Retours de lecture
29/09/2022 16:29 par ninanet
Bonjour mes amies et amis.
Un bonjour qui se faisait un peu rare ces temps-ci. Le temps passe si vite et la fatigue se fait sentir avec ce changement de saison. L’automne n’est pas et de loin ma saison préférée. Aussi ce matin le ciel alterne son beau bleu azur avec ses nuages blancs et du vent qui les fait jouer à cache-cache.
Un clic matinal pour aller sur les réseaux et je découvre le bonheur de lire des retours sur mes romans.
Hélène Guennou, Relectrice et Correctrice, rencontrée au Salon du livre à la Crau m’ écrit :
- Bonjour Annette,
- J'ai lu d'une traite la "Lettre à pépé Charles". L'écriture est si vivante que je n'ai pu décrocher jusqu'à la fin. Il est vraiment adorable ce petit Simon. Je me suis régalée. Hélène.
- J'ai fini la lecture de « La Miraculée » et j'admire vraiment ta force, ton courage et ta volonté. Ouf ! Je t'admire d'autant plus que j'ai eu moi-même à rééduquer mon coude gauche quand j'avais 9 ans. Il était loin d'être aussi démoli que le tien et pourtant j'en ai bavé en électrothérapie et en mécanothérapie (les moyens de l'époque). Hélène.
- Ma lecture de "Voulez-vous danser? " est terminée. La nouvelle que j'ai préférée est "La surprise" ; j'en ai eu les larmes aux yeux. Hélène.
Voilà qui met du baume au cœur. Merci Hélène.
J’ai appris à conjuguer : j’étais, je deviens, je serai une danseuse pour la vie ! Non je n’ai pas oublié !!! Non je n’ai rien oublié ! Tant de souvenirs plein la tête.
Ce matin, petit déjeuner pris, toilette faite, les fenêtres m’offrant un panorama tristounet et larmoyant… Que vais-je faire, de tout ce temps qui m’est imparti ?
C’est l’automne qui s’impose avec ses couleurs fauves et son tapis de feuilles à ses pieds ; de temps en temps une queue en panache saute d’un chêne à l’autre. Ils se font rares nos écureuils, normal tout le monde abat les chênes trop imposants mais si beaux ! Il n'y a qu’à voir mon Gustave, mon chêne ami qui fait de la résistance en trônant toujours dans ma belle terrasse qui a abrité tant de belles fêtes. Touche pas à mon chêne Gustave ! Mon bougainvillier frissonne de gouttes d’eau reçues, s’il pouvait parler il dirait « point trop n’en faut », mes rosiers ont rendu l’âme, plus qu’à en replanter. « Y a d’la joie, mesdames Messieurs… »
Bref j’ai du vague à l’âme à revendre, une envie de me défouler et hop me voilà installée bien vaillamment, bien calées dans ma chaise à quatre pattes roulantes, liberté de mouvements… devant mon ordinateur. Clic, il s’allume, toujours à me redemander mes mots de passe, il doit les connaître par cœur ! Sécurité me crie une voix. Soit sécurisons-nous et envolons-nous dans ce système barbare, éphémère et GRATUIT ! Tout y est gratuit, la médisance, les sourires, les jolies poésies, les belles peintures, les beaux articles… Enfin les bons et mauvais sentiments. On devrait mener une petite enquête : si FB décide de faire payer son accès continueriez-vous à y déverser vos états d’âme comme moi ; sonnant et trébuchant ? Je ne répondrai pas à votre place, je crois connaître la réponse… Se défouler cela fait tellement de bien !
Dis-moi tout mon cher ordi, comment vont mes ami(e)s, pourquoi certains s’insultent-ils alors qu’on est là pour s’aimer, donner de nos nouvelles ? Certes, certaines nouvelles répétitives finissent par agacer, certaines blagues sont lourdes, vulgaires ou sexistes (là je vais illico me faire des ennemis). Il en faut pour tous les goûts. Certains articles sont hyper agressifs. Ils en prennent pour leur grade Pinocchio, Cassetête et Véreux. Bien reclassés eux ! Sans parler des nouveaux ministres qui n’en ratent pas une pour gaffer !
Je n’ai pas vu passer la matinée à lire sur FB et je n’ai pas perdu mon temps. J’ai cueilli des perles de rire… pour sourire encore… Des tristesses, des « conneries » (pardon mais oui ça existe, on sourit ou on zappe). Des qui disent un jour blanc et quand ça les arrange un jour noir. C’est terrible le numérique, les conneries, on peut les ressortir même vingt après… Enfin depuis que le numérique existe ! La parole se libère.
Donc, « Je m'baladais sur l'avenue (Fb), le cœur ouvert à l'inconnu. J'avais envie de dire bonjour à n'importe qui… » lorsque je tombe sur un article de mon ami Alain Tremiseau. Il nous invite "à danser ou à s'asseoir". J’ai tant aimé danser dans ma jeunesse, et même après et même demain… À pieds cadencés, à pieds défoulés, à pieds agités. Faire la fête pour n'en faire qu'à ma tête… Toute seule ou avec ma serpillière, toute musique hurlante. Devinez : j’ai même concocté un recueil de nouvelles avec une palette de femmes battantes, décidantes, vaillantes… Transformées en héroïnes. Elles nous invitent : « Voulez-vous danser ? » Moi oui, je suis toujours partante !
« Viens ce soir on va rire et chanter
Viens ce soir on va boire et DANSER
Viens allons chercher au fond d'un verre
Tout l'amour qui a quitté la terre
Viens ce soir on va rire et chanter
Viens ce soir on va boire et DANSER
Viens, allons chercher dans ma chanson
Tous les jours heureux dont nous rêvons » Mike Brandt
Nostalgie quand tu me tiens.
Bonjour mes amies et amis.
Le Français a la réputation d’être râleur. C’est un cliché ? Pas vraiment ! Il faut dire que par les temps qui courent il y a de quoi râler !
Tout augmente, la guerre en Ukraine a bon dos, le covid aussi. Tiens il paraît qu’il nous revient en 8ème épisode !!! On nous rassure, en même temps que le vaccin de la grippe, faites celui du covid ! Comme je n’ai jamais fait le vaccin de la grippe, n’ayant jamais eu la grippe… je répondrai absente à tous les vaccins… comme d’habitude me susurre à l'oreille Claude François. J’avais fait les deux premières doses du Covid pour pouvoir aller dédicacer mes livres et puis basta !
Mais pour une fois, je vais tirer un grand coup de chapeau à notre Poste.
Chaque fois que j’expédie par la poste une commande de livres, j’ai des sueurs froides, l’angoisse de les voir arriver soit avec beaucoup de retard, soit jamais…
Eh bien une fois n’est pas coutume. Lundi je reçois une commande de livres par internet, le chèque a été posté le jour même. Le mardi matin, oh surprise, le chèque est dans ma boite aux lettres avec une petite lettre d’accompagnement. Ni une, ni deux je dédicace mes livres, préparent les enveloppes et hop mardi à 13h je vais poster le tout. Et ô miracle, le mercredi ma boite mail m’affiche un mail de remerciement « le colis est arrivé ».
C’est un peu normal, foi de Miraculée, dans la commande de livres il y avait « La Miraculée ».
Merci la Poste.
« Vieillir c’est renoncer à une chose après l’autre » Irvin D. Yalom célèbre psychologue-psychothérapeute, psychiatre américain.
J’ai lu nombre de ses romans avec toujours autant de plaisir et de réflexions suscitées par ses mots et ses analyses qui résonnent en moi. Encore et toujours.
Je suis plongée dans son dernier livre « Comment je suis devenu moi-même » un pavé de 422 pages que je ne saurais classer dans « roman » « essai » « scientifique »… C’est son autobiographie et son dernier opus. Sentant sa fin de vie approcher, il se raconte en toute simplicité avec humour et en toute franchise.
Dès que j’ai commencé à le lire, je me reconnaissais dans chaque page et ça fait du bien car on se dit « Comment est-ce possible, lui aussi comme moi » ? Au fond les histoires de famille se répètent de tout temps !
Le thérapeute va former des groupes de parole et se retrouver lui-même dans l’embarras. Mais il rebondit à chaque fois et change de méthode et celle qui lui réussira le mieux c’est un groupe de parole de cancéreux en fin de vie. Là vraiment j’ai lu et relu les phrases, les commentaires, les réactions de chacun du groupe. (Je n’ai pas encore tout lu et je sais que je vais encore apprendre plein de choses. Irvin lui-même dit avec émotion : j’ai beaucoup appris de ce groupe).
Les phrases choc :
- Admettre, que, si proche que l’on devienne des autres, c’est seul que l’on doit affronter la vie.
- Quel dommage qu’il m’ait fallu attendre jusqu’à maintenant, jusqu’à ce que mon corps soit rongé par le cancer, pour apprendre à vivre !
- Si la réalité de la mort peut nous détruire, l’idée de la mort peut nous sauver »…
- Sal un homme de trente ans en chaise roulante s’adressant à des adolescents perturbés : « Vous voulez vous pourrir le corps avec de la drogue ? Vous voulez le tuer à coups d’alcool, d’herbe, de cocaïne ? Vous voulez fracassez votre corps en voiture ? Le tuer ?... Eh bien alors, donnez-moi votre corps. Permettez que je l’aie. J’en ai besoin. Je le prendrai volontiers : je veux vivre » !
- Et le même Sal s’adressant à une cancéreuse en fin de vie fâchée avec sa fille pour une banale histoire de nourriture de chat… « Écoutez ce que j’ai à vous dire Evelyn… peu importe ce que mange votre chat ! Peu importe qui cède la première… Cessez de vous voiler la face. L’amour de votre fille est la chose la plus importante au monde pour vous. Ne mourez pas, je vous en prie, ne mourez pas sans le lui avoir dit ! Ça empoisonnera sa vie, elle ne s’en remettra jamais, et elle transmettra ce poison à sa fille ! Brisez le cycle, brisez le cycle » ! L’appel fut entendu…
C’est cette dernière phrase qui m’a le plus frappée de plein fouet. Vous n’en saurez pas plus, c’est mon secret !
- Et pour finir l’épitaphe sur la tombe de Nikos Kazantzakis (Roman Alexis Zorba titre du film Zorba le Grec) : « Je ne veux rien. Je ne crains rien. Je suis libre ».
Il y a des passages très drôles, des récits de voyage, des relations familiales très difficiles, ses enfants, sa femme Marylin son grand amour… Sa vie de A à Z.
La rancune, la haine, l’incompréhension, les regrets, les secrets sont des boulets, des chaines au pied. Je paraphraserai Irvin : brisez ces chaines, libérez-vous !
Qu’est-ce que la vie au fond ? Un parcours avec un début et une fin. Le début on le connaît mais la fin non ! Et entre le début et la fin il y a un long parcours semé d’embûches et de Bonheurs… Enterrez les embûches qui vous empêtrent, agrippez le Bonheur en toute liberté ! On n’a qu’une vie !
Bonjour mes amies et amis.
« Par les temps qui courent, il faut savoir saisir le moindre instant de bonheur et l’apprécier ; évitons de trop réfléchir, ça ne sert à rien. » Stefan Sweig.
Un petit retour sur la journée dédicaces à La Crau, commune qui s’étend sur 37,9kms et compte 18.706 habitants au dernier recensement de 2021. Nous étions 50 auteurs ! La salle est vraiment excentrée. Je craignais le pire tout en restant confiante. Aucune journée de dédicaces ne ressemble à une autre.
Tout d’abord je remercie Dominique, le Président de l’Association Plumes d’Azur pour l’organisation de ce salon : sans prétention, sans présence d’aucun élu, amicale et réussie.
Merci pour l’accueil du matin avec un café même pour nos compagnons, le petit lunch du midi offert (avec dessert, vin et café) qui est arrivé à point nommé ; belle surprise appréciable, conviviale, tous rassemblés à l’entrée du salon pour « nous » raconter en déjeunant. La simplicité, ce que j’aime !
Les hasards du calendrier ont fait que ce dimanche à La Crau, il y avait le marché le matin, le Forum des Associations prévu le dimanche précédent mais annulé cause de mauvaise météo, concours de boules, de quoi bien occuper les Crauroises et les Craurois.
Donc vous l’avez compris, peu de monde le matin. Ça aussi j’aime, car on peut mieux converser avec nos lectrices et lecteurs.
Le hasard, encore lui, a fait que ne voyant arriver aucun visiteur, je décide d’aller aux toilettes, et en sortant j’aperçois une maman et son adolescent qui arrivent à ma hauteur pour entrer dans la salle. Je leur souris et leur dis tout de go "vous êtes nos deux premiers visiteurs, je vous souhaite la bienvenue" . "Merci c’est très gentil m’a répondu la maman". Et moi je retourne à ma table. Dix minutes plus tard les revoilà, ils m’ont cherchée et sont repartis avec « Lettre à pépé Charles » pour Mathieu. Un sourire, un mot gentil, spontané et hop ma journée a démarré. Hélène toute souriante m’écoute et ravie, repart avec « Lettre… » et « À l’assaut du bonheur ». Nous avons eu du mal à nous quitter et avons pris la photo ». Un petit coup de pouce à Hélène Guennov, elle est correctrice de romans, n’hésitez pas à faire appel à ses services.
J’adore quand je rencontre des infirmières et que je peux tout à loisir leur parler de « La Miraculée ». Ça été un tel choc douloureux pour moi, avec tout de même une si belle victoire, que la fierté me gagne quand j’en parle à des personnes qui maitrisent le sujet. Annie infirmière, eh oui, même prénom que moi (à la maison j’ai toujours été Annie) a tout de suite flashé sur « La Miraculée », pour moi ce n’était pas une surprise, je savais… et bien sûr "Lettre… » Cette saga provençale ne laisse personne indifférent. Louis (d’or) il se reconnaitra, un auteur m’a entendue présenter mes livres et avant de partir a voulu « Voulez-vous danser ? ». Ça m’a fait plaisir car notre première approche le matin n’a pas été des plus cordiales ??? Sans rancune ! Louna a voulu « Gracieuse et Panache-un rosier pour maman ». Céline « Lettre… ». Cécile « À l’assaut du bonheur ».
L’après-midi débutée par une petite sieste à la collégiale, petit à petit, la salle s'est remplie. Les Crausoires et Craurois sont venus en nombre et en toute gentillesse. Les échanges allaient bon train, les dédicaces aussi. Tout le monde connaissait tout le monde, la France que j’aime.
Je dois vous parler d’Hugo et de sa maman. Une super belle rencontre. Hugo espère que "Lettre..." lui donne envie de lire.
Merci à toutes et tous, même si je ne nomme pas tout le monde, vous avez laissé une jolie trace en moi. La fin de la journée dédicace est vite arrivée. Toute la journée je m’entendais dire « je fais le tour et je reviens ». D’habitude on n’y croit pas trop. Là OUI ! Les Craurois sont de parole. Mon chauffeur s’impatientait, on s’en va… J’étais donc en train de ranger mes affaires quand Cécile est revenue me faire dédicacer pour sa fille « Gracieuse… » et sa maman Clara lui a emboité le pas pour « La Miraculée ». Ce qui s’appelle terminer en beauté !
Je ne vous apprendrai rien en vous disant qu’un auteur écrit dans la solitude. Aller vers son lectorat, faire des rencontres, c’est une belle bouffée d’oxygène.
Encore merci pour cette belle journée. À l’année prochaine.
J’entends souvent dire de-ci, de-là : « ah ! Le hasard… ». Bien souvent « C’est tout à fait par hasard… » comme pour certifier que le hasard y est pour quelque chose…
Lorsque j’étais gamine, ma mère, femme de proverbes, me disait : « tu n’as pas où t’enfuir, ton destin te rattrapera ». Et moi la naïve que j’étais alors, je me suis rattrapée depuis, je lui répondais « on sait quand » ?. « Tu verras bien, des fois ça arrive par hasard, m’assurait-elle ». Alors dans ma petite tête, je rêvais sagement au prince charmant. Je l’ai rencontré, tout à fait par hasard. J’étais précoce en tout et à 16 ans le Hasard a failli me renverser avec son vélo. Il fut mon premier amour qui ne devait rien au hasard mais à sa gentillesse, ses bonbons à la menthe qu’il m’apportait à la sortie du lycée, nos rêves, nos projets. Quelques mois plus tard, un avion m’emportait vers un ailleurs. J’étais mineure !!! Le hasard n’est pas intervenu pour que nous nous retrouvions. Depuis je ne crois plus au hasard mais au Destin redoutable qui s’impose !
Ne dit-on pas que le hasard fait bien les choses ?
Que le hasard c’est des rencontres programmées ?
Mais est-ce tout ? Non ! Le hasard c’est le souhait
planté au plus profond de nous, telle une belle rose !
Pourquoi prend-on une rue plutôt qu’une autre ?
Pourquoi choisit-on de sortir à telle heure ?
Pourquoi détourne-t-on son regard de peur
De devoir changer sa vie ? La peur de l’autre ?
Et si le Hasard n’existait pas ?
Et s’il n’était que le Destin ?
Une rencontre un matin
Un sourire qui n’en finit pas !
Croire au hasard c’est naviguer à vue
Sans préméditation ni empressement.
C’est laisser faire le cœur mis à nu
Et le voir propulser au firmament.
Hasard, comme c’est bizarre !
Destinée, quel vaste sujet !
Le Hasard a convoqué le Destin
Pour un rendez-vous incertain !
Qu'elle est dure l'absence ! Irrémédiable, indéniable et impardonnable ! Comment s'en remettre ? (petit clin d'oeil à Philippe Brahy qui a posté aujourd'hui sur l'absence).
"Qui n'a pas connu l'absence ne sait rien de l'amour" Christian Bobin.
Pour ma part je dirais : "qui n'a pas connu l'Absence n'a jamais rencontré l'Amitié. De moi, du fin fond de moi.
Il y a 22 ans, je prenais ma retraite, quittais la région parisienne pour profiter d’une nouvelle Vie dans le Sud, moi la fille du Sud de l’autre côté de la Méditerranée !
Et là j’ai rencontré une femme exceptionnelle. Elle se prénommait Claire. Belle ? Non ! Mieux ! Son élégance d’esprit lui conférait un charme fou. Elle possédait la beauté du Cœur, comme l'augurait son prénom, Claire. Elle était charismatique. Elle savait écouter comme nulle autre, sans jamais porter de jugement. TOUT ! Elle savait TOUT de moi (et ce n’est pas peu dire), comme peu à peu j’ai TOUT su d’elle. Dans des éclats de rire, avec tant de pudeur, elle distillait des pans de sa Vie…
Ce matin, en me levant, toute encore secouée par sa disparition soudaine (rien ne laissait présager ce dénouement funeste), j’ai pris la décision de continuer à lui parler (par écrit). Elle aimait tant nos partages ! Moi mes dédicaces, nous nos lectures, nos recettes de cuisine, nos séances de cinéma…
"Il y a exactement trois mois que nous nous sommes vues pour la dernière fois.
Sur ton lit d’hôpital, tu semblais sereine. Tu me parlais dans un souffle :
Je suis fatiguée MyAnnette. Je ne peux plus. C’est trop dur.
Je savais que je ne te reverrais plus VIVANTE ! Mon instinct d’amie ! Le 27 Mai tu as rendu les armes, tes forces t’ont abandonnée. Dernier soupir ! Tu étais Mia Chiara".
La Vie vous offre des cadeaux puis les reprend,
Sans crier gare, sans préavis ; on se retrouve anéanti.
Tout semble vous réussir, puis un jour tout vous échappe.
L’existence n’est plus qu’un brouillard dense, si dense !
"Trois mois déjà que tu es partie, en fumée.
Pas même une pierre tombale pour venir m’y recueillir.
Comment me passer de toi mon amie, ma sœur, ma mère.
Tu étais ma confidente, mon âme, ma gaieté ? Tu étais TOUT !
Trois mois que je te parle mais tu ne me réponds plus.
Que reste-t-il de toi, de moi, de nous deux. RIEN !
Et pourtant il me reste TOUT. Tout dans ma tête et mon cœur.
Ce cœur qui pleure en sourdine, désespérément orphelin.
Puis ce matin, ma résolution est prise. Tu ne me réponds plus ?
Je vais t’écrire !
Tu seras là, je sentirai ton sourire.
Tous les jours, ton visage par-dessus mon épaule, guidera ma plume résolument.
Je guetterai tes réponses qui me parviendront dans un chuchotis.
Ce soir je reprendrai ma plume, celle que tu aimais tant,
Et je te raconterai mes dédicaces en librairies et salons du livre.
Lorsque tu écoutais mes récits de dédicace, tes yeux brillaient.
Si tu savais, ma belle, tous ces échanges, ces sourires !
Chaque dédicace sera guidée par ta pensée de tout là-haut.
Je te les dédierais toutes sans rien laisser paraitre. Sans toi, tes encouragements, tes corrections, sans notre complicité, aurais-je écrit autant de romans ? Sûrement pas !
Le retour à la maison est si violent, ma main sur le téléphone pour tout te raconter, puis la réalité reprenant le dessus !
Tu n’es plus là à m’écouter, me conseiller, me guider. PLUS LÀ !
Ta MyAnnette".
Bonjour mes amies et amis.
Eh oui il y a un petit moment que je n’ai plus rien publié.
Pas envie, pas le cœur. Et peut-être rien à dire ?
Parler pour ne rien dire, ce n’est pas mon genre. Parler pour raconter, oh oui, j’aime ça ! Mais encore une fois, pas envie.
Depuis ma dernière nocturne de dédicaces à Bormes, je me suis renfermée sur moi-même.
Mélancolie et tristesse m’ont envahie, beaucoup de doutes aussi.
Des milliers de questions fourmillent dans ma tête.
Et la principale est « ça rime à quoi tout ça, allez j’arrête tout ça » !
Une voix venue du fin fond de moi me demande « tout ça quoi » ? Parce qu’écrire c’est s’isoler pour tout donner ensuite c’est partager et « tout ça » c’est ma vie !
Alors j’ai vaqué à d’autres occupations que de vous écrire. J’ai beaucoup cuisiné pour la plus grande satisfaction de mon homme, mon vieux bonhomme à la fourchette toujours aussi énergique et l’estomac jamais repu ! J’aime le voir se régaler.
J’ai beaucoup lu. De bons livres et de moins bons. À chaque moins bon, je me disais « mais tu écris tellement mieux, allez reprends ta plume. Mais non… pas envie.
Mes doutes me taraudent. Un passage à vide ça arrive à tout le monde.
J’ai écouté de la musique, parfois les larmes aux yeux par les souvenirs qui surgissent, parfois en accompagnant les chanteurs à tue-tête. Oh que ça fait du bien.
Ce matin en me levant, je trainais pieds nus, là où j’avais planté mes pénates. J’adore jardiner et là mon jardin lâchement abandonné en cette période de canicule m’en veut ! Les mauvaises herbes règnent anarchiquement, d’autres se meurent. Plus une fleur n’a survécu au désastre. La vision générale est d’un triste désarmant…
Je sais vous êtes en train de vous demander si je ne parle pas là pour ne rien dire. Un peu de patience ! J’y arrive.
Après une heure de jardinage, un arrosage copieux que la terre absorbait goulûment, rassérénée, je suis remontée à mon bureau, ouvert ma boite mail et voilà la jolie découverte : « Bonjour. J’ai lu d’une traite votre livre qui m’a beaucoup touchée vu que je suis aide soignante de métier. Vous avez bien décrit les disfonctionnements liés au monde médical. Je suis en admiration devant votre volonté de vouloir vous en sortir à tout prix et je vous souhaite vraiment tout le bonheur possible à venir. Vous le méritez amplement. Encore merci pour cette belle leçon de vie. Au plaisir. Amicalement. SM.
Message reçu d’une « amie » FB qui m’avait commandé tout récemment « La Miraculée » et qui m’envoie son ressenti. Nous ne nous connaissons pas mais recevoir un si beau message me remet le pied à l’étrier. MERCI.
« Le verbe aimer pèse des tonnes. Des tonnes de chagrin, de joie, d’inquiétude, de doute, de cris, d’extase. Ne le fuis pas. Ne pas aimer pèse encore plus lourd » de Félix Leclerc
Je me souviens petite fille, j’effeuillais la marguerite sans trop appréhender la symbolique de ce petit jeu « je t’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout… Et quand il ne restait plus de pétales arrivée à « pas du tout », j’étais dépitée et je recommençais.
Depuis vous vous en doutez, j’ai grandi et j’ai compris la puissance du verbe aimer.
J’ai pleuré, j’ai ri, j’ai rêvé, j’ai espéré, désespéré également… Mais pas longtemps ! Il paraît que je rebondis toujours ! Parce que AIMER c’est RESPIRER. Peut-on vivre sous respirateur artificiel toute sa vie ? Je n’ose y songer ! Non on aime trop la Vie déjà, le ciel étoilé, le soleil, la mer, les nuages et leurs messages, les animaux, les fleurs, la bonne table et le bon vin qui me fait chanter.
J’aime les défis. Quand je les remporte je suis fière, sinon je me dis que je vais réessayer. J’aime m’entêter !
J'aime le petit oiseau qui vient se poser sur le rebord de la fenêtre et je ne bouge pas de peur de le voir s’envoler.
J'aime un bon film et je me repasse en mémoire les scènes les plus captivantes.
Un baiser furtif, un regard, un sourire, une parole, peuvent changer un chemin monotone en un paradis, même pour un laps de temps infiniment court !
J’ai tant aimé dans ma vie que j’ai toujours peur de ne plus ressentir un jour ce sentiment. Cela voudrait dire que j’aurais baissé les bras.
Et comme on sait que j’ai failli en perdre un de bras, alors je me rassure tout aussitôt, je continuerai à aimer jusqu’à mon dernier souffle, à-bras-le- corps !
Bonjour mes amies et amis.
« L’Amour n’est pas seulement un sentiment, il est un art aussi » Honoré de Balzac
Par l’imprimeur CLIP, le Saint Patron de mes livres, j’apprends qu’aujourd’hui c’est la Saint Amour.
Depuis gamine j’ai été sourcée à la potion magique de l’Amour. Mes parents étaient très amoureux l’un de l’autre, ma mère, romantique dans l’âme, lisait « Bonne Soirée » et « Nous Deux » que mon père allait lui acheter tous les vendredis soirs. J’étais impatiente de les lui chiper en douce et m’en abreuvais jusqu’à plus soif…
Peut-on vivre sans Amour ? Peut-on se passer de cet élixir sans quoi nos vies seraient bien fades ?
J’aime aimer. J’aime aimer d’Amour, d’Amitié, de tendresse, d’un regard, d’un mot, d’un sourire, d’un élan dusse-t-il ne durer qu’un court instant.
Laps de temps qui n’appartient qu’à ceux qui entretiennent ce feu d’Amour, inextinguible en soi.
Alors à tous les amoureux je vous souhaite une longue vie d’Amour.
À toutes les personnes esseulées par les circonstances de la vie, je vous souhaite « l’envie d’avoir envie » et de retrouver d’instinct le chemin de l’Amour sous toutes ses formes.
À Toutes et tous, regardez autour de vous, il y a sûrement quelqu’un à aimer, à consoler, à encourager, à aider d’un simple sourire, d’une parole apaisante, de confidences à partager.
« Il n’y a rien de plus précieux en ce monde que le sentiment d’exister pour quelqu’un » Victor Hugo.
C’est aussi ça la SAINT AMOUR !