de nouveautés et de livres régionaux.

J’ai bavardé avec un petite fille Irina de 5 ans (et demi a-t-elle précisé). Une vivacité d’esprit et une curiosité précoce étonnantes.  Sa maman adorable et sa grande sœur Anaïs souriaient. Elles ont l’habitude ! Chacune est repartie avec un livre sous le bras. Un petit garçon Matt également très curieux, me posant plein de questions, a choisi le Tome 4 de Gracieuse…  Une vacancière s’est exclamée en me faisant dédicacer « À l’assaut du bonheur » c’est bien la première fois que je rapporte un livre à Nancy de mes vacances, mais il me parle déjà… Quelques dédicaces par-ci, par-là. Et bien sûr je ne voudrais pas oublier ma dernière dédicace de la soirée à 23h10, j’étais hyper fatiguée, désolée je ne me souviens plus de son prénom, elle a flashé  sur « À L’assaut du bonheur ». Mais elle a tout de même voulu aller voir les autres auteurs et m’a promis de revenir aussitôt. « Je veux votre Bonheur m’a-t-elle dit ». Bien sûr elle est revenue en courant car je l’avais prévenue que je partais le temps de ranger. In fine, c’est le titre qui a remporté le meilleur score. À chaque séance de dédicaces… son lectorat ! À Bandol c’était le Bonheur.

La morale de l’histoire, c’est bien la première fois que j’étais un peu décontenancée au début. Les sourires étaient crispés. Beaucoup de retenue. La Covid planait sur nos têtes. Une gamine s’est arrêtée devant mes « Gracieuse… les a regardés et finalement a murmuré « on n’a pas d’argent pour les livres, ma grand-mère m’attend » tout en s’éclipsant sur son skate. J’ai très rapidement pris sur moi et finalement cette soirée restera un bon souvenir… Sauf pour le trajet du retour. Le Tunnel de Toulon fermé, le GPS nous a baladés car il ignorait que quelques rues également étaient fermées par les camions de réfection de la chaussée. Un foutoir pas possible ! Heureusement une petite étoile a brillé au-dessus de notre tête à un feu rouge, cela faisait trois fois qu’on repassait devant, un coursier à moto interrogé nous a dit « suivez-moi ». Il nous a mis sur un axe principal pour rejoindre l’autoroute. D’une courtoisie, d’une gentillesse qu’on avait un peu oublié. Pareil il a redémarré en trombe en nous disant « Messieurs-dames rentrez bien chez vous ». Mille mercis.

Dédicaces nocturnes

16/07/2020 14:59 par ninanet

  • Dédicaces nocturnes

    Dédicaces nocturnes

    16/07/2020 14:59 par ninanet

Une auteure qui vous veut du bien !

« Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois » Pierre Dumayet

C’est l’été… Les cigales on ne les entend pas trop… Mais la mer scintille de tous ses feux sous les assauts du soleil lumineux.

Aussi je m’en voudrais de vous priver de ce bonheur, si vous êtes dans la région Paca, après ces quelques derniers mois difficiles. Alors bonne baignade et bon bronzage.

Mais le soir, nous serons une trentaine d’auteurs régionaux qui avons besoin de vous pour valoriser nos écrits. Votre soutien est très important et nos livres vous tendront les bras. Pour les petits, les moyens-grands et les grands, tout le monde trouvera son bonheur.
Pour moi c’est une première et la première, pour celles et ceux qui me connaissent, a  quelque chose de magique. Venez me voir, discuter, partager. Si vous le souhaitez et seulement si vous le cœur vous en dit, vous repartirez avec une dédicace personnalisée, un marque-page et des heures de lecture pour passer un bel été.

J’y serai à partir de 19h jusqu’à 23H ou plus… si foule…

Une auteure qui vous veut du bien ! Alors à ce soir ? Merci !

Ma France, je t'ai rêvée !

09/07/2020 16:17 par ninanet

  • Ma France, je t'ai rêvée !

    Ma France, je t'ai rêvée !

    09/07/2020 16:17 par ninanet

“Il n'est rien de réel que le rêve et l'amour.” de Anna de Noailles

J’ai le cœur lourd ce jour. On ne peut allumer une télévision ou ouvrir un journal sans constater combien la violence dans les rues et les transports prend une ampleur d’envergure nationale.

Hier soir, une foule dense à Bordeaux pour la marche blanche du chauffeur de bus agressé sauvagement, laissé pour mort, dans l’exercice de ses fonctions. Il avait 59 ans.

Il y a quelques jours, à Port Ste Marie dans le Lot et Garonne, Mélanie, gendarme, est percutée dans l’exercice de ses fonctions, par un chauffard multirécidiviste. La violence lui a été fatale. Elle avait 25 ans.

Hier un ami s’est fait agressé par quatre voleurs, dans le parking d’une supérette au Canet… Personne pour lui venir en aide. Blessure au doigt, clés de la voiture et courses dérobées. Et tant d’autres non médiatisés…

Elle court, elle court la gangrène ! Elle gagne, elle gagne du terrain

Plus personne pour venir à l’aide de personne… Car j’ai le sentiment que dans la rue, on devient personne. Ni vu, ni connu… Alors que la racaille est connue impunément ! Quand elle ne se transforme pas en victime !

Que t’arrive-t-il ma chère France ? Ta générosité t’a-t-elle trahie ?

En avril 2015, j’avais écrit cette poésie et hélas elle est toujours d’actualité !

 

Ma France je t'ai rêvée

dans le ventre de ma mère.

Dans mes bras je t'ai serrée

le jour où j'ai foulé ta terre.

 

Ma France je t'ai rêvée

un bout de ton sol est ma maison

Mon jardin n'est qu'amour et passion

Ma France toujours je t'aimerai.

 

La barbarie a semé sa haine

A mis Paris à feu et à sang

Elle a tué tes enfants innocents

sans discernement et sans gêne.

 

Ma France dans ma tête un grand désarroi 

Ma France dans mon corps un grand froid

Ma France dans mes yeux un regard sévère

Ma France dans ma bouche un goût amer.

 

Ma France je t'ai rêvée

Pour le meilleur et pour le pire.

Aujourd'hui j'ai perdu mon sourire

Mais jamais je ne t'abandonnerai.

 

Ma France regarde tes enfants.

D'un seul cri ils vont se relever

D'un élan ils vont se rassembler

Personne ne les réduira à néant.

 

Ma France je n'ai que mes mots puérils

à t'offrir, dans cette guerre stérile.

Mais les mots sont autant de fleurs

pour sécher larmes et rancœurs.

 

Ne cédons en rien !

N'oublions rien !

N'abandonnons rien !

Ils ne seront pas morts pour rien !

Mon après Covid en dédicace

06/07/2020 17:10 par ninanet

  • Mon après Covid en dédicace

    Mon après Covid en dédicace

    06/07/2020 17:10 par ninanet

« Partout où il n’y aura rien, lisez que je vous aime » Diderot

Une petite déclaration d’amour à mes nouveaux lecteurs rencontrés samedi en dédicace. Ma première séance de dédicaces depuis la Covid. Et j’ai toujours aimé les premières, tant souvent elles sont révélatrices de ce que peut augurer l’avenir.

J’avais beau m’encourager les jours précédents, j’y allais à reculons. Masque ou pas masque ? Monde ou pas monde ? Sourire ou nervosité des clients qui viennent juste pour faire leurs courses, pour remplir leurs frigidaires, tout pour faire la fête et se retrouver en famille après ces mois d’enfermement et d’isolement. Et surtout ne pas traîner pour ne pas croiser la Covid ?

J’avais eu tort de m’angoisser. Mon premier soulagement est venu de ne pas être obligée de porter de masque. J’ai été agréablement surprise d’être installée à l’entrée de l’Espace Culture, face à la grande porte ouverte, donc espace ouvert ou presque et je ne pouvais pas passer inaperçue puisque c’est l’entrée du magasin. C’est un atout.

J’ai rencontré des personnes souriantes, pas pressées (il y en avait des pressées, des bulldozers mais celles-là traçaient leur chemin).

Un grand merci à plusieurs familles Belges de Namur. Des mamans et grands-parents d’une gentillesse incroyable. Une maman s’est écriée « oh une auteure locale, qui dédicace et j’adore les couvertures, ça doit être de belles histoires. Allez les enfants on va tous les prendre et on les lira ensemble ». Elle soulevait les 4 Gracieuse et Panache, un après l’autre et sautillait de joie comme si elle avait découvert un trésor. Je n’allais pas la démentir ! Nous avons beaucoup bavardé. Merci à Mamy’ch une grand-mère qui a gâté ses petits-jumeaux Louison et Solal, Merci aux ados Nolann, Theotime et Marin,  Néphélée (qui veut dire nuage du grec néphos m’a dit sa maman toute fière), Nadège, Anna…  pour les plus expansifs et amoureux des livres adultes et jeunesse confondus.

Si le premier semestre de l’année 2020 nous a vus, confinés et inquiets, je reste très optimiste pour la suite. J’ai rencontré des personnes très positives et amoureuses des livres comme avant et peut-être plus qu’avant. Écrire pour être lue n’est-ce pas le rêve de tout auteur ?

Bel été à tous.

La littérature pour les enfants

02/07/2020 23:20 par ninanet

  • La littérature pour les enfants

    La littérature pour les enfants

    02/07/2020 23:20 par ninanet

Coup de chapeau au corps enseignant.

Dans cette époque perturbée et perturbante, nous avons applaudi les infirmières, les médecins, tout le personnel médical.

Moi aujourd’hui j’ai envie de mettre à l’honneur toutes ces institutrices, instituteurs, professeurs qui ont dû s’adapter avec l’enseignement à distance. Ils ont fait de la résistance pour ne pas laisser les élèves être en prise avec les jeux vidéo, les télévisions, les téléphones et l’ennui.

J’ai envie de vous faire partager l’esprit créatif d’une institutrice d’une classe élémentaire qui a demandé à ses élèves un travail scolaire très particulier. Un exercice culturel et artistique. Quoi de plus important pour un enfant de 10 ans de découvrir l’art, les peintres, la culture, les auteurs ? Je sais, vous allez penser que je prêche pour ma paroisse. Soit ! Mais ce n’est pas pour moi l’essentiel. Faire travailler un enfant par Skype ce n’est pas une sinécure. Du reste de nombreux enfants n’ont pas répondu à l’appel. Quel dommage ! Quel temps perdu ! Le temps perdu ne se rattrape guère nous dit la chanson. La Covid est venue, est presque repartie, reviendra peut-être et pendant ce temps des enfants cherchaient leurs repères.

Donc revenons à notre institutrice, pour la peinture, les élèves devaient faire connaissance avec un peintre (virtuellement bien sûr) avec des tableaux, d’en parler…

Pour ce qui est de la littérature, cette institutrice a demandé à ses élèves de choisir un livre, celui qu’ils ont le plus aimé, de réinventer la couverture et d’en faire un résumé. Je trouve que c’est une idée géniale. Cela développe l’imaginaire à cet âge où l’esprit est extensible. Les lecteurs ne s’imaginent pas combien il est difficile pour un auteur de réaliser sa couverture, une fois le texte terminé. Parfois on commence par la couverture et le texte tourne autour. Et là, Gabrielle, a choisi « Gustave » et a eu l’idée d’inventer la couverture avec des legos. Du beau travail. Et son résumé m’a beaucoup touchée car elle avait bien compris le message que je voulais faire passer et surtout les enfants me confirment qu’ils aiment l’authenticité. Avec les enfants on ne doit pas tricher. Un grand merci Gabrielle pour avoir joint le ludique avec les legos (c'est normal à ton âge) et l'imaginaire pour créer cette couverture. Un grand merci à ta maîtresse qui a eu cette belle initiative et qui t'a félicitée en te disant que tu avais placé la barre haut dans ta classe. C'est encourageant. Un grand merci à ta maman qui nous a permis de faire connaissance toutes les deux en t'offrant "Gustave". Et elle est très fière de toi. Et pour finir, merci aussi à « Gustave » qui a permis à Gabrielle de s’exprimer avec bonheur.

La morale de cette histoire : les enfants doivent apprendre les mathématiques, l’histoire, la géographie... C’est certain ! Mais laissons-leur une place pour la Culture. Hélas la culture est en recul dans notre pays. Il faut y remédier et vite ! Les enfants ont besoin de cet épanouissement. Je continuerai à écrire pour les petits. Pour moi c'est vital.

 

La route du bonheur

30/06/2020 16:05 par ninanet

  • La route du bonheur

    La route du bonheur

    30/06/2020 16:05 par ninanet

« Plus on commence à lire jeune, mieux on continuera à lire très longtemps »… Ma pensée du jour !

Après ces mois de tourmente, de grande tristesse et surtout d’isolement, je reprends avec plaisir le chemin des dédicaces. La route qui me mène sans détour à mes lectrices et lecteurs. Tous âges confondus.  Je me sens pousser des ailes dans le dos. Je me sens revivre. Je me sens euphorique et pleine de courage car la passion m’anime.

Voici mon programme. Et si vous passiez par là, ce serait tellement sympathique de vous arrêter devant toutes mes couvertures qui ont tant de belles histoires à vous raconter, pour vous faire rêver et sourire en ces deux mois d’étés.

Dédicaces confirmées en librairie durant les mois de juillet et août:

-       Samedi 04 juillet de 10h à 18h à l’Espace Culturel de l’Hyper U Les Arcs.

-       Samedi 25 Juillet  de 9h30 à 18h à l’Espace Culturel du Centre Leclerc à Cogolin.

-       Samedi 01 Août de 10h à 18h à l’espace Culturel du Centre Leclerc à Carpentras.

Dédicaces confirmées en nocturne et en extérieur :

-       Jeudi 16 juillet de 18h à 23h à Bandol

-       Vendredi 17 juillet de 18h à 23h à Saint Cyr-sur-Mer

-       Mardi 21 juillet de 18h à 23h à Sanary-sur-Mer

-        Dimanche 26 juillet de 10h à 18h à la fête du livre de Callas

-       Jeudi 30 juillet de 19h à 23h à Bandol

-       Jeudi 6 août de 17h à 23h à Bormes les Mimosas

-       Mardi 11 août à Sanary-sur-Mer

Si vous souhaitez en savoir un peu plus à propos de mes romans et si vous ne pouvez pas vous déplacer, un petit tour par mon site : http://a5editions.fr

À mes lectrices/lecteurs avérés et à mes futurs lectrices/lecteurs, je vous dis à bientôt et merci.