Illustration de Ezzio pour le Tome 6
12/11/2022 14:18 par ninanet
Bonjour mes amies et amis.
« Écrire c’est aussi ça, semer de l’énergie quoi que l’on vive. En faire un champ de blé, de tournesols ou de jonquilles… » Alain Cadéo
Comment passer sous silence des messages qui me mettent du baume au cœur ?
En ce moment, mes nuits sont en turbulence. Je pense à mon conte, à mes illustrations et j’ai presque envie de me relever pour rectifier tel ou tel dessin. À ma saga qui traine un peu en longueur... Quelques petits nuages disséminés en chahuts désordonnés…
Et puis, et puis… au lever, mon rituel est d’ouvrir ma boite mails (telle ma boule de cristal), pour savoir comment sera ma journée. Que va m’apporter ce jour nouveau ?
C’est magique ce monde moderne où d’un clic on reçoit après avoir semé de l’énergie, « le champ de blé, de tournesols ou de jonquilles »… Les fleurs… ma vie !
Premier mail qui me saute aux yeux (il n’est que 7h30) :
« Hello Annette, Pépé Charles est très émouvant. Pas étonnant qu'il vous ait autant marqué. Je pense à Pagnol et sa trilogie (La gloire de mon père, etc). Continuez à écrire. Bon week-end à vous ». Patrick.
Deuxième mail envoyé par une maman (reçu à 8h19) :
« Ezzio a vu que vous étiez en train d’illustrer le tome 6, il a dit je vais aider Annette et il a imaginé un dessin pour la fin du tome 6. On pense souvent a vous, a bientôt, bises de la petite famille Suau ».
Pour la petite histoire, Ezzio est le gagnant du concours du Tome 3. Il est passé à « Lettre à pépé Charles » tout en continuant à suivre les péripéties de « Gracieuse et Panache… ». Là sa maman m’envoie un deuxième mail. Ezzio a proposé de changer son dessin pour qu’il corresponde à la fin du Tome 6 (il n’a pas lu mon conte en cours, bien sûr). J’ai refusé tout net… Ma boite à idées c’était déjà mise en action. Ça va être génial ! Géniale aussi cette envie de création de Ezzio et son implication surtout ! Peut-on résister à une telle invite ?
Troisième mail pour m’annoncer que nous allons nous revoir très bientôt, promesse de sa maman.
Dare dare, je me remets à mon tome 6. Mon cerveau fume, il voit des roses partout. Mes doigts s’agitent en s’emparant du crayon et de la gomme et mon cœur fredonne… Belle journée.
on pense souvent a vous, a bientôt ,bises de la petite famille Suau
Bonjour mes amies et amis. "Le bonheur est fait de tous petits riens, il faut ne jamais le perdre de vue" (mon leitmotiv, ma boussole). 48h d'affilée à dessiner, gommer, recommencer, puis mon sourire qui se profile quand j'obtiens ce que je n'ai même pas recherché. Le dessin s'est imposé tout seul ! Bizarre. La main qui tient le crayon, les yeux qui imaginent et le cœur qui s'agite. Et hop une page illustrée. Vite, vite je prends ma pause yaourt, je déteste mais c'est nécessaire... J'ai oublié de vous dire que je travaille avec des chansons nostalgiques. C'est ma période. Le passé m'obsède. Mais le moment présent est le plus stoïque ! Mon crayon et ma gomme vont finalement prendre le dessus et j'imagine déjà les enfants et leurs réactions spontanées... Ma récompense viendra d'eux ! Et ça me fait chaud au cœur. Allez j'y retourne. Bon W.E. Profitez bien, le temps passe si vite.
« Que sont devenues les fleurs, du temps qui passe ?
Que sont devenues les fleurs du temps passé ? » Dalida
Pour rebondir sur un article d’un ami qui se reconnaitra,
« L'immortalité » ? Je ne sais pas ce que c'est !
Ma mère disait "laisse-moi vivre aujourd'hui, tue-moi demain". Elle vécut de très nombreux "demains" (partie à 98ans) sans jamais se soucier du lendemain. Elle défiait la mort et profitait de chaque seconde que la vie lui offrait comme un cadeau sublime. Elle a réussi l’exploit de transformer ses dernières années en de merveilleuses années. Puis un jour, le temps tire sa révérence en emportant avec lui celles et ceux qui n’ont vécu que pour lui résister.
Résister au temps ? Impossible ! Sauf à le vivre à plein temps, sans haine et sans regret !
La mort ne m’a jamais attristée. Elle m’a fait aimer encore plus fort celles et ceux qui de leur vivant m’entouraient. Tout n’a pas été rose, quelques épines, quelques grammes de poison, quelques odeurs nauséabondes. Mais aussi du jasmin, du lilas, du seringat, du ciel bleu et du soleil brûlant… Encore et encore mon jardin abritera les plus jolies fleurs, mon lot de consolation. La fleur, l’apothéose de la beauté, pousse même dans le désert… du cœur.
« Et puis, il y a ceux que l’on croise, que l’on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demi-heure et changent le cours de votre vie. » Victor Hugo
Bonjour mes amies et amis.
Au risque d’en agacer certaines et certains, je ne peux m’empêcher de vous raconter mes séances de dédicaces.
« Tant d’heures, de jours, de mois pour tremper sa plume dans l’encre de ses turbulences pour qu’en toute innocence, elle puisse partager ses confidences. Se dépatouiller dans son brouhaha, aller cahin-caha, sans prêchi–prêcha ». Ce sont mes premières lignes d’écriture… Depuis 13 ouvrages ont pris naissance. Et pour leur donner une légitimité, en toute humilité… eh bien il faut descendre dans l’arène !
Ce préambule pour motiver ce retour sur dédicaces. Sur toutes ces belles rencontres, sur ces émotions qui emballent le cœur l’espace d’une étincelle ! Je serais peut-être un peu trop bavarde, je vous aurais prévenus.
Arrive enfin le moment tant attendu. Le réveil sonne, même si je n’en ai guère besoin, le petit-déjeuner est vite englouti. En voiture Nénette. La route n’en finit pas de virer sur les routes provençales aux couleurs ocre… La nature fait sa révolution en cette fin d’été. En duel avec un automne nonchalant pas pressé de rougir de toutes ses feuilles. Inévitablement, mon angoisse s’installe. Je négocie avec mes questionnements. Ma fierté est toujours la plus forte ! Il faut que ça marche !!! Et là une voix me raisonne « fais comme tu as l’habitude et ça ne peut que bien fonctionner ». Bof, bof, bof ! C’est mon cri de guerre ! Tout aussitôt, à peine arrivée, Oh ! Surprise, Halloween était passé par là et avait déguisé mes amies libraires. Je suis si contente de les revoir ! Les embrassades et les éclats de rire ont fait fondre mes doutes. Mes livres soigneusement alignés sur une table à la jolie nappe rouge coquelicot, je prépare mon mental. Pas grand monde, à cette heure matinale. Quelques personnes passent devant moi sans même jeter un œil en ma direction. Bon pas de panique, on va laisser du temps au temps .
Paule s’approche, me sourit et très vite se laisse séduire par « Voulez-vous danser ? ». J’ai vraiment besoin de m’évader en ce moment me dit-elle. Je la regarde et lui dis, vous êtes ma première dédicace et ma chance de la journée. Je ne me suis pas trompée.
À 12h35, Élodie la libraire me dit « Annette tu ne vas pas déjeuner, moi j’y vais » ! Je n’avais pas vu passer la matinée. Je n’avais ni faim, ni soif. Dans mon élément.
Mes rencontres, Camille, Joh, Josette, Joséphine, Éliane, Christiane et Christian, Guilaine, Hélène et nos échanges empathiques et souriants m’avaient nourrie. Merci, Merci. Merci.
L’après-midi fut plus calme. Je n’étais pas de taille à lutter avec Halloween qui avait emporté les enfants et les parents pour des jeux dans le magasin. J’en ai profité pour feuilleter avec bonheur les livres qui m’environnaient. Peu à peu, les lecteurs sont revenus.
Un grand merci à UTE une maman très attentionnée qui a tout fait pour que sa fille Orianne accepte « Gracieuse et Panache … ». Nous le lirons ensemble l’encourage-t-elle.
« Le véritable bonheur est lorsque la personne qui s’arrête devant vous, vous regarde, vous sourit et surtout vous écoute. La plupart du temps c’est réciproque. L’autre, là devant, semble se mirer dans un autre elle-même. C’est comme l’étincelle qui claque et allume le feu. Le feu de la passion de la lecture/écriture ». C’est ce qui arriva avec Frédérique. Au début elle semblait réfractaire à mes livres. « Ce n’est pas mon style de lecture, m’affirme-t-elle, tout de go, mais oui, parlez-moi de vos ouvrages ». Peu à peu la confiance s’est instaurée, les confidences ont afflué et nous étions aussi émues l’une que l’autre. Tous vos livres raisonnent en moi me dit-elle, notre rencontre était destinée justement aujourd’hui… (Le reste de sa phrase restera entre nous). Elle est repartie avec « Voulez-vous danser ? », pour me faire du bien, a-t-elle ajouté. À moi aussi !
Bonjour mes amies et amis.
« Une belle surprise c’est le petit plus qui illumine une journée mal démarrée. Surtout ne pas s’énerver mais positiver »
Retour sur ma journée dédicace au Salon à St Victoret.
Levée à 6h, me préparer et prendre la route pour avaler les 160 kms qui me séparent du lieu… Arrivée soulagée, le chauffeur a été au top, le GPS nous a guidés avec précision, et la signalétique était parfaite.
Aïe ! En arrivant, un couac, pas de table ni de chevalet à mon nom. On m’avait oubliée. Pas grave ! L’erreur est humaine. Quelques minutes plus tard, une chance (pour moi), un auteur s’étant désisté le matin même, mes livres prirent place sur ma belle nappe rose. Sur la table un petit guide avec tous les noms des auteurs présents et leurs livres. Devinez ! Aux abonnées absentes sur le guide également ! Et pourtant, j’en ai fait de la communication… Bref, pas de quoi se rendre malade. La vie d’auteure n’est pas un long fleuve tranquille.
Je file boire mon petit café d’accueil pour positiver. Je retrouve quelques amis auteurs, belles retrouvailles. La configuration du salon m’interpelle, ma place près de la porte aussi, pas terrible ! Encore une fois, je relativise. Je me connais, je ne suis pas née de la dernière pluie. Il fait beau ça tombe bien !
10h pile, ouverture du salon. Quelques visiteurs… Une petite famille vient directement vers moi. Un couple, un petit garçon et une jolie petite-fille tenant un paquet cadeau à la main. Ses yeux bleus lumineux et son magnifique sourire me fixent. Quelques secondes pour réagir et mon cri de joie. Mathilde ! Ma plus jeune fan, ma petite-fille de cœur, presque aussi grande que moi, était là devant moi. Je l’aurais reconnue entre mille, ça ne s’invente pas ! Je l’avais rencontrée à une dédicace, elle avait 4 ans ½. Le hasard des dates de dédicaces, le covid et les aléas de la vie, ne nous ont pas permis de nous revoir mais le contact a été maintenu. Mathilde a lu tous mes « Gracieuse et Panache », a même gagné le concours de coloriage du Tome 3. Ensuite elle a voulu lire « Lettre à pépé Charles ». Passée ma surprise, elle me tend un joli paquet cadeau. Dans un bel emballage papier cristal, une mésange en verre. Ma Gracieuse, la mésange, l’héroïne de mes contes. Mon émotion était à son comble. L’attention était tellement touchante que j’en avais la chair de poule.
Pour une surprise c’était réussi ! Mathilde a voulu le tome 5 des « Gracieuse et Panache-Un rosier pour maman », le tout dernier qu’elle n’avait pas encore dans sa bibliothèque, puis les deux derniers romans adultes, les autres elle les avaient déjà (sa maman me les avait commandés à leur sortie). Là j’étais étonnée : « Mathilde, ce sont des livres pour les grands ». « Oui je sais, mais je les veux tous dans ma bibliothèque. Je les lirai plus tard ». Mathilde a neuf ans !!! Puis son papa m’a demandé très gentiment si j’acceptais de prendre une photo avec Mathilde. Les yeux de sa maman Virginie étaient brillants d’émotion. Les miens aussi, cela se passe de commentaire. Je l’ai vue repartir, le cœur serré, me demandant « quand la reverrais-je ? ».
Le reste de la journée s’est déroulée allègrement, même si je n’ai pas fait explosé les compteurs c’était prévisible ; j’étais heureuse, du soleil plein le cœur, puisque Mathilde est (re)venue…
Je tiens à remercier les lectrices et lecteurs qui m’ont gâtée, même s’ils n’ont pas été nombreux mais l’empathie et le plaisir d’échanger étaient bien présents. D’habitude je relève les prénoms pour mes articles, mais ce dimanche, j’ai évolué sur une autre planète, la planète lunaire, j’ai la mémoire qui flanche, je ne me souviens plus très bien… mais le cœur y est ! Un grand merci.
Bonjour, mes amies et amis.
S’il vous reste encore quelques gouttes de carburant dans votre réservoir de voiture, sinon à vélo, à pied, comme vous le souhaitez, s’il vous plait, n’oubliez pas notre rencontre incontournable au Salon du Livre à St Victoret le dimanche 23/10/2022 de 10h à 17h30.
Pour mémoire, à mes tous débuts d’auteure, j’avais été invitée à ce Salon et j’en ai gardé un très bon souvenir. Aussi, après quelques années d’absence, je reviens à mes premières amours.
Noël approche à grands pas et au vu de la conjoncture pas très sereine, mieux vaut prévoir vos cadeaux sans tarder. Un livre à la dédicace personnalisée reste un présent toujours apprécié.
Offrir un livre, c'est mettre le Bonheur à portée de main des petits et des grands.Merci.
Ce matin, comme tous les matins, je commence par les nouvelles du jour.
Pas bien gai tout ça ! Les explosions, les files d’automobiles dans les stations services, les énervements… Le pire c’est qu’on commence à s’y habituer, je croque allègrement sur ma tartine beurrée et je bois une gorgée de mon café. Quel plaisir ce café chaud, ce bon beurre gastronomique sur ma tartine !
Et voilà qu’un gentil animateur télé nous annonce que le fleuron de la gastronomie française, le fromage, est dans le collimateur de la Commission européenne. Quoi ?
Nos fromages labellisés AOP (Appellation d’origine Protégée) ou IGP (Indication Géographique Protégée) et d’autres… doivent afficher sur leurs emballages un nutriscore (étiquetage nutritionnel : la lettre A pour le meilleur élève et la lettre E pour le dernier de la classe.). Devinez, si les agriculteurs devaient « nutriscoriser » leurs fromages, eh bien, ô surprise, on lirait la note E. Pourquoi ? Parce que le fromage contient du lait cru (c’est gras) et qu’il y a du sel… Dernier de la classe. Et qu’il valait mieux manger une pizza… Là mon cerveau s’électrise… dans une pizza il y a du fromage… et du sel. J’ai dû mal entendre. Et hop je bois mon café avant que ça ne soit mauvais pour ma santé… Sur le plateau (télé, pas fromage) une petit voix s’élève « oui mais on mange un petit bout de fromage, tandis qu’une pizza… ». C’est juste répond le gentil animateur et de nous expliquer qu’une portion de fromage pèse tout au plus 30 gr mais qu’une pizza… Sans lui je n’aurais pas su… mais ce n’est pas tout s’empresse-t-il de dire ! Là j’arrête de mastiquer ma tartine et je tends l’oreille… Les yeux malicieux et le sourire aux lèvres, le gentil animateur assène une deuxième mauvaise nouvelle : Le vin aussi devrait comporter un nutriscore sur l’étiquette. Et devinez quel serait son « nutrimachin » ? Non vous ne voyez pas ? Normal ! Il manque une lettre sur le nutriscore. Oui, oui la lettre serait F !!! Donc le conseil serait de consommer soit un tout petit bout de fromage soit un tout petit verre de vin. Soit l’un soit l’autre mais surtout pas les deux.
Alors je repense aux belles fêtes de famille, aux mariages, aux baptêmes… où il ne serait pas de bon ton de terminer un repas festif sans fromage ni le vin qui se marie si bien avec ! Et j’entonne « il est des nô-ôtres… ».
Au fait connaissez-vous l’appellation inventée par APR : CQSESDSS ? À suivre...
Je ne sais pas qui a décrété « 7 octobre, journée mondiale du sourire ». Quelle importance ! Moi ça me va !!! Je n’ai pas besoin de me déguiser. Mon sourire s’affiche en toute liberté, sans jamais rechigner. C’est naturel chez moi ! Je ne m’en dépare jamais. Il se hisse entre les autres et moi, il rayonne. Il déstabilise parfois. Il séduit surtout en offrant du positif dans un monde où rien n’est facile. Quoi de plus beau qu’un visage souriant ? D’un sourire qui éclaire en même temps le regard et transpire dans la voix. L’échange est énigmatique. Comment décrypter le message ? Le cœur sait faire lui ! Point n’est nécessaire de discourir, juste sourire.
Alors sourions, sourions. Et même si le poids des soucis, des emmerdes, vous semble trop lourd à porter, parez-vous de votre plus bel atout : le sourire ! Souriez ! La vie vous semblera plus aérienne. Vous aurez envie de danser, de chanter. Pour ce faire je vous offre mes danseurs de tango. Dans un bel échange rythmé, ils se sourient de bonheur !
« Je crois que si je passe pour l’écrivain du bonheur, c’est parce que je pense qu’il faut être heureux en dépit de tout le reste » Jean d’Ormesson
Aujourd’hui, Annie Ernaux a reçu le prix Nobel de Littérature… Déjà des voix s‘élèvent pour ou contre. Tant mieux, tant pis.
Eh bien moi, aujourd’hui j’ai reçu la visite du Père Noël avant l’heure. Il m’a apporté en toute discrétion une grosse commande de livres. Une amie généreuse qui souhaite gâter ses amies pour Noël et qui a fait le plein de mes livres. En plusieurs exemplaires pour certains titres.
Marie-Christine est une amie FB que je connais virtuellement depuis longtemps et là lorsque j’ai lu son mail, je me suis dit « je suis fière d’offrir du bonheur à mes lectrices et je continuerai encore et encore ». Certains diront « c’est un succès d’estime ». Eh bien moi j’aime ça être estimée, aimée juste pour ce que je suis et pour les messages du Bien que j’essaye de faire passer. Le Bien, c’est le Bonheur de chaque heure.
Ces temps-ci les bonnes nouvelles ont des ailes et s’en viennent taper à ma porte, à mon cœur et mon bonheur est sans limites.
Il ne me reste qu’à offrir de belles dédicaces, avec mes mots simples, le sourire aux lèvres et le cœur bien léger. MERCI.
Bonjour mes amies et amis.
Il y a des jours AVEC et des jours SANS ! Aujourd’hui c’est un jour AVEC ! Et ça fait du bien.
J’ai fait la connaissance virtuelle de Anne-Marie Caria, Peintre et Poétesse, sur ce réseau. L’amie d’une amie. Et c’est fabuleux comme les ami(e)s de nos ami(e)s deviennent nos ami(e)s. Anne-Marie est quelqu’un de très communicatif, souriante à travers ses mots et échanges téléphonés. Elle est pleine de vie.
Pour mieux me connaître, elle a voulu lire « La Miraculée » où je me raconte dans un moment compliqué de mon existence, et surtout avec beaucoup d’humour !
Voici ce qu’elle m’écrit aujourd’hui, m’expliquant que cela lui était venu d’un jet, en quelque sorte un cri du cœur à la fin de mon livre. Alors je ne résiste pas à la publier pour mieux la faire connaître à son tour :
« Adolescente, j’ai dévoré des Dostoïesvski, des Tolstoï, des Stendhal et Eugène Sue à 1300 pages en quelques jours, avec hors d’œuvre, des Jules Verne, Zola et pièces de Monsieur Molière, achetés avec les deux-trois sous de mon argent de poche, et ramenés de la librairie du coin en les serrant contre mon cœur. Maman qui, la nuit, voyait le rai de lumière sous la porte de ma chambre, criait : » Éteins et dors, demain il y a école ». J’en faisais fi et continuais sous les couvertures, à la lueur d’une lampe de poche jusqu’à ce que celle-ci fût confisquée. Après plusieurs années de « non lecture », et maintes activités dont l’écriture de mes propres ouvrages ou plus précisément parallèlement à celles-ci, j’ai décidé de me remettre à lire. « La Miraculée » d’Annette Lellouche est arrivé à point nommé et, pour la première fois depuis bien longtemps j’ai lu un livre jusqu’à la fin. J’avais pris la fâcheuse habitude de les abandonner au bout de quelques pages, étant en quelque sorte la marâtre des œuvres littéraires de mes consœurs et confrères auteurs. Pardon à eux. L’expression d’Annette n’est pas « intellectuelle » dans le sens péjoratif du terme. Son style est compréhensible par tout le monde, et j’ai particulièrement apprécié les touches d’humour dont elle saupoudre certains événements de sa vie « pas marrants du tout ». Anne-Marie Caria Peintre, Poétesse ».