Et puis...

04/08/2021 10:31 par ninanet

  • Et puis...

    Et puis...

    04/08/2021 10:31 par ninanet

«  Et puis , il y a ceux que l’on croise, que l’on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demi-heure et changent le cours de votre vie » Victor Hugo

Bonjour mes amies et amis. Écrire c’est s’enfermer dans sa bulle, aligner des mots, des sentiments, seul face à un écran froid. Puis tout prend vie, les personnages guident l’auteur et celui-ci se laisse faire.

Il lui arrive parfois, en se relisant, de se demander si c’est bien lui qui a pu s’extérioriser à ce point. Puis il met le point final de son manuscrit, se relit, se fait relire et corriger.

Un sentiment de vide l’assaille. La petite voix intérieure lui pose la question douloureuse : « tu fais quoi maintenant ? ». Le plus dur reste à venir, se délester de son costume d’auteur pour revêtir celui de commercial. Pas un commercial basique, non un commercial passionné. Il croit à son produit, il le défend et lorsqu’enfin le lecteur sourit et demande une dédicace, alors le plaisir longtemps contenu s’affiche sur le visage de l’auteur. Tout n’est pas si simple, il faut encore que le lecteur aime le livre, le fasse savoir alors seulement le bonheur sera complet.

Samedi 31 juillet à l’Espace Culturel du Centre Leclerc, tout a commencé très calmement. Un calme légèrement angoissant. Je me rassure « les lecteurs vont arriver. Ils doivent faire leurs courses, ou être à la plage et viendront après ». Puis la matinée s’étire en longueur. Un échange par-ci, un par-là. Une dédicace par-ci, une par-là. J’ai le tournis de voir tous ces livres qui m’environnent, telles des sentinelles qui attendent la main qui va les choisir. Pourquoi me choisira-t-on moi, face à des Musso, Levy, Vargas… ? Et pourquoi pas moi ?

Une jeune et belle femme semble chercher un roman, elle passe m’ignorant totalement. Puis repasse avec un gros volume, facilement 800 pages. Elle s’arrête soudain et me regarde, elle cherche autre chose. Hélas je ne peux l’aider, moi je suis là pour mes romans. Ah bon ? Et vous écrivez quoi ? (Ah ! La question que j’aime, je sais que j’ai déjà gagné). C’est sympa de rencontrer une auteure, j’aimerais qu’on discute… et on a discuté, et on a ri. Beaucoup ri. Elle est aussi joyeuse que moi. Je vous prends ce recueil, me dit-elle, parce que je sens qu’il va me donner du plaisir et je sais que mon choix vous fait tout autant plaisir. La dédicace ? À Coco. Devant mon étonnement, elle ajoute dans un chuchotement, je m’appelle Claude mais on m’a toujours appelée Coco.  Une rencontre qui me stimule. Et c’est parti !

Barbara, une franco/anglaise a flashé tout de suite sur « À l’assaut du bonheur » pour sa belle-sœur Marie-Claire qui vit à peu près la même histoire et « Voulez-vous danser ? » pour sa maman Irène qui aime bien lire juste quelques pages et le recueil ça lui ira.

Ezzio, un adorable garçon, sûr de lui, a choisi tout seul les 2 premiers tomes de Gracieuse et Panache.  

Quelques temps morts, j’en profite pour avaler vite fait mon sandwich, un café, les toilettes et je me remets à mon poste. Les minutes semblent durer des heures, je feuillette des livres de recettes à ma droite. Et enfin ma journée de dédicace prend véritablement naissance, Lou-Anne, Milano, Alexia, Randy. Les échanges sont chaleureux.

Laetitia, ma petite-fille de cœur, ne rate jamais l’occasion de venir me saluer. Nous nous sommes rencontrés ici-même, elle avait 14 ans, aujourd’hui elle en a 21, encore plus jolie, vive et souriante. Un beau cursus professionnel pour ne rien gâcher. Nous échangeons quelques confidences, interrompues par des personnes qui s’arrêtent devant ma table.

Louloute avait déjà choisi des livres pour Rose la fille de sa sœur. En voyant ma série des Gracieuse et Panache, repose tout et me fait dédicacer mes romans. Sa sœur sur ses entrefaites arrive et voyant « Lettre à pépé Charles », s’exclame : moi c’est celui-ci que j’aimerai lire et Louloute dans un élan de générosité le lui offre. Famille je vous aime !

La fin de l’après-midi est passée très vite. C’est l’heure du retour. Mentalement je me dis que je m’en suis finalement bien sortie. Moins bien que la dédicace précédente mais bien mieux que ce que la matinée très calme ne laissait présager. Un lectorat éclectique qui s’il ne changera pas le cours de ma vie, m’aura apporté des étincelles de bonheur…  Seule « La Miraculée » n’a pas trouvé preneur… C’est normal avec la Covid,  on veut du rêve !

Si tout va bien, prochaines dédicaces nocturnes à Bormes les Mimosas, le vendredi 6 Août de 17h à 23h.  À bientôt.

Au Bonheur des Livres.

30/07/2021 20:27 par ninanet

  • Au Bonheur des Livres.

    Au Bonheur des Livres.

    30/07/2021 20:27 par ninanet

« Nous sommes mus en beaucoup de manières par les causes extérieures, et, pareils aux vagues de la mer mues par des vents contraires, nous sommes ballottés, ignorant ce qui nous adviendra et quel sera notre destin. » Spinoza

Bonjour mes amies et amis. Je suis exténuée d’entendre tout et n’importe quoi au sujet de la pandémie, des vaccins, des hôpitaux saturés, de la quatrième vague à venir… Effets d’annonces ? Intimidation ? Mélange des genres ? Les moutons (j’exècre ce mot dans ce cas de figure) qui se muent en loups enragés… Propagande ministérielle ??? Tout cela m’insupporte !

Tout le monde sait tout sur tout et moi je ne veux rien savoir sur rien… Ignorant ce qu’il  m’adviendra, je me trouve ballotée par les recommandations de mes enfants, même mes petits-enfants s’y mettent !  « Fais le vaccin, ne va pas dédicacer, évite les centres commerciaux, tu sors avec un masque au moins… » Mais quel âge ai-je ?

Parfois il m’arrive de sourire. Le monde à l’envers ! Avant j’étais la mère qu’on consulte, écoute, adule… Aujourd’hui j’ai le sentiment d’être une vieille maman têtue et déraisonnable ! Je n’écoute que d’une oreille distraite, je ne veux pas me laisser gagner par la peur, moi la fière que rien n’a jamais arrêté ! J’ai toujours assumé mes choix. Celles et ceux qui ont lu « La Miraculée », l’ont appris. Quand je me trompe, j’encaisse…

Quel sera mon destin ? Il m’a beaucoup donné, parfois repris. Il m’a accompagnée vers les chemins de l’Impossible, des chemins de traverse mais aussi des chemins de lumière dans l’ombre… Aussi, je continue sur ma lancée, les années qui me restent à vivre diminuent à grande vitesse et je ne veux surtout pas me dire « J’aurais dû… À présent c’est trop tard ».

Même les plus belles choses ont une fin... Pas tout à fait car la fin, ce sera pour demain samedi 31/7/2021. Clôture du Salon du livre, dont j’ai l’honneur d’être la marraine, à l'Espace Culturel du Centre Leclerc à Montauroux, cher à mon cœur. J’étais là pour l’ouverture, je serai là pour cette clôture, pour mes lectrices et lecteurs, toute la journée. Je serai masquée, prudente mais tellement passionnée ! Qui sait ce qui se mijote dans les tuyaux des hautes sphères. Alors tant qu’il est encore temps, je continuerai à offrir du rêve à travers mes écrits.

Merci pour ce temps que vous m’accorderez demain ; n'hésitez à venir me questionner sur ma deuxième vie, celle d'auteure, pour le meilleur... Alors à demain, si le cœur vous en dit.

Ma pensée sauvageonne...

26/07/2021 20:23 par ninanet

  • Ma pensée sauvageonne...

    Ma pensée sauvageonne...

    26/07/2021 20:23 par ninanet

« La plus belle de toutes les fleurs est la fleur de la liberté » Jean Fischart

Bonjour Mes ami(e)s.

Vous avez dit Covid ? La nature n’en a que faire ! La preuve par l’absolu !

Comme chaque matin, à peine levée, je fais mon petit tour au jardin. Je me ressource !
Oh surprise ! Cette jolie pensée sauvage dans un cœur rouge parme est née dans le gravier… cette nuit… Qui a planté la petite graine ? Au fond quelle importance puisqu’elle est là pour m’accueillir, me saluer au petit matin.

Quel message veut-elle essayer de m’envoyer ? Est-ce un effet d’optique, elle semble me saluer ou est-ce le petit vent frais matinal qui la fait frissonner ? Petite fleur frêle.

Je lui ai confié un petit secret, un vœu à réaliser. Elle m’a promis…

Bel été fleuri à toutes et tous.

Quand Livre rime avec Vivre.

26/07/2021 20:21 par ninanet

  • Quand Livre rime avec Vivre.

    Quand Livre rime avec Vivre.

    26/07/2021 20:21 par ninanet

« Mon caractère, je ne saurais m'en porter garante. Je crois qu'il manque de souplesse. Il est sans doute trop rigide, en tout cas au goût des gens que je fréquente. Je ne parviens pas à oublier les folies et les vices d'autrui aussi vite qu'il le faudrait, ni les torts qu'ils m'ont fait subir. On ne réussit pas à m'influencer chaque fois que l'on me flatte. Je suis d'une humeur qu'on pourrait qualifier de rancunière. Quand je retire mon estime, c'est pour toujours. » Orgueil et préjugés Jane Austen

Pour mon ami Étienne avec qui j’ai déjeuné hier midi. Trois heures de discussions à bâtons rompus, d’échanges, de découvertes de nos quelques points communs…  Tout savoir l’un de l’autre…  se surprendre, faire enfin connaissance comme ne peut le permettre une séance de dédicaces…

J’ai rencontré Étienne à Boulouris il y a une année tout juste, entre deux confinements de la Covid.  Il était en vacances, moi en dédicace. Un scientifique, spécialisée dans les recherches sur « la douleur » attiré par « La Miraculée »… rien d’étonnant ! Lui pouvait comprendre !!!  Pied de nez à la sale bête « virus-lante »

Nous avons gardé le contact grâce à ce réseau.  Ainsi sont nées les fondations de notre amitié. Trois heures de retrouvailles ont cimenté notre amitié précieuse.

Étienne le scientifique, très à l’écoute.
Annette la petite auteure, qui parlait, parlait, parlait…

Envolée de paroles chassant les doutes.

Le temps qu’on n’a pu retenir comme souhaité.

Ivresse du temps qui passe à la vitesse de l’éclair…

Que réserve l’avenir ? Nous ne nous en soucions guère !

Étienne, homme de cœur, est reparti vers ses patients, moi encore plus motivée vers mes livres.

Il flottera toujours dans l’air un indicible parfum de bonheur jusqu’à notre prochaine rencontre.

Quand Livre rime avec Vivre.

Prendre son temps...

19/07/2021 11:27 par ninanet

  • Prendre son temps...

    Prendre son temps...

    19/07/2021 11:27 par ninanet

« Et vivre, cela signifie faire ce que l’on désire sans déranger autrui. Respirer un air pur, avoir du plaisir à sentir sur soi les rayons du soleil, profiter du monde pas de manière hédoniste mais en toute liberté ». Aharon Applefeld

Bonjour mes amies et amis.

Nous sommes lundi. Le début d’une semaine nouvelle avec rien de nouveau à l’horizon. Toujours le même battage médiatique sur la vaccination, les pour, les contre, les indécis, les résignés...

Rassurez-vous je ne vais pas en remettre une couche. Je ne suis pas du tout à la hauteur des débats. Disons que je préfèrerais m’abstenir n’ayant pas toutes les cartes en mains.

J’entends dire que cela fait plus d’un an que nous ne vivons pas normalement, que nous sommes moins gâtés qu’avant, qu’il y aura un après. Certes c’est vrai ! Je ne vous recommanderai pas de manger de la brioche, à défaut de pain…  Nous n’en sommes plus là fort heureusement !

Nonobstant, cette période bizarre, troublante, agaçante, surprenante… Nous étions tranquille, préparions qui une croisière, qui des vacances dans les iles ou à la montagne, qui projetaient des plans sur la comète… Cette période donc nous est tombée dessus sans crier gare.

Comment occuper tout ce temps libre ? Quand on a tourné en rond dix fois les trois kilomètres autorisés autour de la maison, on fait quoi ? Justement il y a plein de choses à faire ! Plus aucune excuse de répéter à l’envi « pas le temps ».

Enfin le temps de mettre à jour la paperasse, c’est astreignant mais important !

Enfin le temps de cuisiner de bons petits plats délicieux, fastidieux  à préparer ; un régal pour les papilles et ingurgités en un temps record !

Enfin reprendre en main mon jardin, confié dans l’urgence à un jardinier d’une médiocrité rare. Tout reprendre, sauver ce qui peut l’être encore, bouturer pour perpétuer une fleur vieillissante… Cela prend du temps, tant de temps mais procure tant de bonheur, les mains dans la terre chaude, humide, fumante, rassurante, munificente, sous un soleil bienheureux. Quel bonheur, le matin, à peine levée, de percevoir la gratitude de la nature. Je scrute la petite pousse verte qui pointe sa feuille au ras du sol. YES ! Ma bouture a pris. Il faut arroser, biner tout autour pour ne pas laisser les mauvaises herbes anéantir mon travail. « Travaillez, prenez de la peine… Le travail est un trésor » nous a enseigné Jean de La Fontaine. J’en ai pris de la graine ! J’ai horreur qu’on me dicte ma conduite, qu’on me donne des ordres, qu’on m’impose quoi que ce soit, mais pour mes arbres, mes fleurs,  mon jardin je me discipline.

À juste titre, cette année, mes fruitiers ont été très généreux. Alors quelle joie de ressortir la bassine en cuivre, héritage familial,  et d’y préparer des confitures.

Mon olivier, issu d'une petite pousse offerte par un voisin à notre arrivée en guise de bienvenue, ployait sous les petites olives de Nice. Heureusement Google m’a expliqué comment avoir des olives pour l’apéro toute l’année. Un moyen aussi de se créer des liens sociaux, en offrant des boutures, des bocaux… De laisser sa trace pour le meilleur.

Et quand vient le soir, fourbue, comblée, je reprends le livre, commencé la veille, m’attendant sagement sur ma table de nuit et je lis tant que mes yeux me le permettent. Tant que Nounours ne vient pas me siffloter « bonne nuit les petits, à demain » !

On ne perd jamais son temps quand on prend son temps. Moi, la petite fille pressée, je l’ai bien compris par ces temps complexes !

Un petit message en passant...

07/06/2021 18:17 par ninanet

  • Un petit message en passant...

    Un petit message en passant...

    07/06/2021 18:17 par ninanet

« On ne se libère pas d’une chose en l’évitant, mais en la traversant ». Cesare Pavese

Juin, tu files bon train… On t’attendait avec impatience… (comme le messie dirait ma mère) et te voilà déjà au début de ta seconde semaine. Tu vieillis juin. Prends garde ! Tu n’es même pas souriant. Au lever tous les matins, le ciel est gris, lourd et menaçant. Puis ça se lève, un pâle soleil pas digne d’un mois de juin dans le Sud. Puis les nuages reviennent avec quelques gouttes de pipi d’oiseau. Pauvre mois de juin déséquilibré, déstabilisé, désorienté. La faute à qui ? Oh des fautifs on en trouvera toujours. En attendant, pas de baignades, pas de séances de bronzage. On nous avait pourtant promis qu’avec l’ouverture des bars, des restaurants, on allait retrouver la joie de vivre… Que nenni ! Je sens la morosité ambiante toujours aussi prégnante ! Pire ! La semaine dernière je suis allée boire un café avec un ami auteur sur la si jolie Place Victor Hugo. Un petit marché provençal, de bonnes odeurs, de belles couleurs. Hélas la terrasse  de café était encerclée de forains. Je passe sur la provenance de ces vilaines marchandises exposées… Quelle horreur !

Mon cher juin, tu dois te demander « mais où veut-elle en venir » ? Tu ne devines pas ? Alors je vais te le dire avec perte et fracas : je m’ennuie  et comme je ne sais pas à qui le dire, alors pourquoi pas à toi ? Je m’ennuie de voir comment tournent les événements.

Moi la pacifique, l’optimiste, la joyeuse,  la rigolote… eh bien je ne sais pas où va ce Monde. Tu le sais toi ?  À force de m’interroger, de réfléchir, de relativiser, de fermer les yeux et de faire la sourde oreille, j’ai laissé l’ennui s’installer en moi. L’ennui nostalgique ?

Est-ce contagieux ? Ce matin sur les réseaux, que de nostalgie, de tristesse, de joutes verbales agressives et cela va sûrement durer jusqu’aux prochaines élections. Je suis fatiguée. L’ennui me gagne.  Je sursaute. Quoi ? Moi ? Mais oui !  Moi aussi ! Non pas moi !!! Je veux rebondir, retrouver ma plume qui ces derniers mois grattait un peu dans le vide, l’âme en peine. Je vais prendre le large, ma plume va ramer dur, je vous le jure…  En attendant prenez bien soin de vous. L’ennui rôde, fermez-lui la porte au nez !

En juin soyons fous !

31/05/2021 16:20 par ninanet

  • En juin soyons fous !

    En juin soyons fous !

    31/05/2021 16:20 par ninanet

« Juin ne te refuse rien » ! Mon dicton du jour.

Bonjour mes amies et amis. La liberté retrouvée en ce dernier week-end du mois de mai a réuni les familles. Les jardins ont résonné d’éclats de rire, de bruits de ballon, de chaises trainées sans ménagement, de bouchons de champagne qui ont rejoint les cimes des arbres et bien sûr l’alléchante odeur des viandes qui ont grillé sur des braises rougeoyantes. L’espace de quelques heures, on a oublié les mauvaises nouvelles fusant de toutes parts, télévisions et médias confondus.  Certaines familles se sont disputées, ont régurgité de vieilles aigreurs, mais vite le nuage est passé et la bonne ambiance a repris sa place.

Il y a aussi la morsure de la solitude appréhendée par les personnes isolées. Le silence qui les prend aux tripes, les oreilles qui claquent de ne rien entendre, le cœur qui semble s’arrêter de battre, juste mis en pause par les questionnements qui viendront hanter leurs jours et leurs nuits, sans relâche. Les pourquoi, les comment. Les si et si… Mais le temps implacablement a fermé la porte  de la résilience. Est tellement présente « l’absence » ! Les cœurs trahis, les cœurs oubliés, les cœurs abandonnés.  Les raisons sont multiples. Les excuses aussi !

Nonobstant, il y a la furieuse envie de taper du pied. De rebondir. De se dire que tout n’est pas perdu, qu’il nous reste peut-être le meilleur de tous les futurs parce que le présent a retenu les leçons du passé. Alors, on ouvre en grand les fenêtres, on guette le moindre rayon de soleil, la constellation d’étoiles la nuit qui délivre des messages d’espoir. Au gré des promenades, l’on humera les fragrances du printemps qui explose, des oiseaux qui pépient par deux sur une branche de pommiers en fleurs. Le papillon qui d’un furtif battement d’ailes pose un léger baiser sur la rose épanouie. La nuit, le regard vers le ciel à la recherche d’une étoile lumineuse, on rêve à un futur constructeur, oubliant le passé réducteur. Happer l’étoile filante et vite faire un vœu. Parfois on se rend compte que ce vœu vient du plus profond de son « Moi » semblant éteint, mais prodigieusement régénéré.

 

Ainsi va le monde

 De soupirs en sourires,

De désirs en plaisirs

De pensées vagabondes…

 

Temps du bonheur compté

Au retour déjà programmé

Aux rires, aux larmes en hoquet

Au passage d’une étoile bleutée.

 

Du mois de mai que subsistera-t-il ?

Juste un parfum de renouveau subtil.

L’été revêtira ses plus beaux atours

Pour offrir des brassées de beaux jours.

La fête des mamans 2021

30/05/2021 20:53 par ninanet

  • La fête des mamans 2021

    La fête des mamans 2021

    30/05/2021 20:53 par ninanet

« Dieu ne peut être partout, c’est pour ça qu’il a créé les mères ». Proverbe hindou

Le ciel n’est pas à la fête, encombré de nuages qu’un léger vent chahute lascivement.

Le temps n’est pas au diapason de la journée qui s’annonce heureuse puisque toutes les mamans vont être mises à l’honneur.  Une journée par an c’est peu mais mettons les bouchées doubles.

Hier ma séance de dédicaces à Montauroux était joyeuse, euphorique. Les mamies, mamans et enfants étaient là, m’écoutaient, me souriaient et repartaient avec un plaisir évident un de mes romans sous le bras.

Pour en tirer la morale : très peu d’hommes achetaient des livres pour les mamans.  Alors qu’il y a quelques années ce n’était pas le cas. Ils se laissaient séduire qui par un titre alléchant, qui par une quatrième de couverture révélatrice d’une histoire qui plairait à Madame…  Je me souviens d’une année où un mari a téléphoné à sa femme « Allo ma chérie,  il y a une auteure dans le magasin, tu veux que je t’offre un livre dédicacé ? »… Hélas pas en 2021… Année de tous les dangers !!!

À contrario, ces toutes jeunes femmes, ces femmes à la cinquantaine annoncée, ces femmes mamans et mamies étaient ravies d’être là, de bavarder.  Certaines m’ont même fait dédicacer par anticipation pour la fête des papas. Pourquoi gâter son plaisir ?

J’ai une pensée toute particulière pour les mamans qui ne sont plus là et leurs enfants orphelins, pour les mamans qui sont dans la tourmente ou esseulées,  pour les femmes qui n’ont pas eu d’enfants par choix ou pour des raisons de santé. Je partage vos chagrins.

Bonne journée à toutes et tous, n’oublions jamais que chaque jour compte.   

À offrir à toutes les mamans

19/05/2021 21:59 par ninanet

  • À offrir à toutes les mamans

    À offrir à toutes les mamans

    19/05/2021 21:59 par ninanet

Bonsoir. Aujourd’hui 19 Mai, belle journée pour retrouver sa liberté "surveillée". La vie a repris sa respiration, ses odeurs, ses couleurs... Un bonheur ne venant pas tout seul, voici la chronique reçue de Alain Trémiseau, Éditeur/biographe à propos de mon recueil de Nouvelles et Poésies :

 « Voulez-vous danser ? »

C’est un livre qu’on lit, de préférence à petites doses.

Comme une valse tendre dont on prend le temps d’écouter chaque note, de savourer chaque pas.

C’est une galerie de personnages à travers lesquels beaucoup sans doute se reconnaitront ou reconnaitront une connaissance, un souvenir.

Des personnages sans importance vivant un instant où tout se transforme.

Des femmes un peu étrange comme « cette pianiste russe » (j’ai beaucoup aimé) qui n’est pas plus pianiste que moi. Mais je n’en dirai pas davantage.

Ce sont des femmes se risquant sur une piste de danse comme on se risque dans la vie. Sans trop savoir où elle vous mènera.

Mais quelle importance puisqu’avec une jambe raide, un désir d’impossible chevillé au corps , ou en suivant une voix aigüe surgie de nulle part, nous avançons quand même au fil du destin qui nous appartient.

http://a5editions.fr. pour toute commande. Dédicace, marque page et envoi en port gratuit sous 48H. Paiement par virement ou chèque. La fête des mamans c'est dans une semaine. Merci pour toutes les mamans.

Dédicace de mai 2021

18/05/2021 15:20 par ninanet

  • Dédicace de mai 2021

    Dédicace de mai 2021

    18/05/2021 15:20 par ninanet

Une journée encore bien maussade ! Un dimanche de mai gris et triste !

Les arbres semblent figés dans un décor hivernal. Les nouvelles sont mauvaises.

Des enfants mis sur des chars par des monstres vont à la mort.

Des adultes crient et injurient un pays dont ils ne savent rien, dans leur (sic) pays qui n’y est pour rien ! Des policiers sont tués, des femmes aussi.

Des enfants tuent des enfants pour une chicanerie d’enfants.

2021 que nous avions espéré de meilleur goût est chaque jour un peu plus amer…

2021 qui aurait dû nous apporter la liberté, nous enfonce dans la haine.

À qui la faute ? Car faute il y a ! Ne nous leurrons pas.

Mon optimiste est rongé de tous bords. Grignoté par des actes inhumains.

Ai-je ma part de faute ? Fais-je ce qu’il faut pour redresser la barre ?

J’écris des romances, je donne de l’espoir, je crois à l’Amour, à l’Amitié.

Est-ce suffisant pour que mon Pays retrouve son Honneur, sa Place dans ce monde qui va à vau-l’eau ? Dans quelques jours, quelques mois ou dans un an, saurons-nous nous souvenir de toutes ces dérives ? Saurons-nous faire le bon choix ? Existe-t-il ce bon choix ?

Je m’étais promis de ne jamais tremper ma plume dans l’encre politicienne dont je ne maitrise pas grand chose. Et j’y viens tout doucement, comme dans un cauchemar sans fin glissant dans l’horreur des nouvelles médiatiques qui ne font qu’armer la violence.

Éteignons nos télévisions, écoutons de la musique (elle adoucit les mœurs), peignons de beaux paysages (pour s’évader), lisons un bon livre (ceux qui libèrent l’esprit et l’enrichissent), cuisinons des petits plats simples et savoureux (ceux qui ravissent nos palais et nous rendent fiers).

Et puis demain, mercredi 19 mai, date tant attendue : visitons les musées, allons au cinéma. Entrons  dans les bars,  buvons le verre de l’amitié, de l’espérance, du retour des jours heureux. Ces bars qui nous espèrent tant ! La survie pour eux et le plaisir pour nous. Sans oublier les restaurants, mettre les pieds sous la table, dévorer des yeux une belle carte, humer l’odeur des plats qui virevoltent avant d’atterrir devant nous ! Sortons de ce cercle vicieux d’annonces désastreuses, fausses ou vraies ! Plus personne ne sait !

Au risque de paraître bien naïve, je voudrais tellement retrouver ma bonne humeur. Vous aussi ? Alors, vous avez bien un hobby ? On y va, on se remue et on garde le moral !

J’ai écrit ce texte dimanche. J’essayais de me persuader que tout ne va pas si mal que ça. Et je l’ai gardé par devers moi.  Indécise.

Ce matin, jour heureux pour moi car enfin quelques appels téléphoniques positifs ont  rempli mon carnet de bal (dédicaces), j’ai eu envie de le partager. 

Quand on a une partie à jouer, croire qu’on peut y arriver, c’est déjà gagner la moitié de la partie. La seconde avec un peu de chance et  de la persévérance, on l’emporte.

Vous souhaitez qu’on en discute, que je vous présente mes héroïnes qui vous invitent à danser et apporteront joie et sérénité aux mamans, mes contes pour enfants, là encore les mamans seront ravies de les lire avec leurs petits ? Aussi je serais si heureuse de vous retrouver :

-       samedi 22/5 de 9h30 à 18h à l’Espace Culturel du Centre Leclerc de Cogolin

-       samedi 29/5 de 9h30 à 18h à l’Espace Culturel du Centre Leclerc de Montauroux.

Je vous annoncerai mes autres dates mois par mois jusqu’à fin août. Si vous ne pouvez pas venir à ma rencontre, mon site vous livrera les chroniques de mes romans et peut-être suscitera votre envie de gâter vos mamans ou pourquoi pas de vous gâter vous-mêmes : http://a5editions.fr    -  Dédicace, marque-page et frais de port sont offerts.  Paiement chèque ou virement.  Merci.