Un Parfum de Bonheur
06/02/2021 12:27 par ninanet
Bonjour à toutes et à tous. Aujourd’hui c’est samedi. Je ne travaille pas (oui, oui, écrire un roman c’est du travail. Il n’y a qu’à demander à mon mari qui ne me voit pas assez à son goût. Toujours dans ton bureau, râle-t-il !). Je me mets sur OFF.
Donc depuis ce matin, je batifole par-ci, par-là sur les réseaux. Rends visite ou poste un commentaire quand le sujet me gratte ou m’inspire et c’est le cas tout de suite.
Mon amie Olivia, vante les mérites de son médecin. Ça tombe bien, j’en cherche un désespérément ! Un vrai !
Le mien, médecin trouvé après 3 autres partis successivement à la retraite, est encore assez jeune et tout risque de départ à la retraite est écarté.
À ma première visite pour me refaire une ordonnance pour mes os (renouvelable tous les 6 mois) Exit la petite blouse blanche avec son petit liseré bleu et sa petite poche, le stéthoscope autour du cou, la balance qui attend sous la fenêtre, le tensiomètre… de ses prédécesseurs. Le visage poupin, en jean au ras des fesses, un petit bourrelet fort sympathique autour de la ceinture et tee shirt blanc, il m’accueille d’une jolie courbette, une main dans le dos, tel un maître d’hôtel pour vous désigner votre table, là c’est la chaise… face à son bureau. Véridique ! À chaque renouvellement d’ordonnance même protocole. 26 euros. Au-revoir Madame.
Il y a 3 semaines, rebelotte, courbette. Une fois assise, il tend son bras « bonjour Madame, vous avez la carte vitale » ? « Yes Sir » !!! Quelques minutes de silence et sans lever la tête, d’un ton monocorde « que vous arrive-t-il » ? « Ben… j’ai une douleur dans la fesse… » pas eu le temps de finir ma phrase fesse gauche ou droite, que déjà il me diagnostiquait un nom bizarre. Je lui demande « en clair, c’est une sciatique » ? Je le savais déjà merci Google. « Oui c’est à peu près ça marmonne-t-il ». Et hop une ordonnance pour Doliprane (il doit avoir des actions dans ce laboratoire, il en prescrit systématiquement me raconte mes voisines hilares. Ah les mauvaises langues !) Et Miorel. Je lui demande c’est quoi ce Miorel ? « Un relaxant musculaire ». Puis là il me regarde (chouette !) : « je peux vous prescrire des séances de kiné ». Oh mais il parle sans qu’on lui pose des questions, c’est sans doute mes beaux yeux… Mais bien sûr ! Prescrivez ! Et enfin pour finir en toute convivialité, il me tend son-boitier-tiroir-caisse-pour-CB : 26 euros. Détache le ticket et me l’offre royalement ainsi que les 2 ordonnances, au-revoir madame, me raccompagne dans la salle d’attente et le voilà parti pour la prochaine courbette. Le tout en un peu plus de 5’. Il ne m’a jamais pesée : taille mannequin ; jamais auscultée : pas de peines de cœur ; jamais pris la tension : nerveuse moi ? Noooon. Épanouie… En un mot je ne présente aucun intérêt, mis à part la petite note de 26 euros. Circulez il n’y a rien à voir.
Je ne suis pas passée chez le pharmacien, ni chez le kiné. Aujourd’hui ma douleur à la fesse est partie mystérieusement comme elle est venue. Du vécu, au mot près. Je vais aller marcher un peu. C’est bon contre la sciatique. Allo Docteur ?
Face aux tombereaux de faits divers déversés sur la place publique, où le sordide côtoie l’abjection,
J’ai envie en ce début de week-end de vous présenter « mon Parfum de Bonheur » du jour.
J’ai surtout envie de mettre à l’honneur Virginie, une maman qui un samedi il y a quelques années, accompagnée de sa fille Mathilde 4 ans ½, s’est arrêtée devant « Gracieuse et Panache sont amis », l’a feuilleté en l’expliquant à Mathilde et pour finir est partie avec me promettant un retour. Ce genre de situation je l’ai vécu un nombre incalculable de fois, avec des promesses tenues ou pas.
Mais là l’Exceptionnel s’est produit. Mathilde, de Gracieuse en Gracieuse est petit à petit entrée dans ma vie pour devenir ma petite-fille de cœur.
Ce Noël j’étais vraiment triste de ne pas avoir reçu sa carte de vœux (faite de ses petites mains et de son imagination). Je m’y étais tellement habituée ! C’était un manque mais je n’ai pas osé relancer. J’ai pensé, pour positiver, qu’elle avait grandi, qu’elle était passée à autre chose. Et j’ai eu tort, pour mon plus grand Bonheur !
Le facteur a glissé un trésor dans ma boite aux lettres. Mathilde toujours aussi créative m’a dessiné une jolie carte de vœux. Et quelle carte ! Très symbolique avec sa couronne des rois, son petit cœur et ses quelques mots écrits de sa main.
Une enfant entourée de parents aimants, d’une maman telle que Virginie toujours présente et à l’écoute, ne peut que grandir dans un épanouissement total.
Alors ce matin, en vous partageant mon bonheur, je fais un vœu, celui de rencontrer en « vrai » Mathilde en 2021.
Depuis cette dédicace, il y a cinq ans, je n’ai jamais revu Mathilde. Les aléas de la vie. Même si maman Virginie m’a envoyé sa photo, je veux la voir, lui parler, l’entendre rire.
Aimer et être aimé, c’est le sel de la Vie.
Bonjour tout le monde. Ras le bol des mauvaises nouvelles et des esprits chagrins ! "Je veux de l'amour, de la joie, de la bonne humeur"... Bienvenue dans ma réalité"... Merci Zaz.
On va s'en sortir, puisque je vous le dis !
Savez-vous qui pourra nous venir en aide ? Nos amis aux quatre pattes. Non, non je n'ai pas perdu la tête. J'ai vu à la télé des dresseurs de chien en Allemagne, à Hanovre plus exactement, dans une clinique entraînent des chiens renifleurs qui arrivent à détecter des malades du Corona. Symptomatiques et asymptomatiques. À Bordeaux également. La science avance à quatre pattes !
Cela me rappelle un voyage organisé pour aller aux États Unis. À l'aéroport de Miami, des chiens renifleurs (à la recherche de drogue) remontaient la file de voyageurs dans l'attente de passer la douane. Puis un chien s'est arrêté net devant le couple qui me devançait. Tout de suite les policiers sont accourus, je ne vous raconte pas le désordre, le cercle autour du malheureux couple qui ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait. La fouille pour trouver... des bananes. Eh oui il est interdit de rentrer des plantes ou des fruits aux USA... Ça marche ! J'espère vous avoir fait sourire. "L'amour, l'amour..." chante Mouloudji pendant que mes doigts s'affolent sur le clavier de l'ordi.
Bonjour à toutes et tous. Après tous nos échanges anxiogènes sur la Covid et sur le « probable » hypocrite et indéniable confinement tant prévu et annoncé pour mercredi, on se pose un peu. Les mots qui tuent, on oublie. À chaque jour suffit sa peine. Aujourd’hui je suis tout allégresse et allez je l’avoue, très fière. Alors, pour vous, j’ai décidé de traverser pour aller sur l’autre rive, là où m’attend une très belle déclaration. Je vous laisse la découvrir, même si c’est un peu long, svp lisez-la jusqu’au bout ; ça m’a mis du baume au cœur et l’envie d’aller toujours plus loin. Partagez mon rêve. Merci Francis Herault.
COMPTE RENDU DE LECTURE " ENTREZ DANS LA DANSE "
PAR ANNETTE LELLOUCHE UNE PASSEUSE DE RÊVES.
POUR MOI, CLAIREMENT SON LIVRE LE PLUS PASSIONNANT.
C'est toujours mieux la première fois...
Avoir tardivement changé de vie pour découvrir et se découvrir une nouvelle vraie raison de vivre constitue au fond un vrai cadeau du ciel quand bien-même la volonté personnelle y contribuerait fortement.
D'abord un aveu : depuis mon adolescence, le Spleen de Paris de Baudelaire est un de mes livres de chevet, j'adore cette succession de petites histoires poignantes, le génie en moins j'apprécie aussi Alphonse Daudet et ses Lettres de mon moulin, il reste toujours des leçons à tirer de cette succession d'aventures humaines.
Chacune des histoires racontées par Annette dégage une leçon de vie, on songe à La Fontaine, un clin d'oeil lui est fait dans le livre, suivi joyeusement par bien d'autres.
Je ne prise guère peu importe le talent d'écriture les sagas interminables où l'on finit au bout du compte par perdre les personnages de vue, après tout les Misérables sont entièrement écrits dans un volume de mille pages, ce n'est pas une suite littéraire s'étirant sur 15 ou 20 ans.
L'irruption de notre amie Annette dans un univers faisant à son échelle bien sûr une synthèse des trois modes d'expression que je viens d'énoncer portés par trois grands noms, Baudelaire, La Fontaine surtout, Daudet nettement en retrait, pouvait sembler à priori " culturel " , lourdement symbolique, bien trop risqué pour tout dire.
Eh bien non pas du tout, ce livre coup de poing et coup de coeur est le plus captivant qu'elle ait " réalisé ", je me rends compte que j'use d'un mot qui évoque fortement le cinéma.
J'ai déjà eu l'occasion de dire que notre amie de Saint-Raphaël allie à son talent d'écriture toujours recherché malgré un souci de faire simple, une vision cinématographique de la trame de ses romans, et ce à deux niveaux et elle les utilisera parfaitement dans cette plongée dans les entrailles humaines.
D'abord choisir les sujets abordés, choisir les personnages, le reste est talent d'écriture, puis aussi bien dans le registre intimiste que dans l'action souvent exaltée qui n'est que l'urgence de vivre, faire" danser " ses personnages, leur donner vraiment vie, le titre du livre est tout sauf un hasard.
On reconnaît entre mille un roman d'Annette à deux faits qui constituent un lien continu maintenu contre vents et marées : d'abord portraitiser ses personnages au plus profond des vérités psychologiques, ensuite un credo résumé ainsi « Le désespoir est une sottise absolue »
Non pas que notre romancière soit insensible aux charmes de la Nature, de l'Univers, du monde floral, de nos amis les Animaux, sa nouvelle saga sur Gracieuse et Panache suffit à attester du contraire, simplement Annette est amoureuse du genre humain, à l'instar de Raymond Aron " elle ne veut jamais désespérer d'aucun homme " bien qu'elle n'ignore rien des difficultés de la vie, d'un handicap, d'un évènement qui fait basculer une existence, bref que l'Histoire est tragique selon la formule bien connue.
Mais la vie sans combat étant illusion, Annette nous offre des armes de combat qui rehaussent la dignité humaine, ses héros sont positifs, de vrais exemples qui viennent par bonheur percuter les fausses idoles d'aujourd'hui, pour ne pas dire bien pire...
De même, ce n'est pas un hasard si compte tenu de son équation personnelle, l'écrivaine éprouve le besoin atavique d'inscrire sa succession d'histoires - la sienne aussi parfois je vais y revenir - dans une succession, d'espaces, de lieux, de communautés qui ont tous un rapport avec " les petites gens ", mots pris bien sûr au sens noble du terme.
On sait que le cinéma constitue pour Annette une vraie passion , les allusions à Léonardo di Caprio, Pretty Woman pourraient là-aussi relever d'un effet de style facile, or pas du tout, pourquoi ?
Tous simplement parce que notre amie sûre de son sujet met sa mise en scène au service de son histoire, on aimerait bien retrouver plus souvent des auteurs qui ne se perdent pas en route.
Dans son parti pris magistral, qui est celui de l'émotion, quitte à nous prendre parfois malicieusement à contre-pied, Annette joue toujours de la distance idéale, sa description ( Les deux ânes par exemple ) pour poétique qu'elle soit reste fluide, courte si on veut, mais c'est pour mieux laisser l'émotion gagner puis nous " envahir " doucement.
Je n'en reviens pas de voir pour une première œuvre une telle maîtrise dans l'ampleur concernant la fusion idéale entre le sujet traité et les personnages souvent des battus de la vie mais à qui le rêve n'est jamais interdit.
Les occasions manquées, les espérances envolées n'équivalent jamais à un bonheur impossible, le dicton " Qui sait tout souffrir peut tout oser " de Vauvenargues pourrait bien constituer chez Annette un fil conducteur éternel.
Dans cet univers où rien n'est jamais acquis, la référence à des héros positifs , relevant de l'imaginaire populaire a force de loi, Zorro, Tarzan, Bayard ou plus près de nous James Dean.
Je le répète à dessein, un destin contraire (lire la saga de Pépé Charles) quand on possède l'élégance du cœur n'est jamais définitif, on voit là un portrait personnel d'une personne parfois désenchantée mais qui a toujours foi dans la vie et l'avenir.
La religion n'est pas évoquée, mais on peut se demander si notre amie ne croit pas un peu en l'existence d'une justice immanente.
Une partie du mystère est levé dans le chapitre 13 Cassandre, celui ou lequel Annette se dévoile ou plutôt se décrit, je cite page 123, " Où va- t-on si Anna (Annette visiblement) devait rendre compte de son imagination délirante, de sa liberté d'expression, et de ses rêves sans compromission » ? Là-aussi, le lecteur non averti, non informé sur ce que fut la vie de notre amie ne peut aller au bout de la compréhension.
Ce passage constitue un des nombreux moments forts du livre car Annette, rien de moins évident ,parvient à la fois à maîtriser le processus de création littéraire, elle fait " danser " les mots devant elle tout en nous parlant d'elle-même mais avec la pudeur nécessaire.
Donc il nous faut allier l'admiration pour la création à l'identification pour Anna-Cassandre sans être " largués " en raison de la part de mystère de l'auteur dont la pudeur en dépit d'un caractère bien trempé vient cogner en permanence à notre cœur.
Annette nous fait la courte échelle, son talent ne dépend que d'elle mais parvenir à devenir " un passeur " pour rendre tangible une identification à sa propre vie va au-delà du talent, une relation quasi médiumnique au sommet de sa magique intensité.
Là aussi, impossible d'attribuer au hasard le fait qu'il est question de " médium " dans le livre Fernand dont la relation improbable avec Marina vaut à elle seule le déplacement ou plutôt la lecture, selon qu'on parle de cinéma ou de littérature.
On lira aussi avec un pincement au coeur quelques épisodes étrangement prémonitoires qui devaient quelques années plus tard cogner à la porte d'Annette.
Le Destin est ainsi parfois...
J'ai lu ce livre presque d'un seul jet, il est rare de voir une auteure qui sans le savoir voici 11 ans nous livrait des clés essentielles pour affronter les mauvais temps dans lesquels nous rentrons.
L'époque que nous vivons entérine bien malgré nous mais il arrive que le Bien émerge du Mal la nécessité d'artistes peu importe leur spécialité qui nous parlent d'espoir.
La lecture terminée, on a la volonté têtue de croire encore en quelque chose, tout cela fait du bien et même plus que cela.
Annette c'est la certitude que le bonheur sera toujours possible.
La Nostalgie, aliénation de la Liberté. Vivre de Nostalgie ce n’est pas vivre, c’est regarder derrière soi. Et qu’y trouve-ton ? Pas forcément le Bien mais aussi le Mal. On ne vit pas que de Bien sinon on s’y habitue et on ne lutte plus et on ne découvre plus rien. La joie de vivre s’étiole au simple regard du passé.
La Liberté. Oh Liberté tant de discours, de rebellions, de crimes, de déchirements ont été écrits en son nom.
Qu’est-ce que la Liberté au juste ? Pourquoi la Liberté ? Comment la Liberté ?
Vastes questions et tout aussi vastes réponses.
Jacqueline de Romilly (un article sur les réseaux m’a poussée à cette réflexion) écrit que « la solitude, on peut aussi l’appeler Liberté »…
Bien sûr tout le monde connaît le dicton « il vaut mieux vivre seul que mal accompagné ».
J’ai souvent recueilli les confidences de lectrices et d’amies (surtout les femmes) qui n’aspirent qu’à retrouver leur liberté. Ah ! Ces cœurs qui se soulèvent du tréfonds de leur MOI en soupirant et en imaginant faire ceci ou cela une fois libérés des contraintes soit matrimoniales, soit familiales, voire patronales.
Rêver de ce qui nous échappe, de ce qui nous manque, de ce que nous n’atteindrons jamais, tout le monde l’a rêvé… mais une fois seule, dans la solitude d’une chambre triste, personne ne viendra remonter votre châle sur les épaules, vous raconter sa journée ou tout simplement appuyer un tendre baiser sur les lèvres en vous regardant dans les yeux.
Seules des concessions dans tous les domaines, peuvent nous permettre de garder notre joie de vivre.
En cette période si compliquée, hasardeuse, folle et contradictoire, j’ai appris. Tellement appris ! J’ai compris tellement compris ! J’ai échangé, beaucoup échangé, j’avais du temps et l’envie. J’ai usé du temps et même abusé. Bien sûr j’ai vécu des séquences nostalgiques vite balayées par l’espoir d’un meilleur demain… en toute liberté ? À chacun sa liberté !
Qui peut se targuer d’être libre à cent pour cent ?
Qui peut s’imaginer libre en tout temps ?
Nul ne peut affirmer vivre en toute liberté
Il y a toujours un petit fil à la patte attaché.
Mais qui osera dire que la solitude
Peut devenir la reine de vicissitudes ?
L’idée de vivre seule me glace d’effroi
D’amour ou d’amitié qu’importe le choix.
Bonjour mes amies et amis. Tous mes meilleurs vœux en cette nouvelle année.
On attendait avec impatience la fin de l'année 2020. Bon débarras ! Et avec soulagement le démarrage de l'année 2021.
Qu'y-a-t-il eu de nouveau ? Rien ! Pas une chaine d'information qui ne nous parle du virus, pas un jour sans qu'on nous dise tout et son contraire. On a des masques... Ce n'est plus les bons ! On a des vaccins mais on n'a pas les bonnes aiguilles... Puis on a les aiguilles pas assez de vaccins... je ne vais pas vous démoraliser davantage les médias le font mieux que moi et la liste est trop longue.
De nature optimiste, je me prends à croire que du jour au lendemain tout va se dénouer et dans le bon sens. Pour cela et pour être prête au moment venu, je continue à écrire, à rêver, à me passionner.
Plus de séances de dédicace ? Qu'à cela ne tienne, je reste à votre entière disposition pour aller à la poste pour répondre à vos commandes dédicacées... Tous les jours ce serait magnifique... C'est presque le cas depuis quelques jours... Je remercie de tout coeur mes amies et amis qui l'ont déjà fait.
En attendant je vous parlerai au fur et à mesure du contenu de mes livres. Je commencerai
par mon roman "À l'assaut du Bonheur".
Et je vous envoie un petit coucou d'Elsa mon héroïne préférée :
Bonjour, je m’appelle Elsa. Je suis un personnage de roman. Ai-je existé ? Oui bien sûr ! M’a-t-on inventée ? Pas tout à fait ! Quelle femme n’a, à un moment ou à un autre de son existence, fait un choix qu’elle pensait être le plus raisonnable ou le moins égoïste et qui ne se soit retrouvée dans un tourbillon de sentiments qu’elle aura du mal à maîtriser ? Raisonnable, égoïste, sacrifice… Que de « gros » mots qui ont guidé les pas d’Elsa. Elle avait des rêves de petite fille. Y-a-t-il un âge pour les réaliser ? Vous le saurez en lisant « À l’assaut du bonheur ». http://a5editions.fr - envoi sous 48h dédicacé, marque pages et port offerts. Merci.
Adieu l'ami.
L'acteur, réalisateur, celui qu'on surnommait le râleur, l'homme simple qui poussait ses coups de gueule sans tomber dans le vulgaire... Même quand il poussait ses "gueulantes" c'était pour remettre les choses à leur place. Eh oui Jean-Pierre Bacri nous a quittés. D'un cancer nous dit-on ! Ouf tant mieux ! je n'aurais pas aimé qu'on le mette dans la charrette des morts pour (ou par) la Covid. Il est mort quand même me souffle dans l'oreille ma mère car oui il faut mourir un jour ou l'autre et de quelque chose ! La dernière fois que je l'ai vu au cinéma c'est dans le film d'Olivier Nakache et Éric Toledano "Le sens de la fête". Son rôle d'organisateur d'un mariage où rien ne se passe comme il l'aurait souhaité. Génial. Et Tant d'autres en passant bien sûr par "Cuisines et dépendances. Un anti-héros (il ne se la racontait pas comme diraient les "djeuns"), pudique, bougon mais tellement humain ! Toute une génération d'acteurs est allée rejoindre le ciel étoilé de jour comme de nuit. Belle route, je ne vous oublierai jamais.
« Car c’est par l’écriture toujours qu’on pénètre le mieux les gens. La parole éblouit et trompe, parce qu’elle est mimée par le visage, parce qu’on la voit sortir des lèvres et que les yeux séduisent. Mais les mots noirs sur le papier blanc, c’est l’âme toute nue » Guy de Maupassant
J’avais pour habitude de vous narrer mes belles rencontres en dédicace. Et faute de mieux je vous raconterai mon aventure « postale »…
Ce WE j’ai reçu des commandes de livres, dont celle d’Anica de Roumanie. Avec Anica c’est une amitié virtuelle qui a pris naissance sur un autre réseau social et qui ne s’est jamais démentie. Son mail enthousiaste m’a touchée : « Bonsoir Annette ! Merci de m’envoyer votre livre « À l’assaut du bonheur ». Le titre est tellement incitant et, de ce que je vous connais, le contenu est optimiste et plein de bonnes choses… ». Mon Bonheur s’exporte, j’en suis fière et ravie. S’en est suivi un échange de mails complices, nos peintures, nos poésies… que je garderai précieusement pour moi. Mes trésors.
Et comme un Bonheur n’arrive jamais tout seul, la commande de Francis qui souhaite tout lire de moi et me commande mon recueil de nouvelles. Une chance il ne m’en restait qu’un seul que je gardais pour l’occasion. Annick nouvelle arrivée sur les réseaux, me découvre à travers mes quelques articles et choisit « La Miraculée »… Je referme FB « mon lien avec le Bonheur » et m’endors toute joyeuse.
Ce matin très motivée, mille musiques en tête, me voilà préparant mes dédicaces et en route pour la poste. Temps très doux, soleil déjà chaud et ciel lumineux. Belle promenade.
Ne sachant trop comment composter aux automates mon livre pour la Roumanie, je m’adresse à une postière (une toute jeune recrue) et lui explique que c’est un livre et je voudrais être sûre que tout se passe bien. Elle me répond :
- Si vous voulez le tarif « livres ou documents », il ne fallait pas fermer votre enveloppe.
- Ah bon et pourquoi ?
- Pour que je vérifie que c’est bien un livre que vous envoyez.
- Puisque je vous le dis, je suis auteure et je poste mes livres.
- Trop de gens trichent. Je dois contrôler si c’est bien un livre que vous postez.
- Je fais comment là ? Si je retire tout le scotch, je vais déchirer mon enveloppe et il me faudra retourner à la maison. J’habite à une demie heure d’ici à pieds. Faites-moi confiance. Le ton montait…
- Non je contrôle ou vous payez le plein tarif.
Et là, une voix au fort accent provençal m’interpelle dans mon dos :
- Madame, donnez-moi votre enveloppe, j’ai tout ce qu’il faut pour régler votre problème.
De son sac à dos il sort une paire de ciseaux et du scotch. Avec beaucoup de patience il défait mon emballage sans causer de dégâts :
- j’ai entendu, c’est vrai que vous êtes auteure ?
- Ben oui, regardez ma photo est au dos du livre.
Quelques personnes se sont approchées et voilà que mon Zorro lit à voix haute la 4ème de couverture. « Ça à l’air bien, ça plaira à ma femme, donnez-moi votre tél. Je lui ai tendu un marque-page. Puis il passe le livre à la postière.
- Laissez je refermerai le paquet l’assure-t-elle.
Je n’ai même pas eu le temps de le remercier que mon gentil Zorro était déjà reparti.
Sauf que « oh surprise » à son tour la postière s’est mise à lire la 4ème de couverture…
La magie des livres… Des mots noirs sur le papier blanc, c’est l’âme toute nue !
Bonjour. Quand retrouverons-nous le chemin merveilleux des dédicaces ? Nul ne saurait le dire. Alors merci de continuer à nous lire en commandant nos livres et à nous donner vos avis sur nos écrits. Ça nous motivera en attendant la sortie du tunnel de cette pandémie. Pour faire connaissance, mon site : http://a5editions.fr - mon blog www.ninanet.vip-blog.com . Nous comptons sur vous et vous en remercions par avance.
L'année 2021 commence bien avec cette chronique qui me touche infiniment. Cette trilogie est ce dont je suis le plus fière, puisque travaillée dans quelques écoles et collèges. les histoires de famille, les non-dits... et enfin les retrouvailles. Positivons dans cette période difficile. http://a5editions.fr
COMPTE RENDU DE LECTURE de Francis Ponsonnaille
LETTRE A PEPE CHARLES SUIVI DE
CHARLES ET AURELIEN
PAR ANNETTE LELLOUCHE.
Venue tard à la littérature, à l'âge où nombre de personnes imaginent une retraite virevoltante pourvu que la santé suive,
Annette installée sur la Côte d'Azur creuse son sillon.
Son oeuvre peut se décliner en 3 parties précises, une partie autobiographique avec son premier roman " Retourne de là où tu viens " ( un concours d'écriture contrariée avec des retours émouvants sur l'enfance tunisienne ) , puis la Miraculée relatant la part du hasard et du destin dans notre existence, surtout la nécessité du combat, puis des oeuvres ancrées sur des sagas romanesques où le soleil, la Provence, les passions humaines constituent des moteurs vivants, toujours revisités, puis enrichis.
Pour compléter le tableau et afin de toucher un plus vaste public,
la moitié de l'oeuvre donc 6 livres sont destinées à " la littérature jeunesse " la trilogie avec Gracieuse la mésange et Panache l'écureuil, puis l'autre trilogie, fédérant tous les âges " Gustave ",
" Lettre à Pépé Charles ", " Charles et Aurélien ", c'est de cette dernière que je vais parler.
Le risque d'une saga romanesque réside dans le fait que l'unité de l'oeuvre entreprise se dilue, que les personnages finissent de se perdre à force de se voir étalés dans le temps.
Consciente de ce risque, Annette a contourné l'obstacle, en rendant attachants chacun de ses personnages, avec la part de mystère nécessaire pour nous captiver, un style plus direct pour les dialogues, la sincérité des sentiments, une région où le soleil, les traditions portent les personnages qui existent très fortement.
Même si les histoires évoquées semblent universelles, cette oeuvre porte la marque de la Provence, on songe à l'univers de Giono, de Pagnol que l'auteure connaît bien.
GUSTAVE.
Un prénom masculin attribué à un vieux chêne, pour le rendre plus familier, plus proche de nous, l'arbre devient pour ainsi dire intemporel, il a vu passer des générations, il est à la fois un ami, un témoin pour Pépé Charles ainsi que pour les habitants des Tourrettes.
Pépé Charles marqué par un destin cruel aime faire ses confidences à celui qui est devenu un ami, on voit le vieil homme évoluer dans son univers quotidien dans des pages d'une grande tendresse où Annette parvient à nous émouvoir avec des détails qui en fait prennent une ampleur, une émotion qu'on ne soupçonnait pas, le cabinet de toilette, son fidèle " Chaton " sa voisine fidèle Berthe.
La fête du village et l'irruption d'un enfant malicieux et attachant Simon va faire basculer le destin.
Parralèle touchant avec sa propre existence, Annette s'attache dans ses livres à montrer la part du hasard, de l'irrationnel dans la vie humaine, les choses ne sont jamais figées comme on le croit, et ce n'est pas toujours le pire qui surgit...
LETTRE A PEPE CHARLES...
Difficile de parler d'un livre sans en trahir la part du mystère qui fait son charme.
Annette aime construire ses romans comme des suspenses, on dévore les pages pour savoir où va déboucher la partie de cache-cache qui nous est proposée.
Ce parti pris déjà évident dès son premier roman fonctionne toujours à merveille, il fait qu'on reconnaît dès les premières lignes la marque de l'auteur qui aurait sans doute de beaux récits à nous offrir dans le genre policier.
Avec un style assez cinématographique, l'écrivaine passe d'un récit personnel qui n'exclut pas la contemplation à une peinture humaine, qui nous fait découvrir une galerie de personnages attachants.
La rencontre avec Simon va déboucher sur la recherche d'un fils perdu de vue Aurélien, mais gardons la part du mystère, des êtres chers disparus vont refaire surface, nous les découvrons avec curiosité , laquelle va de pair avec une émotion qui ne se relâche pas et ce n'est pas le moindre talent d'Annette de rendre attachants des personnages à priori " secondaires ", Eloïse employée à la poste, Léa l'enfant amie de Simon, y compris un personnage plus inquiétant Gérard dont on apprendra plus tard les motivations belliqueuses.
Une simple lettre mais qui en fait ne l'est pas tellement va déclencher tout à la fois un retour vers le passé, une irruption volcanique du présent, une projection sur l'avenir, chaque personnage va en fait se découvrir et on sent notre amie Annette soucieuse de révéler par paliers successifs la vérité des personnages, déchirés souvent, attachants toujours.
Je le répète : évoquer le dénouement final concernant des personnages souvent reliés entre eux ( y compris par le " jeu " des prénoms souvent proches serait trahir le livre et son esprit donc autant s'abstenir de le faire ).
CHARLES ET AURELIEN.
Parler des retrouvailles entre un père et son fils perdu de vue serait terriblement réducteur car c'est bien une somme de fils mystérieux qui relient tous ces personnages dont le dénominateur commun est bien la passion qui anime leur vie.
La vérité des sentiments, l'exploration des entrailles de l'âme humaine semblent bien le fil conducteur de l'auteure, souffrance et joie souvent confondues, on songe au dialogue entre Bernard Granger ( Gérard Depardieu ) et Marion Steiner ( Catherine Deneuve) dans Le dernier métro.
On pourrait aussi songer à Alfred de Musset mais avec une différence de taille : avec Annette la fin est toujours optimiste, ceci nous en dit plus long sur elle, une personne marquée par son passé, notamment en Tunisie mais qui a foi dans la vie et l'avenir.
Ses romans ne sont jamais désespérés, Dieu sait pourtant que la vie humaine peut souvent être tragique !
Secret gardé au fond du coeur, générosité, deuils familiaux, désir de vengeance, fidélité aux disparus, jalousie avouée ou pas ( un domaine toujours bien rendu par Annette ), la Nature toujours là pour rythmer l'action des personnages ( la conversation dans la voiture sous une pluie battante entre Pépé Charles et son fils retrouvé Aurélien ), sans oublier le fantastique ou du moins le rêve prémonitoire devenu réalité.
CONCLUSION .
C'est réconfortant de le dire bien que nous serions bien sûr nombreux à souhaiter une actualité moins contraignante : les romans d'Annette font du bien.
La trilogie demandée par de nombreux lecteurs qui réclamaient une suite à Gustave ravira un public, pas seulement jeune, disons à partir des 12-13 ans, le songe est permis.
Avant cet âge, les drames de la vie ne font pas partie du quotidien
de l'enfance, on ne sait même pas s'ils existent et cela vaut mieux ainsi d'où l'intérêt pour la tendre enfance de la trilogie Gracieuse
et Panache.
On sent à travers la lecture de ses romans que toute une partie de la vie d'Annette se trouvait entre parenthèses, la vie professionnelle antérieure, la vie familiale ne suffisent pas toujours à faire découvrir à une personne toute la richesse complexe d'une vie.
Dans cette frénésie d'écriture, dans cette recherche continue d'un contact direct avec son public, c'est une personne qui sait que le temps est précieux, que la jeunesse n'est pas un âge de la vie mais plutôt comme le disait Jules Romains " le temps qui nous reste à vivre ", c'est ce qui fait le prix des livres d'Annette qui nous en apprend autant sinon plus sur ses semblables humains que sur elle-même.
La contagion du bonheur est une idée utopique, Annette aimerait bien néanmoins nous montrer un chemin, on a connu des ambitions moins exaltantes...