Chronique d'Éric
30/03/2021 16:40 par ninanet
Un bonheur n’arrivant jamais tout seul, après le post-it qui accompagnait le chèque de Nicole reçu au courrier de ce matin, c’est avec une vive émotion que je prends connaissance de la chronique d’Éric Vernassière. J’ai connu Éric tout d’abord virtuellement sur ce réseau, suite à une de mes chroniques. Très vite nous nous sommes rencontrés et l’Amitié s’est installée durablement entre nous. Amitié avec un A majuscule aussi vertigineux que la Tour Eiffel. Voici le petit mot qui accompagne la chronique et que je partage en toute amitié :
« Merci pour ton nouvel opus, et merci pour toutes tes forces communicatives et pénétrantes. Merci pour ce que tu es et pour ce que tu écris. Amitiés vives ! Éric »
Éric va nous hisser un drapeau haut en couleurs de chaque nouvelle avec émotion et plaisir. Voici quelques extraits :
« Amie Lectrice et Ami Lecteur, quand Annette publie un nouvel opus qui nous invite à danser, nous ne pouvons faire autrement que de partir en quadrilles avec elle, surtout en ces moments rudes vécus, où les liens sociaux sont réduits aux acquêts »…..
« Cet opus, très délicatement introduit par son amie Christine, qui entremêle souvenirs communs et appréciation de plaisirs partagés, se lit avec un vrai bonheur, car il est écrit en une langue recherchée, stylisée, et il affecte tous les domaines littéraires, de la nouvelle à la poésie, du conte onirique à la déclamation de moments d’humeur »…..
« Je viens de le lire par deux fois consécutives, pour en humer les saveurs, je vous incite à suivre mes pas, à vous placer dans le sillage de personnages qui, d’indépendance de récits, se re-croisent en des aventures communes, pour prolonger leurs tensions et désirs, pour ainsi offrir au lecteur une vraie tonicité plurielle qui juxtapose tous les moments qu’il a vécus, au détour des mots, des réflexions, des passions que sait puiser Annette, en récurrence »….
« Si par instants directs et précis, le livre d’Annette rappelle que sa mise en écriture n’allait pas de soi, qu’il lui fallait combattre et s’aguerrir, qu’elle a souvent vécu des espaces sensoriels qui la mettaient en contrainte sur sa confiance en elle, le lecteur sait qu’elle va toujours de l’avant, qu’elle sait nous tenir en haleine, qu’elle aime raconter des histoires, qu’elle définit l’émotion avec un talent inspiré......
« Très belle touche amicale et sensible que cette rencontre entre une Mamie et une jeune fille, en proie aux douleurs intérieures de spleens ravageurs, et qui, par le contact charnel avec des pommes de couleurs différentes, vendues par la Mamie marchande, dont elle sait conter les différences et les atouts, redonnera espoir à la jeune fille, pour que sa vie se pare de chatoiements et d’espoirs. Toute l’intensité de cette nouvelle, son écriture déployée, me ravissent et m’ont empli de larmes, de force et de nécessité d’optimisme résolu, envers et contre tout »…..
Vous venez de prendre connaissance de quelques extraits du ressenti d’Éric. Je souhaite vivement que vous aurez à cœur de lire l’intégralité de la chronique d’Éric qui nous ouvre, Nouvelle après Nouvelle, la porte des destins multiples et assumés des héroïnes. https://debredinages.wordpress.com/2021/03/30/voulez-vous-danser-annette-lellouche/
Merci est un bien faible mot pour exprimer toute ma gratitude à Éric et à mes lectrices et lecteurs qui ont déjà « Voulez-vous danser ? » entre les mains ou sont en attente de le recevoir. Pour celles et ceux qui veulent « entrer dans la danse de mes héroïnes » :
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Prenez bien soin de vous et bon mardi.
Bonjour mes amies et amis,
Reçu ce post-it au dos du chèque d’une fidèle lectrice.
Pour démarrer la journée, il n’y a rien de tel que ce joli soleil !
« Voulez-vous danser » avec mes héroïnes pour avoir vous aussi la pêche ?
Il sera chez vous sous 48 h si la Poste le veut bien ! Frais d’envoi offerts.
Pour toute commande, merci de préciser si vous souhaitez une dédicace, ma plume n’attend que cela. http://a5editions.fr pour commander et payer par Paypal (paiement sécurisé) ou par chèque et ces derniers jours j’ai eu quelques paiements par virement, avec la Belgique l’expérience est concluante. Merci par avance.
Bonjour mes amies et amis. Chaque jour qui passe augmente mon angoisse. Après tous mes ennuis entre l’imprimeur et le transporteur, mes envois dédicacés tout aussitôt et postés, vont-ils arriver à bon port et ouvrir le bal des ressentis ?
Dès réception, mes livres « Voulez-vous danser ? » ont été expédiés, presque tous reçus, quelques uns sont encore dans la nature. Décidément Imprimeur, Poste et Transporteur ne riment pas avec rigueur… En ces temps de pandémie, peut-on être exigeants ? Non je ne crois pas. Nonobstant un exemplaire envoyé dans la région parisienne (dont on entend les nouvelles alarmistes, pandémie, lits d’hôpitaux, saturation, confinement encore et encore) est arrivé illico presto en 24h ! Eh bien, pour le coup, côté postal les bonnes nouvelles ont des ailes. Ma lectrice de la première heure, toujours partante de me lire à chaque publication, m’envoie encore plus rapidement son ressenti partiel trop pressée de partager le début du Recueil et Poésies :
« COUCOU CHERE ANNETTE, j’ai reçu ton livre hier et malgré tout ce que j'ai à faire j'en ai déjà lu la moitié. Il me plait et me séduit BEAUCOUP BEAUCOUP. Il me donne du courage en cette période dure que je traverse avec mon PHILIPPE. BRAVO BRAVO ton livre est tellement VRAI !!! Je m'y retrouve et toutes les femmes si elles ont vraiment vécu et souffert s'y retrouveront. Et c'est vraiment un hymne à l'espoir qu'il ne faut jamais perdre, sinon on est fichues.
BRAVO BRAVO BRAVO et plein de bisousss Nicole ».
Comme nous l’écrit Nicole gardons toujours en nous l’espoir de jours meilleurs.
Bon mardi.
Bonjour mes chers amis.
Un petit coup de blues à partager juste en attendant que le soleil ne vienne me faire cligner des yeux. Le Soleil ou le Bonheur ? Qui sait !
Ces jours-ci, pour apaiser mes tensions j’ai passé beaucoup de temps sur les publications de mes amis (en passant, un petit clin d’œil à mon ami Alain Tremiseau). Ce temps qui ne m’appartenait plus face aux turpitudes des aléas de la vie. Ce temps qu’aucune horloge ne pouvait arrêter ni accélérer… Je ne pouvais même pas l’utiliser pour ne pas me ronger les sangs, ni pour calmer l’angoisse qui monte, monte comme la petite graine plantée et qui pousse, pousse, vaillante et fière ! Même pas !
Où étaient passés mes livres « Voulez-vous danser ? ». ? Personne ne le savait ! Que de temps passé à râler et je sais faire ; à téléphoner inutilement ; et enfin à user de ma force de persuasion pour que l’imprimeur me les réimprime tout en me conseillant de boire une tisane pour me calmer. Véridique ! C’est l’épine qui me restera en travers de la gorge.
Puis mes livres sont arrivés ! Alleluia ! Branle-bas de combat. Vite, vite, vite, les dédicaces muries dans ma tête depuis plusieurs jours et retranscrites sur la page blanche de garde du livre. Quelques ratures, minuscules mais qui trahissent mon émotivité.
J’ai beau me dire « on se calme, on se calme, j’obtiens l’effet inverse ».
J’ai beau connaître la musique, ce n’est pas mon premier livre, c’est à chaque fois une nouvelle émotion ! Tout est remis sur l’échiquier du destin ! Tout est à réapprendre !
Et puis ce matin le soufflet est retombé brusquement, me laissant face à mes doutes cruels.... Le succès sera-t-il au rendez-vous ? Et si… Et si… Le temps d’un petit déjeuner, le temps de quelques échanges fort sympathiques sur ces réseaux où le pire côtoie le meilleur, là c’était le meilleur, le temps de passer à autre chose et le soleil brille à niveau sur mon univers un peu éprouvé d’auteure.
Aussi mes très chers lecteurs, bientôt « Voulez-vous Danser ? » arrivera chez vous. Vous serez invités à Danser. M’accorderez-vous cette danse pour entrer dans l’univers de mes héroïnes ? Elles vous attendent pour vous révéler leurs batailles, leurs souffrances et leur résilience. Le temps ne fait rien à l’affaire quand le Bonheur est au bout du chemin.
Et si vous ne l’avez pas encore commandé, ne perdez pas de temps : vite un clic sur le site :
http://a5editions.fr - Un grand merci pour m’avoir lue jusqu’au bout.
Bonsoir Mes amies et amis. Mes lectrices et lecteurs.
Tout arrive à temps pour qui sait attendre ! À temps, je ne sais pas car j’étais très impatiente et je me demandais chaque jour quand mes livres allaient enfin envahir mon bureau ? Quand je pourrais commencer mes dédicaces ?
Voilà qui est fait, les premières dédicaces sont parties par la poste cet après-midi. Je continuerai demain matin pour les autres commandes qui seront postées demain A.M.
À chaque nouvelle publication, mon émotion est vive comme si c’était la première fois.
Je souhaite que mes héroïnes trouvent le chemin de votre cœur et qu’elles vous habiteront longtemps.
Pour commander mes livres, le site http://a5editions.fr - Paiement Paypal sécurisé. Également par chèque ou par virement bancaire. Merci de m’écrire en message privé.
Expédition sous 48h, Frais d’envoi offerts ainsi que marque pages et dédicace.
Encore merci pour tous les chèques reçus. Ils ne seront déposés en banque que vendredi.
Bonjour mes amies et amis. Un bonjour de réflexion en ce jeudi.
Ces jours-ci il est beaucoup question de maisons d’édition (ME), d’autoédition (AE). De trop de livres qui tuent le livre.
Cette pandémie a révélé la lecture à des lecteurs qui n’ouvraient jamais un livre par manque de temps ou d’envie mais aussi des auteurs qui ont profité de ce temps mort pour publier. De bons lecteurs ? De bons auteurs ? Y a-t-il de bons ou de mauvais lecteurs/auteurs ? Qu’en restera-t-il lorsque tout rentrera dans l’ordre ? Que l’on préfèrera courir sur les plages, glisser sur la neige, arpenter les sommets, voyager, aller au restaurant, au cinéma, au théâtre ? Mais une voix me dit « l’un n’empêche pas l’autre, le besoin d’évasion, de rêverie, d’humour dans la vie de tous les jours est vital et pourrait être une découverte pour beaucoup. Aussi, on continuera à écrire et à espérer être lu ».
Ces jours-ci, donc, j’apprends qu’un auteur multimillionnaire en exemplaires de livres vendus, quitte sa ME qui l’a fait auteur, lui a donné sa chance, pour se lancer lui-même dans l’édition. Diable comment se peut-il ? Est-il en train de scier la branche sur laquelle il est assis ? De cracher dans la soupe ? Pour ne pas le nommer il s’agit de Joël Dicker, un suisse qui a obtenu le prix Goncourt des Lycéens et le Grand Prix du roman de l’Académie française. Ce n’est pas rien ! C’est tout à son honneur puisqu’il ne quitte pas les Editions de Fallois, dont le père créateur Bernard de Fallois est décédé il y a trois ans, pour le plus offrant mais pour voler de ses propres ailes. Faites vos jeux, rien ne va plus.
Il se dit que Joël Dicker est un entrepreneur. Il a lancé une société de Conseil et de Marketing. Il a donc déjà un pied dans la place de cette lourde machine de l’édition. Et Il saute à pieds joints dans l’édition ! Bravo ! Souhaitons-lui bonne chance.
Et nous autres, les petits téméraires, nous continuerons à gratter notre plume sur la page blanche en vibrant à chaque mot écrit, en vivant par personne interposée le destin de chacun de nos personnages, de nuit comme de jour, en nous étonnant en relecture d’avoir pu transcrire nos émotions, en doutant, en nous remettant toujours en question, en nous réjouissant sincèrement et avec bonheur des marques d’estime que nous recevrons de-ci, de-là.
La petite fourmi ouvrière dans cette immense jungle de gros sous.
Bonjour mes amies et amis. Tout d’abord je voudrais vous remercier pour vos belles réactions et l’envie d’être toujours là à mes côtés. Merci pour tous vos partages. Pour moi c’est une belle récompense. Je savais que vous aimeriez « Danser avec mes héroïnes ».
Un auteur écrit parce qu’il a besoin de s’exprimer. Beaucoup pensent que c’est un exutoire. Probablement!
J’ai découvert l’écriture sur le tard. Par le plus grand des hasards. Elle était dans le tréfonds de mon moi. Insoupçonnée. Ignorée.
Je pense que la Vie nous distribue des cartes mais qu’elle se garde bien de nous donner les règles du jeu.
Et c’est là que le Destin intervient. C’est là que sautent tous les verrous, d’instinct !
Il faut oser ! Mais comment oser ? Et surtout pourquoi oser ?
Lorsque j’écris pour les adultes et à fortiori lorsque j’écris pour les enfants, je voudrais susciter des questionnements, des réactions. Et par-delà même rassurer, planter des fleurs d’espoir, de renouveau. Cela paraît si simple ! Mais souvent je suis effrayée en imaginant le lecteur en train de me lire. Le doute m’envahit inévitablement. Je me demande à chaque fois pourquoi va-t-on me lire moi ? Alors qu’il y a tant de livres publiés chaque jour, encensés par leurs maisons d’édition.
Moi la plume isolée, solitaire, vais-je plaire ? Vais-je arriver à convaincre que Le Bonheur existe ? Qu’il faut juste avoir le courage de lui tendre la main ? Tout au long de mon existence je les ai cherchés ces petits Bonheurs ! Je les ai vécus à fond ! Je les ai pleurés lorsqu’ils m’ont quittés. Mais sans eux ma Vie n’aurait eu aucun sens. Je le sais aujourd’hui avec le recul. Les cartes seraient restées lettre morte dans mes mains, alors j’aimerais les redistribuer avec le récit de ces « fragments-sens-de-vie » de toutes ces femmes courageuses qui m’ont tenu compagnie de jour comme de nuit.
Ce livre sera disponible d’ici quelques jours. Merci encore.
Bonsoir. Me voici de retour après un week-end studieux, week-end heureux. Week-end dans ma bulle de mots, de sentiments exacerbés, d'émotion à fleur de peau, de joie de vivre conjuguée à tous les temps : hier, aujourd'hui et demain ? Pourquoi attendre demain pour être heureux ? En ces temps troublés, de doutes et d’inquiétudes, j’ai voulu vous raconter le destin de 19 femmes que rien n’arrête. Pour le Bonheur de l’Autre, des Autres. Aimer et être aimée. Leur hardiesse, leur témérité, leur sensibilité, leur audace, leur courage bousculent tous les codes du politiquement correct.
Ce W.E. j'ai mis la touche finale à mon recueil de nouvelles et poésies : Voulez-vous danser ?
Envoyé à l’imprimeur accompagné du BAT (Bon à Tirer) signé, il sera disponible dans quinze jours.
Je voudrais remercier Francis Hérault qui l’a apprécié et m’a vivement encouragée à l’éditer. L'avis du lecteur est le moteur de l'auteur. Merci de réserver le meilleur accueil à ces femmes qui vous transporteront dans leur monde où le rêve devient réalité.
Je voudrais rendre un vibrant hommage d’amour et de gratitude à Ginette.
Ginette est partie rendre visite aux anges. Ange elle-même parmi les anges. Une sainte femme.
Partir le jour de la Saint Valentin, n’est-ce pas un signe ?
Nous avons fait la connaissance de Ginette et Michel à notre arrivée à Saint Raphaël en février 2002. Nous venions d’aménager et se faire accepter dans le Var, nous les étrangers… les parisiens… les envahisseurs quoi ! Ce n’est pas chose aisée.
Nonobstant, Ginette et Michel ne s’occupaient guère de ces considérations. Ils nous ont tout de suite souhaité la bienvenue. Ils nous ont ouvert toutes les portes, celles de leur jardin, de leur maison et de leur cœur. En toute générosité ; sans contrepartie.
Ginette, la main verte, préparait des boutures et venait les planter ici ou là dans mon jardin. Le lilas, le noisetier, des hampes fleuries dont je ne sais plus le nom et dont elles m’avaient donné les graines, c’était Geneviève. Lorsque mes rosiers dépérissaient, elle me les sauvait.
Michel, les doigts d’or, venait nous assister au moindre problème domestique. Serviable et corvéable à merci. Ne cherchez pas de voiture dans son garage, c’était la caverne d’Ali Baba. C’était notre Géo trouve-tout. Il trouvait une solution à tous nos problèmes à l’extérieur comme à l’intérieur. Il lui restait toujours la petite vis, le petit cliquet introuvable dans le commerce… Un génie !
Ils étaient ainsi avec tout le voisinage. Ils étaient respectés de tous.
Ne sachant comment les remercier, je leur apportais mes gâteaux, mes plats préparés, mon couscous, ma pizza. Ginette en raffolait. Elle était d’une humeur toujours égale.
Quelques années plus tard, lorsque j’ai commencé à écrire, Ginette grande lectrice, était la première à recevoir en cadeau mon « bébé » dédicacé. Elle aimait mes livres et me le disait avec beaucoup de pudeur, sans trop de paroles. Ses yeux, ses sourires, ses remerciements m’allaient droit au cœur.
Puis Ginette est tombée malade. Petit à petit elle a commencé à décliner. Michel, un trésor d’amour, un puits sans fond d’amour, s’en est occupé en total dévouement. Lorsque je voyais l’ambulance devant leur porte, je sortais en courant pour les encourager. Des allers/retours à l’hôpital, Ginette ne se plaignait jamais. Elle gardait sa foi en la vie.
Lors de notre dernière conversation dans son jardin où j’allais passer une petite heure à côté d’elle, elle m’a dit « je ne trouve plus d’intérêt à vivre ballotée entre l’hôpital et la maison, avaler tous ces médicaments. Dites-moi à quoi bon tout ça ». ? Malgré notre amitié, elle ne voulait pas me tutoyer. Elle n’osait pas. Ce n’était pas dans son éducation.
Geneviève a continué à lutter quand même. Michel à ses côtés. Un excellent tandem ! Des Amoureux de Peynet.
Hier le téléphone a sonné. Leur numéro s’est affiché. Une alarme s’est mise en route dans ma tête. J’ai tout de suite compris.
Il nous reste Michel. Nous serons toujours là, de jour comme de nuit, je vous le promets Ginette.
Ginette, ma grande sœur d’amitié, je ne vous oublierai jamais. Jamais. Jamais.
Un bonsoir un peu troublé. Voilà une journée qui s’achève et qui ne me laissera aucun souvenir. Et pourtant c’était la journée des Amoureux, la fête de l’Amour. Pour certains c’est une fête commerciale, pour d’autres c’est la fête des premières Amours… ou de nouvelles Amours.
Oui mais La Saloperie de toutes les saloperies est passée par là. Elle, c’est une tue-l’amour ! Mais elle ne tuera pas mes merveilleux souvenirs d’autres 14 Février. Une année sans, après tout, ce n’est pas dramatique !
Je n’ai pas voulu que comme chaque année, cette journée symbolique soit une journée extraordinaire. Comment accepter de jouer la partition du parfait bonheur quand tant de gens souffrent, tant de couples ont été décimés ou ne pourront se revoir en cette journée de l’amour. Les mots me manquent pour parler d’Amour.
Mais qu’est-ce que l’Amour au fond ? Quelques bonbons partagés à deux les yeux dans les yeux. Un tout petit cadeau, une fleur. Une phrase balbutiante pour dire « je t’aime et je t’aimerai toujours ». Des bisous, des câlins, des douceurs, des regards, des cœurs qui battent à l’unisson, un chemin où l’on regarde ensemble droit devant. On se jure « à la vie à la mort » sans trop savoir qui de l’une ou de l’autre l’emportera. On y croit ! Alors la fièvre, la flamme, les folies de l’Amour l’emportent sur l’adversité. À tout âge. En partage.
L’Amour en l’an 2021 évolue dans un monde étrange. « Je t’aime, un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout ! Pas du tout… mais si un tout petit peu ». La peur au ventre, les souffrances, le visage masqué, les rues désertes, la pluie, les inondations, la neige. Tout va de travers.
Mais l’être humain a des facultés de rebondissement insoupçonnables. Les beaux jours reviendront et prendront les couleurs de l’arc-en-ciel.
Je prends date pour que l’an prochain nous fêtions tous ensembles et en harmonie une Saint Valentin arrosée de Bonheur. Nous danserons joue contre joue jusqu’au bout de la nuit, cœurs chavirés par l’Amour, l’amour, l’Amour, dont on parle toujours.