Le ménachhhhh !

14/01/2022 15:21 par ninanet

  • Le ménachhhhh !

    Le ménachhhhh !

    14/01/2022 15:21 par ninanet

Il y en a qui haïssent les dimanches, moi je n’aime pas les vendredis.

Pourquoi ? Parce qu’il me rappelle que la semaine est terminée, que je suis plus vieille de… pas possible ce que le temps passe ! Mon cerveau cogite, qu’ai-je fait de ma semaine ? Pas grand chose… Et j’ai beau soupirer; aujourd’hui c’est vendredi le devoir m’appelle. Le ménage m’attend !

Eh oui, le vendredi c’est jour de grand ménage. Un rituel instauré depuis ma mise à la retraite. Afin d’avoir une maison très propre pour le week-end. Je me demande bien la raison de ce raisonnement. Le mardi aussi c’est bien d’avoir une maison propre, mais bon je n’ai pas que ça à faire non plus, au boulot !

Je commence très tôt par faire du ménage sur mon ordinateur, c’est plus fort que moi, c’est ma clé de contact avec ma deuxième vie… Je pianote de-ci de-là, un j’aime, un j’adore, un petit mot ou un long texte quand le sujet me parle… Un coup d’œil sur l’horloge (je vois défiler les minutes, secondes), oups déjà ??? Oh la la faut que j’y aille.

Aspirateur, chiffonnette, balai, brosse, produits ménagers, branle-bas de combat et me voilà transformée en fée du logis. Enfin fée… Fais comme tu peux ironise une petite voix dans mon oreille, avec le flacon nous dessinant un sol parfait, celui au liquide jaune citronné pour les carrelages , le pschitt pschitt anti-calcaire pour la salle de bains, le bleu pour les miroirs et vitres… fabuleux ! Sans oublier la fameuse bombe Plizz… Tu connais la pub de la nana glissant de tout son long sur la table de la salle à manger, persiste la voix qui me nargue. La publicité assure qu’un simple mouvement du poignet et du corps et hop envolée la poussière. Menteuse !

Avez-vous remarqué qu’on achète plein de produits ménagers pour gagner du temps et moins se fatiguer et qu’avant de commencer le ménage on passe un temps fou à lire le mode d’emploi. Tel produit pour le marbre mais pas le carrelage poreux. Tel autre ne laisse pas de traces  sur les vitres. Bizarre, j’en ai plus avant qu’après… Alors je relis bien le mode d’emploi… des fois que… j'ai loupé les recommandations d'usage écrites en tout petits caractères.

Heureusement que lorsque je publie mes livres, c’est du prêt à lire, même si la quatrième de couverture c’est le mode d’emploi… la couverture pour le plaisir des yeux et non pour la galère ! Enfin j’espère !

Bon plus de temps à blabater, je repasserai ce soir,  si je ne me suis pas cassé la figure sur le sol glissant, si je ne me suis pas retrouvée sous la table, si je n’ai pas …  Ce qui est sûr, c’est que pendant le ménachhhhh mon cerveau turbine aussi. J’emmagasine pour le futur.

« Travaillez, prenez de la peine… «  C’est bon j’y vais. Vendredi prochain j'embauche.

Bises et merci pour votre compassion.  

Ose et fonce !

12/01/2022 18:25 par ninanet

  • Ose et fonce !

    Ose et fonce !

    12/01/2022 18:25 par ninanet

Tu connaîtras la justesse de ton chemin à ce qu’il t’a rendu heureux. » Aristote.

Bonjour mes amies et amis. Moi, auteure et heureuse de « lettres ».

Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas encore, mon chemin a été long, bousculé, chargé de tant d’événements et rempli  telle une piscine à débordement, toujours en constant mouvement, mais jamais rassasiée. Jusqu’à ma seconde Vie. Elle a été le fruit du hasard. Il n’y a pas de hasard sans rencontre. Celle-ci m’a sortie de mon confort de retraitée, déjà guettée par l’ennui. Ma rencontre avec Michel Suzzarini, écrivain-poète m’a été révélatrice à plus d’un titre. Je ne savais pas où je mettais les pieds mais mon cerveau ne m’a pas fait de cadeau. Il m’a ordonné « Fonce ». En fait c’était la rencontre hasardeuse qui m’a dit « Ose, tu en es capable ». C’était en 2009 : j’ai osé l’Écriture ! Chemin ardu, parsemé d’embûches, de doutes, de questionnements. Où chaque mot a été pesé avant d’être posé à côté des autres, comme des petits cailloux semés sur la route pour ne pas m’égarer. Je les ai égayés d’une multitude de fleurs de mon jardin secret. J’ai été sincère autant que possible.

Découvrir l’écriture sur le tard, s’obliger à travailler en solitaire, à gratter sa plume qu’on ne maitrise pas encore, car il faut le savoir, le maître absolu de l’auteur c’est sa plume, n’est pas rien. Plume capricieuse, surprenante, provocante, rien ne l’arrête, même pas les suffocations de l’auteur quand il n’en peut plus. Un jour une voix discordante m’a susurré « que cherches-tu à prouver encore ? Tu as tout réussi, ta vie, tes affaires, alors la belle affaire si tu t’arrêtais là ». M’arrêter là ? Ce serait une mort lente programmée.

Écrire, c’est très dur. Je l’ai compris tout de suite, à mon cœur dépendant. Non par la crainte de la page blanche ! Plutôt par la hantise de voir s’incruster des petits signes, tels des petits bâtons de dynamite qu’il convient ensuite de manipuler avec précaution. Cela ne s’apprend pas c’est inné. Alors s’invitent les séances de larmes qu’un vent violent sèche tout aussitôt. Embarras de sentiments contradictoires, de moments de tristesse et de rebondissements car l’envie prégnante d’écrire est puissante, démente et impudique. OSE !

J’ai foncé, j’ai tout essayé, tous les salons du livre comme celui de Paris et tant d’autres. De librairie en librairie, j’ai partagé mes écrits, j’ai rencontré des personnes empathiques, chaleureuses, respectueuses et généreuses.  La saga provençale « Gustave » et « Lettre à pépé Charles » a largement trouvé son public. « La Miraculée » « À l’assaut du Bonheur », « Voulez-vous danser ? »… Des histoires, pas pour seul but d'inventer des histoires, mais pour transcrire au grand jour des tranches de Vie, pour donner un Sens à la Vie.  Mes lectrices et lecteurs ne s’y sont pas trompés.

Les enfants aussi. On sait que les enfants ne trichent pas. Ils aiment ou pas. Ils ont aimé la série « Gracieuse et Panache… ». Une mésange et un écureuil, dans une cour de récréation vont tout faire pour aider Vincente, une petite fille, triste mais courageuse, à réaliser son rêve. Puis leur but atteint, ils partiront en vacances au Lac de St Cassien à la rencontre d’autres animaux.

« Lire c’est boire et manger. L’esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas » Victor Hugo

Ai-je suscité en vous l’envie d’en savoir un peu plus ? Merci de me retrouver sur mon site : http://a5editions.fr

ATTENTION : j’expédie les livres EN PORT FRANCO. Bientôt il ne sera plus possible de le faire, on nous mijote une nouvelle loi pour l’interdire…  Alors ne perdons pas de temps. Envoi dédicacé. Marque page et dédicace à la demande et offerts. MERCI.

 

 

L'imaginaire

09/01/2022 16:18 par ninanet

  • L'imaginaire

    L'imaginaire

    09/01/2022 16:18 par ninanet

« Car c’est par l’écriture toujours qu’on pénètre le mieux les gens. La parole éblouit et trompe, parce qu’elle est mimée par le visage, parce qu’on la voit sortir des lèvres et que les yeux séduisent. Mais les mots noirs sur le papier blanc, c’est l’âme toute nue. Guy de Maupassant.

En ce deuxième dimanche de janvier 2022 (déjà !), cette citation prend toute sa place dans mon esprit. Qu’en est-il de mes écrits, si sincères soient-ils ? Y ai-je mis mon âme à nu ?

Tout ou en partie, certainement ! La pudeur oblige souvent l’auteur à se cacher derrière ses personnages pour oblitérer ses souffrances… tout en leur prêtant ses propres délires. Visage masqué, l’auteur avance.

Pendant mes séances de dédicaces, souvent lors de la présentation d’un de mes romans, probablement à cause ou grâce à la passion que j’y mets, on me demande « c’est du vécu » ? Comment répondre et que répondre, sans casser le mythe de l’imagination débordante de l’auteur ou sans trop se mettre en danger avec le réel ? L’imaginaire et le réel dans un système de vase communiquant.

Nonobstant, est-ce que l’imaginaire n’aurait pas existé à un certain moment, puis aurait été volontairement oublié, pour renaître sous la plume exigeante ou intransigeante de l’auteur ? Tout ressurgit, rien ne s’oublie ! Alors tout s’écrit !

L’imaginaire se juxtapose souvent avec le réel. Qui des deux sera appréhendé par le lecteur ? Et c’est à mon tour, pendant l’échange avec celui-ci, d’imaginer ce qu’il ne me dit pas. Ce que cache ce regard humide, brillant, ou fuyant. L’émotion est palpable. Plus visible encore en cette période où le mouvement des lèvres se meurt sous le masque.  Ne subsiste que l’essentiel, l’intensité des regards, au sens propre comme au sens figuré. Tout aussitôt, les mots libérés prennent une valeur inestimable. L’empathie réciproque se met en place. L’auteur s’en délecte.  Un nectar émotionnel, un subtil parfum de Bonheur.

PS : Je ne reprends pas tout de suite mes séances de dédicaces pour des raisons personnelles. Quand les reprendrai-je ? Je l’ignore. Tout vient à temps pour qui sait attendre, me répondrait ma mère. Mais je ne bouderai pas mon plaisir d’être là parmi vous, le plus souvent possible.

Meilleurs voeux

09/01/2022 16:16 par ninanet

  • Meilleurs voeux

    Meilleurs voeux

    09/01/2022 16:16 par ninanet

« Je prendrai dans les yeux d’un ami, ce qu’il y a de plus chaud, de plus beau et de plus tendre aussi ». Jacques Brel

 

Une année s’en est allée

Une autre l’a remplacée.

Les  bouchons ont sauté

Les verres ont trinqué.

 

Les vœux ont été échangés

Les promesses formulées.

La musique, les éclats de rire

Ont remplacé les soupirs.

 

Reste l’incertitude des jours à venir

Reste à balayer les mauvais souvenirs

Reste à espérer et à croire en l’avenir

Pour le meilleur, jamais pour le pire.

 

À toutes mes amies et amis

C’est pour vous cette poésie

Sans prétention, en mélodie

L’amitié, mon espace de Vie.

 

Écoutez ces quelques notes

Du piano qui nous chuchote

Qu’après la pluie, brille le soleil

De mille étoiles, pure merveille.

L'Amitié

09/01/2022 16:14 par ninanet

  • L'Amitié

    L'Amitié

    09/01/2022 16:14 par ninanet

« Je prendrai dans les yeux d’un ami, ce qu’il y a de plus chaud, de plus beau et de plus tendre aussi ». Jacques Brel

 

Une année s’en est allée

Une autre l’a remplacée.

Les  bouchons ont sauté

Les verres ont trinqué.

 

Les vœux ont été échangés

Les promesses formulées.

La musique, les éclats de rire

Ont remplacé les soupirs.

 

Reste l’incertitude des jours à venir

Reste à balayer les mauvais souvenirs

Reste à espérer et à croire en l’avenir

Pour le meilleur, jamais pour le pire.

 

À toutes mes amies et amis

C’est pour vous cette poésie

Sans prétention, en mélodie

L’amitié, mon espace de Vie.

 

Écoutez ces quelques notes

Du piano qui nous chuchote

Qu’après la pluie, brille le soleil

De mille étoiles, pure merveille.

 

Ce matin en allumant mon ordinateur, un ami s’est étonné de nos échanges tantôt versant dans le tutoiement, tantôt dans le vouvoiement. Un autre m’a écrit que mon amitié lui était précieuse. Je ne les en remercierai jamais assez. C’est tellement plus « amical » de dire, de s’expliquer.

Trop d’amies, amis, m’ont tourné le dos sans aucune explication. Pourquoi et pour quoi ?

Des jours et des jours à se poser des questions. Qu’ai-je dit de maladroit, de blessant ? Où ai-je appuyé sans le vouloir là où ça fait mal ? Les mots sont des armes dont l’impact est implacable. Pour certaines et certains, la rancune est tenace et l’amitié s’efface.

Bien sûr d’autres amies et amis ont pris leur place. L’amitié n’est pas interchangeable. Quand on y croit, quand aime fortement d’amitié, alors on continue à se questionner : Pourquoi, Pour quoi ? ». 

Je vous présente tous mes meilleurs vœux pour 2022, l’amour pour celles et ceux qui le recherchent, la santé et la guérison pour celles et ceux qui souffrent, la paix dans les cœurs. La joie de vivre, la persévérance, la patience… Mille bises d’amitié.

La vie et ses défis

09/01/2022 16:11 par ninanet

  • La vie et ses défis

    La vie et ses défis

    09/01/2022 16:11 par ninanet

En ce moment, beaucoup de gens ont renoncé à vivre. Ils ne s’ennuient pas, ils ne pleurent pas, ils se contentent d’attendre que le temps passe. Ils n’ont pas accepté les défis de la vie et elle ne les défie plus ». Paulo Coelho

Au hasard de ma promenade matinale sur les réseaux, cette citation m’envoie un clin d’œil.

La Vie est un choix perpétuel. « Si tu veux ça, tu risques de perdre ça ou au contraire si tu prends cette décision combien en souffriront… » ?  Oui la peur de souffrir ou de faire souffrir statufie les sages. Mais les fous ? Les fous jettent leur Vie par-dessus les moulins. 

Ne dit-on pas « il vaut mieux avoir des remords que des regrets ? ». Car les regrets sont terribles. Ils empêchent de vivre. Ils sont là à nous ressasser « si tu avais su… », « tu aurais dû… »,  « aujourd’hui c’est trop tard… »  et recommencent les questionnements « pourquoi n’ai-je pas… ». On tourne en rond à en avoir le tournis, à en perdre la raison.

Alors on fantasme ! On brode avec des fils de toutes les couleurs, au point de croix. On tricote, une maille à l’endroit, une maille à l’envers…  Lorsqu’une maille s’échappe, filant vers le bas dans une descente vertigineuse, on la remonte, empli d’espoir… Jusqu’au jour où décidé, on plie bagages pour un ailleurs meilleur.

Les années ont passé, pour le meilleur parfois pour le pire. Alors faut-il se poser ou se mettre en pause ? Le fou ne sait pas faire ça… Il continue, infatigable, insaisissable, insatiable…

« Va où le vent te mène, va où le vent te mènera » nous chante Angelo Bruardi (merci Google).

La folie est en dualité avec la tristesse. Notre cœur s’enlise. On le décroche et le jette dans le vide, il tourbillonne, frissonne mais jamais ne raisonne. La VIE le rattrape et le libère de ses démons. Il nous revient comme neuf… Prêt à s’emballer au moindre sourire.

Seulement UN rêve ne se réalisera jamais. Il est trop tard… mais il en reste tant d’autres à peaufiner, que notre bon vieux cœur risque d’imploser.

Soyons fous en cette fin d’année,  dansons sur les flots de nos rêves, trinquons avec des verres pleins de bulles et que ça pétille !

Fasse que nous ne nous dirons plus « il est trop tard » car il n’est jamais tard pour bien faire.  Cela était le conseil de ma mère, il y a longtemps, si longtemps que j’avais oublié. N’oublions rien, ne nous retournons pas, défions les mauvais augures, la vie est pleine de promesses et de sens.

Suivez-moi ! Plus on est de fous et plus on s’amuse.  

Merci Père Noël

26/12/2021 14:42 par ninanet

  • Merci Père Noël

    Merci Père Noël

    26/12/2021 14:42 par ninanet

« Chaque homme dans sa nuit s’en va vers sa lumière » Victor Hugo

Cher Père Noël. Des mois durant tu as reçu des milliers de lettres du monde entier. Cette année, j’imagine que le nombre de courriers a décuplé. Covid oblige !

Tout le monde te sollicite.  Et tu ne faillis pas à la règle absolue, dictée par tous les chérubins,  qui de toute leur candeur, loin de se douter de l’immense tâche qui t’incombe, ont formulé plein de souhaits. Tu t’exécutes. La magie de l’enfance !

Alors, juché sur ton traineau rempli de tant de présents, tu as sillonné les routes, traversé les mers, grimpé les monts et descendu les vallées. Tu t’es glissé dans toutes les cheminées, prenant le risque de te brûler ou de rester coincé dans un tuyau de poêle. Sans bruit, avec amour, tu as bien veillé à distribuer tous les cadeaux sans te tromper. Le soir de Noël ne pas faire de déçus !

Moi du plus loin que je me souvienne, je ne t’ai jamais écrit. Je t’ai laissé libre de m’apporter ce que tu pensais être le mieux pour moi. Depuis la demie banane et le minuscule paquet de pois chiches grillés que tu m’as apporté à l’âge de cinq ans, (t’en souviens-tu Père Noël ? Moi oui !) jusqu’à tant et tant de petits et grands bonheurs.

Sauf cette année car mon bonheur était écrit sur la portée musicale de mon cœur mais un vent méchant a tout effacé. Tu ne t’en es même pas aperçu. Je ne t’en veux pas. La vie est parfois bancale.

Sais-tu Père Noël quel est mon lot de consolation ? Je voudrais que tous les petits enfants qui vont découvrir « Gracieuse et Panache », « Gustave »… ainsi que tous les adultes avec mes autres romans, soient très heureux en ouvrant les jolis paquets au pied du sapin. J’espère qu’ils seront impatients de me lire.

Vois-tu cher Père Noël, me vient à l’esprit une pensée impromptue : personne ne songera à t’écrire pour te remercier de ton total dévouement. C’est bien dommage. Ainsi va la vie !  

Nonobstant, permets-moi, au nom de tous ces enfants, ces parents et grands-parents, frères, sœurs, cousins, cousines, voisins, voisines… amies et amis… de te souhaiter un bon retour vers la lumière blanche immaculée de la neige de ton paradis. Repose-toi bien.  MERCI Père Noël.

« A l’an que vèn, Se sian pas mai que siguen pas mens »

(À l’année prochaine, que si nous ne sommes pas plus, nous ne soyons pas moins). 

Ma dernière séances... de dédicaces

26/12/2021 10:05 par ninanet

  • Ma dernière séances... de dédicaces

    Ma dernière séances... de dédicaces

    26/12/2021 10:05 par ninanet

Bonjour mes amies et amis. Mes lectrices et lecteurs. Mes libraires.
J’émerge seulement de ma dernière journée de dédicaces, un jeudi ce n’est guère coutumier. Je crois qu’une de plus je n’aurais pu la vivre. Ma sensibilité exacerbée était à un tel niveau qu’hier à 16 h j’avais l’impression d’avoir bu un litre de whisky. J’ai patienté encore une heure, à 17h j’ai plié bagages après avoir dédicacé à Ionela (origine Roumanie) « La Miraculée » pour elle et les Trois Gracieuse pour Orianne et Laura ses filles adorables. J’ai voulu partir sur cet émouvant coup de cœur.

Que d’émotions, que de sourires, que de partages et que de rencontres improbables mais tellement lumineuses, que ne pas les avoir vécus auraient été regrettable.

Mais aussi, que de regards tristes, que de regards éteints, que de regards vides, que de remarques parfois acerbes ou décourageantes. Ainsi est la réalité d’une journée de dédicaces. Tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir… Tout est trésor à enfouir dans ma malle de souvenirs.

Le positif mérite d’être relaté : rencontre avec des visiteurs des quatre coins du monde, Thelma d’Afrique du Nord, nous étions à deux doigts de nous embrasser au bout d’un bel échange. Nous sommes exactement sur la même longueur d’onde. Merveilleux !

Ionela une roumaine, ses yeux brillants d’émotion, je ne les oublierai pas de si tôt.

Un papi israélien, de passage dans sa famille à Tourettes, nous avons évoqué tant de souvenirs de notre passé (voyageur) tellement similaire.

Angelika de Francfort. Bien sûr nous avons parlé de mes petits-enfants nés à Francfort…

Nathaly de l’autre bout de la France, tremblante de joie à l’idée d’offrir mes Gracieuse à Sidney.

Tess, Lynna, Nelia, Loïs,  Aimi, Nahel qui veut dire « qui étanche sa soif » Tout un symbole …  Merci à vous d’avoir choisi mes romans et contes.

Merci à vous toutes et tous qui êtes partis en emportant mes ouvrages serrés contre vous et le bonheur affiché (derrière le masque) d’avoir vécu un moment des plus agréables.

Merci à l’équipe d’Alexandra, tout sourire. Merci à toi mon amie Alexandra qui m’encourage à venir encore et encore dédicacer dans l’Espace Culturel à Montauroux.

Merci à toutes les libraires et tous les libraires qui m’avez fait une place chez vous pour dédicacer  malgré les consignes un peu exigeantes de la Covid, quand d’autres ont refusé. Merci aux organisatrices et organisateurs des salons et fêtes du livre pour votre implication.

Joyeux Noël à toutes mes lectrices et tous mes lecteurs qui durant cette année, malgré la complexité de la situation « covidienne » m’avez fait l’honneur et l’immense plaisir de chercher à me rencontrer, à faire connaissance et à me lire.

Rien que pour vous, je continuerai. Après l’avenir décidera.   

Portez-vous bien.

Dédicaces en prolongation...

22/12/2021 09:14 par ninanet

  • Dédicaces en prolongation...

    Dédicaces en prolongation...

    22/12/2021 09:14 par ninanet

« Notre richesse ce sont nos souvenirs »  François Hertel

Durant ces deux journées de dédicaces des 18 et 19 décembre, j’ai emmagasiné de très jolis souvenirs. Je ne mentirai pas, je n’ai pas « explosé » dans mes ventes, je n’ai pas fait le plein comme d’habitude à la même période mais les rencontres étaient de très grande qualité. Il y a eu des coups de cœur souvent venus des papas.

Samedi j’ai été reçue avec un grand sourire, une longue table pour recevoir mes neuf titres et tout au bout de la table une jolie boite de chocolats, la petite bouteille d’eau ET le gel pour les mains. Bien sûr le café servi sur un petit plateau avec un petit biscuit. Anciennement l’Espace Culturel du Centre Leclerc, devenu Espace Olbia à Hyères, jolie rénovation mais hélas moins de monde.

Dimanche à l’Espace Culturel du Centre Leclerc à Montauroux, accueil on ne peut plus chaleureux, chocolats, petits gâteaux et le grand plus, l’AM un bouchon a sauté et j’ai été cordialement invitée à trinquer avec l’équipe.

C’est pour cela que lorsque mon amie Alexandra, la libraire de l’Espace Culturel du Centre Leclerc à Montauroux m’a proposé de revenir jeudi 23 décembre dédicacer, j’ai spontanément accepté (même si je pensais à mon époux qui sera mis à contribution pour jouer les chauffeurs). L’invite était si amicale « viens, Annette, je suis tellement contente quand tu es là »… Et moi donc !

Je tiens à remercier toutes les personnes qui en empathie et en coup de cœur sont reparties avec mes livres dédicacés.

« Le Bonheur se cultive au jour le jour. Ne jamais désespérer, il y a toujours une lumière au loin qui se rapproche » c’est ma philosophie…

L'écriture

13/12/2021 16:14 par ninanet

  • L'écriture

    L'écriture

    13/12/2021 16:14 par ninanet

Bonjour mes amies et amis.

« Le livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous » Franz Kafka

Hier matin je vous écrivais « À l’impossible nul n’est tenu » pour un événement auquel je ne pouvais assister.

Cet adage n’est que plus adapté aujourd’hui car depuis hier après midi, plus d’Internet.

Donc plus aucune connexion. Ce matin encore, rien de nouveau sous le soleil varois. Internet boude toujours. Minute solitude.

D’ordinaire, dés le café bu, bien calée dans mon fauteuil, d’un clic, je folâtre, j’échange, j’envoie des pouces bleus ou des cœurs rouges. Là, seul un bandeau cerné de rouge m’avise « vous n’êtes pas connectée… ». Après quelques gesticulations et réclamations à qui de droit,  Facedecrabe continue à me narguer avec entêtement, j’entends une petite voix me susurrer « viens, je suis là moi ! ».  Oh miracle ! Profitant de cette matinée  « relâche », j’ai repris l’écriture de mon futur roman.  Finie la procrastination !

Dois-je vous l’avouer ? À cause d’internet, de FB, et des blogs, je passais plus de temps à papillonner, à butiner de fleur en fleur sur des nouvelles amicales, des peintures, des lectures., les recettes de cuisine, des plus simples aux plus sophistiquées, que mon côté épicurien me fait essayer au point que j’en viens à me demander  si je ne vais pas bientôt publier  un livre de cuisine : « Recettes d’une Cheffe complètement toquée » ou bien « Devine chéri ce qu’on mange ce soir ? ».  Qui sait ?

Et c’est là que je me pose la question. Est-ce que Internet est-il aussi indispensable que je l’imagine ? Ne plus en avoir du tout c’est impensable ! Ce serait un sacré manque dans ce monde des réseaux où tout le monde sait tout sur tout, avant tout le monde. Ce monde d’amitiés, même virtuelles qui s’avèrent parfois si présentes. Toutes ces informations que l’on reçoit par flopées, ces sourires. Oublions les quelques teigneux désobligeants car visiblement pour certains « de la discussion jaillit l’étincelle » n’est pas de leur goût. Les vraies nouvelles, les fausses nouvelles. STOP ! N’en jetez plus la cour est pleine.

J’ai donc ressenti ce matin mon cerveau vibrer. Mon cœur s’emballer d’images oubliées. Des souvenirs sont venus s’égréner dans mon récit, l’étoffant d‘événements à développer pour peut-être prendre racine. La grosse machine est en route.

Au fond, ma liberté c’est incontestablement l’écriture, la fleur qui ne se fane jamais.