Mathilde à St Victoret
24/10/2022 18:03 par ninanet
Bonjour mes amies et amis.
« Une belle surprise c’est le petit plus qui illumine une journée mal démarrée. Surtout ne pas s’énerver mais positiver »
Retour sur ma journée dédicace au Salon à St Victoret.
Levée à 6h, me préparer et prendre la route pour avaler les 160 kms qui me séparent du lieu… Arrivée soulagée, le chauffeur a été au top, le GPS nous a guidés avec précision, et la signalétique était parfaite.
Aïe ! En arrivant, un couac, pas de table ni de chevalet à mon nom. On m’avait oubliée. Pas grave ! L’erreur est humaine. Quelques minutes plus tard, une chance (pour moi), un auteur s’étant désisté le matin même, mes livres prirent place sur ma belle nappe rose. Sur la table un petit guide avec tous les noms des auteurs présents et leurs livres. Devinez ! Aux abonnées absentes sur le guide également ! Et pourtant, j’en ai fait de la communication… Bref, pas de quoi se rendre malade. La vie d’auteure n’est pas un long fleuve tranquille.
Je file boire mon petit café d’accueil pour positiver. Je retrouve quelques amis auteurs, belles retrouvailles. La configuration du salon m’interpelle, ma place près de la porte aussi, pas terrible ! Encore une fois, je relativise. Je me connais, je ne suis pas née de la dernière pluie. Il fait beau ça tombe bien !
10h pile, ouverture du salon. Quelques visiteurs… Une petite famille vient directement vers moi. Un couple, un petit garçon et une jolie petite-fille tenant un paquet cadeau à la main. Ses yeux bleus lumineux et son magnifique sourire me fixent. Quelques secondes pour réagir et mon cri de joie. Mathilde ! Ma plus jeune fan, ma petite-fille de cœur, presque aussi grande que moi, était là devant moi. Je l’aurais reconnue entre mille, ça ne s’invente pas ! Je l’avais rencontrée à une dédicace, elle avait 4 ans ½. Le hasard des dates de dédicaces, le covid et les aléas de la vie, ne nous ont pas permis de nous revoir mais le contact a été maintenu. Mathilde a lu tous mes « Gracieuse et Panache », a même gagné le concours de coloriage du Tome 3. Ensuite elle a voulu lire « Lettre à pépé Charles ». Passée ma surprise, elle me tend un joli paquet cadeau. Dans un bel emballage papier cristal, une mésange en verre. Ma Gracieuse, la mésange, l’héroïne de mes contes. Mon émotion était à son comble. L’attention était tellement touchante que j’en avais la chair de poule.
Pour une surprise c’était réussi ! Mathilde a voulu le tome 5 des « Gracieuse et Panache-Un rosier pour maman », le tout dernier qu’elle n’avait pas encore dans sa bibliothèque, puis les deux derniers romans adultes, les autres elle les avaient déjà (sa maman me les avait commandés à leur sortie). Là j’étais étonnée : « Mathilde, ce sont des livres pour les grands ». « Oui je sais, mais je les veux tous dans ma bibliothèque. Je les lirai plus tard ». Mathilde a neuf ans !!! Puis son papa m’a demandé très gentiment si j’acceptais de prendre une photo avec Mathilde. Les yeux de sa maman Virginie étaient brillants d’émotion. Les miens aussi, cela se passe de commentaire. Je l’ai vue repartir, le cœur serré, me demandant « quand la reverrais-je ? ».
Le reste de la journée s’est déroulée allègrement, même si je n’ai pas fait explosé les compteurs c’était prévisible ; j’étais heureuse, du soleil plein le cœur, puisque Mathilde est (re)venue…
Je tiens à remercier les lectrices et lecteurs qui m’ont gâtée, même s’ils n’ont pas été nombreux mais l’empathie et le plaisir d’échanger étaient bien présents. D’habitude je relève les prénoms pour mes articles, mais ce dimanche, j’ai évolué sur une autre planète, la planète lunaire, j’ai la mémoire qui flanche, je ne me souviens plus très bien… mais le cœur y est ! Un grand merci.
Bonjour, mes amies et amis.
S’il vous reste encore quelques gouttes de carburant dans votre réservoir de voiture, sinon à vélo, à pied, comme vous le souhaitez, s’il vous plait, n’oubliez pas notre rencontre incontournable au Salon du Livre à St Victoret le dimanche 23/10/2022 de 10h à 17h30.
Pour mémoire, à mes tous débuts d’auteure, j’avais été invitée à ce Salon et j’en ai gardé un très bon souvenir. Aussi, après quelques années d’absence, je reviens à mes premières amours.
Noël approche à grands pas et au vu de la conjoncture pas très sereine, mieux vaut prévoir vos cadeaux sans tarder. Un livre à la dédicace personnalisée reste un présent toujours apprécié.
Offrir un livre, c'est mettre le Bonheur à portée de main des petits et des grands.Merci.
Ce matin, comme tous les matins, je commence par les nouvelles du jour.
Pas bien gai tout ça ! Les explosions, les files d’automobiles dans les stations services, les énervements… Le pire c’est qu’on commence à s’y habituer, je croque allègrement sur ma tartine beurrée et je bois une gorgée de mon café. Quel plaisir ce café chaud, ce bon beurre gastronomique sur ma tartine !
Et voilà qu’un gentil animateur télé nous annonce que le fleuron de la gastronomie française, le fromage, est dans le collimateur de la Commission européenne. Quoi ?
Nos fromages labellisés AOP (Appellation d’origine Protégée) ou IGP (Indication Géographique Protégée) et d’autres… doivent afficher sur leurs emballages un nutriscore (étiquetage nutritionnel : la lettre A pour le meilleur élève et la lettre E pour le dernier de la classe.). Devinez, si les agriculteurs devaient « nutriscoriser » leurs fromages, eh bien, ô surprise, on lirait la note E. Pourquoi ? Parce que le fromage contient du lait cru (c’est gras) et qu’il y a du sel… Dernier de la classe. Et qu’il valait mieux manger une pizza… Là mon cerveau s’électrise… dans une pizza il y a du fromage… et du sel. J’ai dû mal entendre. Et hop je bois mon café avant que ça ne soit mauvais pour ma santé… Sur le plateau (télé, pas fromage) une petit voix s’élève « oui mais on mange un petit bout de fromage, tandis qu’une pizza… ». C’est juste répond le gentil animateur et de nous expliquer qu’une portion de fromage pèse tout au plus 30 gr mais qu’une pizza… Sans lui je n’aurais pas su… mais ce n’est pas tout s’empresse-t-il de dire ! Là j’arrête de mastiquer ma tartine et je tends l’oreille… Les yeux malicieux et le sourire aux lèvres, le gentil animateur assène une deuxième mauvaise nouvelle : Le vin aussi devrait comporter un nutriscore sur l’étiquette. Et devinez quel serait son « nutrimachin » ? Non vous ne voyez pas ? Normal ! Il manque une lettre sur le nutriscore. Oui, oui la lettre serait F !!! Donc le conseil serait de consommer soit un tout petit bout de fromage soit un tout petit verre de vin. Soit l’un soit l’autre mais surtout pas les deux.
Alors je repense aux belles fêtes de famille, aux mariages, aux baptêmes… où il ne serait pas de bon ton de terminer un repas festif sans fromage ni le vin qui se marie si bien avec ! Et j’entonne « il est des nô-ôtres… ».
Au fait connaissez-vous l’appellation inventée par APR : CQSESDSS ? À suivre...
Je ne sais pas qui a décrété « 7 octobre, journée mondiale du sourire ». Quelle importance ! Moi ça me va !!! Je n’ai pas besoin de me déguiser. Mon sourire s’affiche en toute liberté, sans jamais rechigner. C’est naturel chez moi ! Je ne m’en dépare jamais. Il se hisse entre les autres et moi, il rayonne. Il déstabilise parfois. Il séduit surtout en offrant du positif dans un monde où rien n’est facile. Quoi de plus beau qu’un visage souriant ? D’un sourire qui éclaire en même temps le regard et transpire dans la voix. L’échange est énigmatique. Comment décrypter le message ? Le cœur sait faire lui ! Point n’est nécessaire de discourir, juste sourire.
Alors sourions, sourions. Et même si le poids des soucis, des emmerdes, vous semble trop lourd à porter, parez-vous de votre plus bel atout : le sourire ! Souriez ! La vie vous semblera plus aérienne. Vous aurez envie de danser, de chanter. Pour ce faire je vous offre mes danseurs de tango. Dans un bel échange rythmé, ils se sourient de bonheur !
« Je crois que si je passe pour l’écrivain du bonheur, c’est parce que je pense qu’il faut être heureux en dépit de tout le reste » Jean d’Ormesson
Aujourd’hui, Annie Ernaux a reçu le prix Nobel de Littérature… Déjà des voix s‘élèvent pour ou contre. Tant mieux, tant pis.
Eh bien moi, aujourd’hui j’ai reçu la visite du Père Noël avant l’heure. Il m’a apporté en toute discrétion une grosse commande de livres. Une amie généreuse qui souhaite gâter ses amies pour Noël et qui a fait le plein de mes livres. En plusieurs exemplaires pour certains titres.
Marie-Christine est une amie FB que je connais virtuellement depuis longtemps et là lorsque j’ai lu son mail, je me suis dit « je suis fière d’offrir du bonheur à mes lectrices et je continuerai encore et encore ». Certains diront « c’est un succès d’estime ». Eh bien moi j’aime ça être estimée, aimée juste pour ce que je suis et pour les messages du Bien que j’essaye de faire passer. Le Bien, c’est le Bonheur de chaque heure.
Ces temps-ci les bonnes nouvelles ont des ailes et s’en viennent taper à ma porte, à mon cœur et mon bonheur est sans limites.
Il ne me reste qu’à offrir de belles dédicaces, avec mes mots simples, le sourire aux lèvres et le cœur bien léger. MERCI.
Bonjour mes amies et amis.
Il y a des jours AVEC et des jours SANS ! Aujourd’hui c’est un jour AVEC ! Et ça fait du bien.
J’ai fait la connaissance virtuelle de Anne-Marie Caria, Peintre et Poétesse, sur ce réseau. L’amie d’une amie. Et c’est fabuleux comme les ami(e)s de nos ami(e)s deviennent nos ami(e)s. Anne-Marie est quelqu’un de très communicatif, souriante à travers ses mots et échanges téléphonés. Elle est pleine de vie.
Pour mieux me connaître, elle a voulu lire « La Miraculée » où je me raconte dans un moment compliqué de mon existence, et surtout avec beaucoup d’humour !
Voici ce qu’elle m’écrit aujourd’hui, m’expliquant que cela lui était venu d’un jet, en quelque sorte un cri du cœur à la fin de mon livre. Alors je ne résiste pas à la publier pour mieux la faire connaître à son tour :
« Adolescente, j’ai dévoré des Dostoïesvski, des Tolstoï, des Stendhal et Eugène Sue à 1300 pages en quelques jours, avec hors d’œuvre, des Jules Verne, Zola et pièces de Monsieur Molière, achetés avec les deux-trois sous de mon argent de poche, et ramenés de la librairie du coin en les serrant contre mon cœur. Maman qui, la nuit, voyait le rai de lumière sous la porte de ma chambre, criait : » Éteins et dors, demain il y a école ». J’en faisais fi et continuais sous les couvertures, à la lueur d’une lampe de poche jusqu’à ce que celle-ci fût confisquée. Après plusieurs années de « non lecture », et maintes activités dont l’écriture de mes propres ouvrages ou plus précisément parallèlement à celles-ci, j’ai décidé de me remettre à lire. « La Miraculée » d’Annette Lellouche est arrivé à point nommé et, pour la première fois depuis bien longtemps j’ai lu un livre jusqu’à la fin. J’avais pris la fâcheuse habitude de les abandonner au bout de quelques pages, étant en quelque sorte la marâtre des œuvres littéraires de mes consœurs et confrères auteurs. Pardon à eux. L’expression d’Annette n’est pas « intellectuelle » dans le sens péjoratif du terme. Son style est compréhensible par tout le monde, et j’ai particulièrement apprécié les touches d’humour dont elle saupoudre certains événements de sa vie « pas marrants du tout ». Anne-Marie Caria Peintre, Poétesse ».
Bonjour mes amies et amis.
Un bonjour qui se faisait un peu rare ces temps-ci. Le temps passe si vite et la fatigue se fait sentir avec ce changement de saison. L’automne n’est pas et de loin ma saison préférée. Aussi ce matin le ciel alterne son beau bleu azur avec ses nuages blancs et du vent qui les fait jouer à cache-cache.
Un clic matinal pour aller sur les réseaux et je découvre le bonheur de lire des retours sur mes romans.
Hélène Guennou, Relectrice et Correctrice, rencontrée au Salon du livre à la Crau m’ écrit :
- Bonjour Annette,
- J'ai lu d'une traite la "Lettre à pépé Charles". L'écriture est si vivante que je n'ai pu décrocher jusqu'à la fin. Il est vraiment adorable ce petit Simon. Je me suis régalée. Hélène.
- J'ai fini la lecture de « La Miraculée » et j'admire vraiment ta force, ton courage et ta volonté. Ouf ! Je t'admire d'autant plus que j'ai eu moi-même à rééduquer mon coude gauche quand j'avais 9 ans. Il était loin d'être aussi démoli que le tien et pourtant j'en ai bavé en électrothérapie et en mécanothérapie (les moyens de l'époque). Hélène.
- Ma lecture de "Voulez-vous danser? " est terminée. La nouvelle que j'ai préférée est "La surprise" ; j'en ai eu les larmes aux yeux. Hélène.
Voilà qui met du baume au cœur. Merci Hélène.
J’ai appris à conjuguer : j’étais, je deviens, je serai une danseuse pour la vie ! Non je n’ai pas oublié !!! Non je n’ai rien oublié ! Tant de souvenirs plein la tête.
Ce matin, petit déjeuner pris, toilette faite, les fenêtres m’offrant un panorama tristounet et larmoyant… Que vais-je faire, de tout ce temps qui m’est imparti ?
C’est l’automne qui s’impose avec ses couleurs fauves et son tapis de feuilles à ses pieds ; de temps en temps une queue en panache saute d’un chêne à l’autre. Ils se font rares nos écureuils, normal tout le monde abat les chênes trop imposants mais si beaux ! Il n'y a qu’à voir mon Gustave, mon chêne ami qui fait de la résistance en trônant toujours dans ma belle terrasse qui a abrité tant de belles fêtes. Touche pas à mon chêne Gustave ! Mon bougainvillier frissonne de gouttes d’eau reçues, s’il pouvait parler il dirait « point trop n’en faut », mes rosiers ont rendu l’âme, plus qu’à en replanter. « Y a d’la joie, mesdames Messieurs… »
Bref j’ai du vague à l’âme à revendre, une envie de me défouler et hop me voilà installée bien vaillamment, bien calées dans ma chaise à quatre pattes roulantes, liberté de mouvements… devant mon ordinateur. Clic, il s’allume, toujours à me redemander mes mots de passe, il doit les connaître par cœur ! Sécurité me crie une voix. Soit sécurisons-nous et envolons-nous dans ce système barbare, éphémère et GRATUIT ! Tout y est gratuit, la médisance, les sourires, les jolies poésies, les belles peintures, les beaux articles… Enfin les bons et mauvais sentiments. On devrait mener une petite enquête : si FB décide de faire payer son accès continueriez-vous à y déverser vos états d’âme comme moi ; sonnant et trébuchant ? Je ne répondrai pas à votre place, je crois connaître la réponse… Se défouler cela fait tellement de bien !
Dis-moi tout mon cher ordi, comment vont mes ami(e)s, pourquoi certains s’insultent-ils alors qu’on est là pour s’aimer, donner de nos nouvelles ? Certes, certaines nouvelles répétitives finissent par agacer, certaines blagues sont lourdes, vulgaires ou sexistes (là je vais illico me faire des ennemis). Il en faut pour tous les goûts. Certains articles sont hyper agressifs. Ils en prennent pour leur grade Pinocchio, Cassetête et Véreux. Bien reclassés eux ! Sans parler des nouveaux ministres qui n’en ratent pas une pour gaffer !
Je n’ai pas vu passer la matinée à lire sur FB et je n’ai pas perdu mon temps. J’ai cueilli des perles de rire… pour sourire encore… Des tristesses, des « conneries » (pardon mais oui ça existe, on sourit ou on zappe). Des qui disent un jour blanc et quand ça les arrange un jour noir. C’est terrible le numérique, les conneries, on peut les ressortir même vingt après… Enfin depuis que le numérique existe ! La parole se libère.
Donc, « Je m'baladais sur l'avenue (Fb), le cœur ouvert à l'inconnu. J'avais envie de dire bonjour à n'importe qui… » lorsque je tombe sur un article de mon ami Alain Tremiseau. Il nous invite "à danser ou à s'asseoir". J’ai tant aimé danser dans ma jeunesse, et même après et même demain… À pieds cadencés, à pieds défoulés, à pieds agités. Faire la fête pour n'en faire qu'à ma tête… Toute seule ou avec ma serpillière, toute musique hurlante. Devinez : j’ai même concocté un recueil de nouvelles avec une palette de femmes battantes, décidantes, vaillantes… Transformées en héroïnes. Elles nous invitent : « Voulez-vous danser ? » Moi oui, je suis toujours partante !
« Viens ce soir on va rire et chanter
Viens ce soir on va boire et DANSER
Viens allons chercher au fond d'un verre
Tout l'amour qui a quitté la terre
Viens ce soir on va rire et chanter
Viens ce soir on va boire et DANSER
Viens, allons chercher dans ma chanson
Tous les jours heureux dont nous rêvons » Mike Brandt
Nostalgie quand tu me tiens.
Bonjour mes amies et amis.
Le Français a la réputation d’être râleur. C’est un cliché ? Pas vraiment ! Il faut dire que par les temps qui courent il y a de quoi râler !
Tout augmente, la guerre en Ukraine a bon dos, le covid aussi. Tiens il paraît qu’il nous revient en 8ème épisode !!! On nous rassure, en même temps que le vaccin de la grippe, faites celui du covid ! Comme je n’ai jamais fait le vaccin de la grippe, n’ayant jamais eu la grippe… je répondrai absente à tous les vaccins… comme d’habitude me susurre à l'oreille Claude François. J’avais fait les deux premières doses du Covid pour pouvoir aller dédicacer mes livres et puis basta !
Mais pour une fois, je vais tirer un grand coup de chapeau à notre Poste.
Chaque fois que j’expédie par la poste une commande de livres, j’ai des sueurs froides, l’angoisse de les voir arriver soit avec beaucoup de retard, soit jamais…
Eh bien une fois n’est pas coutume. Lundi je reçois une commande de livres par internet, le chèque a été posté le jour même. Le mardi matin, oh surprise, le chèque est dans ma boite aux lettres avec une petite lettre d’accompagnement. Ni une, ni deux je dédicace mes livres, préparent les enveloppes et hop mardi à 13h je vais poster le tout. Et ô miracle, le mercredi ma boite mail m’affiche un mail de remerciement « le colis est arrivé ».
C’est un peu normal, foi de Miraculée, dans la commande de livres il y avait « La Miraculée ».
Merci la Poste.
« Vieillir c’est renoncer à une chose après l’autre » Irvin D. Yalom célèbre psychologue-psychothérapeute, psychiatre américain.
J’ai lu nombre de ses romans avec toujours autant de plaisir et de réflexions suscitées par ses mots et ses analyses qui résonnent en moi. Encore et toujours.
Je suis plongée dans son dernier livre « Comment je suis devenu moi-même » un pavé de 422 pages que je ne saurais classer dans « roman » « essai » « scientifique »… C’est son autobiographie et son dernier opus. Sentant sa fin de vie approcher, il se raconte en toute simplicité avec humour et en toute franchise.
Dès que j’ai commencé à le lire, je me reconnaissais dans chaque page et ça fait du bien car on se dit « Comment est-ce possible, lui aussi comme moi » ? Au fond les histoires de famille se répètent de tout temps !
Le thérapeute va former des groupes de parole et se retrouver lui-même dans l’embarras. Mais il rebondit à chaque fois et change de méthode et celle qui lui réussira le mieux c’est un groupe de parole de cancéreux en fin de vie. Là vraiment j’ai lu et relu les phrases, les commentaires, les réactions de chacun du groupe. (Je n’ai pas encore tout lu et je sais que je vais encore apprendre plein de choses. Irvin lui-même dit avec émotion : j’ai beaucoup appris de ce groupe).
Les phrases choc :
- Admettre, que, si proche que l’on devienne des autres, c’est seul que l’on doit affronter la vie.
- Quel dommage qu’il m’ait fallu attendre jusqu’à maintenant, jusqu’à ce que mon corps soit rongé par le cancer, pour apprendre à vivre !
- Si la réalité de la mort peut nous détruire, l’idée de la mort peut nous sauver »…
- Sal un homme de trente ans en chaise roulante s’adressant à des adolescents perturbés : « Vous voulez vous pourrir le corps avec de la drogue ? Vous voulez le tuer à coups d’alcool, d’herbe, de cocaïne ? Vous voulez fracassez votre corps en voiture ? Le tuer ?... Eh bien alors, donnez-moi votre corps. Permettez que je l’aie. J’en ai besoin. Je le prendrai volontiers : je veux vivre » !
- Et le même Sal s’adressant à une cancéreuse en fin de vie fâchée avec sa fille pour une banale histoire de nourriture de chat… « Écoutez ce que j’ai à vous dire Evelyn… peu importe ce que mange votre chat ! Peu importe qui cède la première… Cessez de vous voiler la face. L’amour de votre fille est la chose la plus importante au monde pour vous. Ne mourez pas, je vous en prie, ne mourez pas sans le lui avoir dit ! Ça empoisonnera sa vie, elle ne s’en remettra jamais, et elle transmettra ce poison à sa fille ! Brisez le cycle, brisez le cycle » ! L’appel fut entendu…
C’est cette dernière phrase qui m’a le plus frappée de plein fouet. Vous n’en saurez pas plus, c’est mon secret !
- Et pour finir l’épitaphe sur la tombe de Nikos Kazantzakis (Roman Alexis Zorba titre du film Zorba le Grec) : « Je ne veux rien. Je ne crains rien. Je suis libre ».
Il y a des passages très drôles, des récits de voyage, des relations familiales très difficiles, ses enfants, sa femme Marylin son grand amour… Sa vie de A à Z.
La rancune, la haine, l’incompréhension, les regrets, les secrets sont des boulets, des chaines au pied. Je paraphraserai Irvin : brisez ces chaines, libérez-vous !
Qu’est-ce que la vie au fond ? Un parcours avec un début et une fin. Le début on le connaît mais la fin non ! Et entre le début et la fin il y a un long parcours semé d’embûches et de Bonheurs… Enterrez les embûches qui vous empêtrent, agrippez le Bonheur en toute liberté ! On n’a qu’une vie !