livres pour Noël
10/12/2022 22:48 par ninanet
Bonsoir mes amies et amis.
Ce soir c’est la petite fille, que je n’ai jamais cessé d’être, qui va vous parler de ses deux derniers contes de la saga « Gracieuse et Panache.
Tome 5 : Gracieuse et Panache – Un rosier pour maman.
Ce conte traite principalement de l’amitié entre deux enfants : Vincente et Luc.
Madame Rose, la maîtresse, décide d’apprendre aux élèves comment faire germer des haricots avec du coton (cela va probablement vous rappeler des souvenirs). Luc préfère un rosier pour sa maman. La maîtresse accepte et voilà toute la classe occupée à bouturer avec des boutures de rosier. Puis vient le moment de se remettre au travail. « Ouvrez votre livre de lecture ». Luc est troublé. Il bafouille. Vincente comprend tout de suite qu’il y a un problème et vole à son secours. Va-t-elle réaliser le défi qu’elle s’est donné ? L’amitié est plus forte que tout !
Tome 6 – Gracieuse et Panache – Quand je serai grand, je serai…
Vincente et Luc, amis plus que jamais, bavardent tout au long du chemin qui les mène à leur maison. Vincente, grâce à son papa, est forte en calcul mental. Mais Luc a une autre idée en tête. Il déclare « quand je serai grand, je serai… » il ne sait pas comment lui dire qu’il veut être pâtissier. Ils vont convenir d’un accord : Vincente lui enseignera le calcul mental et Luc la pâtisserie. Il sera aussi question de haras, de poneys. Ils vont rencontrer Mathilde qui va devenir leur amie. Le concours de coloriage est toujours en vigueur.
Dans ce tome 6, la gagnante Adaline a 5 ans ½.
Pour la petite histoire, Mathilde est ma plus jeune fan. Je l’ai connue à l’âge de 4 ans ½ et je viens de la revoir en dédicace à l’âge de 9 ans. Elle a dans sa bibliothèque tous mes livres (adultes et jeunesse confondus). Je les lirai quand je serai plus grande a-t-elle dit à ses parents. Elle est arrivée avec un cadeau « une mésange en verre » super jolie. C’est ma petite-fille de cœur…
Sans oublier Ezzio, qui m’a offert une jolie illustration (hors concours) que j’ai ajoutée dans le tome 6, Il était le gagnant du tome 5.
La liste serait bien longue si je devais parler de tous ces enfants qui ont adopté Gracieuse et Panache. J’en suis très heureuse et un peu fière.
Il est encore temps de passer commande pour les mettre au pied du sapin. J’expédie les commandes au fur et à mesure de leur arrivée (sous 48h). Port offert ainsi que dédicace et marque-page.
Merci.
« Celui qui est capable de ressentir la passion, c’est qu’il peut l’inspirer » Marcel Pagnol
Bonjour mes amies et amis.
J’ai le plaisir de vous annoncer mes deux dernières séances de dédicace de l’année 2022 :
Le samedi 17/12/22 à l’Espace Culturel du C. Leclerc à Cogolin (Var) 9h - 17h30.
Le samedi 24/12/22 à l’Espace Culturel du C. Leclerc à Montauroux (Var) 9h - 17h30.
Littérature Adultes et Jeunesse « Premières lectures » avec un concours de coloriage.
Des histoires vraies, du vécu, du sentiment et de la passion. En passant par le rêve !
J’aime beaucoup Marcel Pagnol. J’habite dans le Var en Provence et il ne peut en être autrement. Lors de ma toute première séance de dédicace, j’étais face au Château Dupuy à Tourrettes et je me suis jurée qu’un jour j’écrirai une histoire « pagnolesque ».
J’ai tenu parole. « Lettre à pépé Charles » est une saga familiale, partiellement autobiographique. Du pur sucre d’orge. Elle a séduit des plus jeunes à partir de 10 ans jusqu’aux plus âgés et même les anciens.
« La Miraculée ». Un accident qui aurait pu m’être fatal. Je n’ai pas accepté la fatalité et j’ai mené de front plusieurs batailles pour m’en sortir. Mon chirurgien m’a surnommée « La Miraculée » et j’ai tenu à lui prouver qu’il n’avait pas tort. Le récit-témoignage, très humoristique, lui est dédié. C’est tout sauf triste !
« À l’assaut du bonheur ». Logiquement une maman aime son fils et le fils aime sa mère. La vie est un éternel recommencement : Elsa, son fils, même destin. La vie va leur offrir des piqures de rappel. Comment vont-ils réagir ? Suspense psychologique…
« Voulez-vous danser ? » Vous n’avez pas le temps de lire ou vous aimez les histoires courtes qui vous feront rêver ? Vous aimez la poésie ? Vous serez servis par ce recueil de Nouvelles ponctué de quelques poésies. Des héroïnes, la plus jeune a 18 ans, la plus âgée… peu importe ! Puisque la vie va leur distribuer des cartes, toutes joueront le jeu sans se soucier du qu’en dira-t-on. Le bonheur assuré avant tout !
Sur un prochain bulletin je vous parlerai des contes « Premières lectures ».
Si vous habitez trop loin ou si vous n'êtes pas disponibles, je me ferai un grand plaisir de vous expédier les romans choisis, dédicacés et accompagnés d'un marque-page, en port franco. Envoi sous 48h. Paiement par chèque ou virement. M'écrire à : publication@a5editions.fr - Site : http://a5editions.fr
Merci.
Bonjour mes amies et amis.
« Le talent ça n’existe pas. Le talent c’est d’avoir envie de faire quelque chose » J. Brel
Petite consolation du jour. Se faire plaisir quand certains plaisirs vous sont refusés… Par la force des choses ! Tenir tête et ne pas céder au découragement.
On se lève un matin et on se dit : « Stop, aujourd’hui je me fais plaisir ». Aussitôt dit, aussitôt fait !
Quelques mandarines, maigrichonnes, boudées, se désespéraient d’être cueillies de mon mandarinier, une recette reçue très à propos et voilà, en un tour de passe-passe, une bien jolie douceur pour le goûter. Aussitôt cuit, aussitôt démoulé, aussitôt dégusté.
Meilleur remède face à la monotonie de certains jours où plutôt que de ressasser, on se déculpabilise. Plus de pourquoi ! Ni de comment ! Je suis gâtée par la Vie car d’une douloureuse contrariété, il en ressort une douceur-bonheur.
Point n’est besoin de talent, juste l’envie d’avoir envie hurle Johnny que j’écoute en boucle.
Bonne journée.
Bon dimanche mes amies et amis.
« Il n’y a pas d’enthousiasme sans sagesse, ni de sagesse sans générosité » Paul Éluard.
Je l’écris à chaque fois parce que je le ressens à chaque fois : chaque séance de dédicace, au même endroit, au même moment d’une année sur l’autre est unique, différente et émouvante … Hier, samedi, j’ai ressenti de nouvelles émotions inhabituelles.
J’étais enrhumée, fatiguée mais déterminée. Il faisait froid, l’Espace Culturel est un peu ouvert à tous vents et je ne voulais pas dédicacer avec ma veste de laine.
Alors quand je vous écris que j’ai ressenti de nouvelles émotions c’est parce que j’ai pu remarquer que les personnes qui s’arrêtaient devant mes livres étaient réceptives. Bien plus que les fois précédentes. Le Covid est dépassé, tout le monde l’a compris, et Noël approche, ça met du baume au cœur. La première dédicace porte toujours chance, c’est Rolande qui est repartie avec « Voulez-vous danser ? » et un grand sourire aux lèvres. S’est ensuite arrêtée Nelly, avec sa fille Lisa, pas vraiment inspirée par mes livres. Puis de la discussion jaillit l’étincelle et l’empathie s’est tout de suite installée entre nous. Elle s’est choisi « Voulez-vous danser ? » et « Gracieuse… pour Lisa ». J’étais touchée par notre échange. Un monsieur tout gentil, cherchant un autre livre, s’est approché de ma table. Il a eu un coup de cœur pour « Lettre à pépé Charles » (le seul qui me restait, retirage en cours pour Noël) et l’offrira à son épouse. Madeleine est partie avec « La Miraculée », Hermine avec « À l’assaut du bonheur » et ainsi de suite... La journée s’est écoulée gentiment, sans bousculade. Black Friday et le foot ont détourné un peu les lecteurs.
Mais comme je vous l’écrivais ci-dessus, j’ai eu droit à mes emballements et coups de cœur. J’ai discuté avec Pauline, une Hollandaise, qui au départ était un peu sur la réserve, elle parle français mais ne lit pas encore français. Je lui ai montré « Voulez-vous danser ? » et elle n’a pas hésité une seconde « j’ai très envie d’essayer » m’a-t-elle dit tout intimidée, en partant. Ezzio est venu avec sa maman et sa mamie. Il paraît (chut c’est un secret) qu’il était très impatient de me retrouver. Merci Ezzio mon petit-fils de cœur et merci à ta maman qui privilégie notre amitié.
Et pour finir j’ai fait la connaissance de Noé. Un sacré petit bonhomme, remuant, intelligent, posant les bonnes questions. Son papa souriait, il a sûrement l’habitude de le voir monopoliser l’attention. Il voulait « Gracieuse… » mais a d’abord voulu connaître son prix et me l’a fait dédicacer. Lorsque je lui ai demandé s’il était content d’avoir ma dédicace, il m’a répondu très fièrement, « c’est mon papa qui dédicace d’habitude » et j’ai appris que son papa est auteur de poésies. Nous n’avons même pas eu à faire connaissance. Nous avons longtemps bavardé à trois, à bâtons rompus.
J’ai été enthousiasmée par tous mes échanges. Ai-je fait preuve de sagesse ? Un peu trop bavarde, mais comment se taire devant tant de personnes qui avaient envie de m’écouter, de poser des questions. Est-ce cela la sagesse avec générosité ?
Merci à toute l’équipe de l’Espace Culturel toujours au top pour l’accueil. Au 24/12/22.
Bon dimanche mes amies et amis.
« Il n’y a pas d’enthousiasme sans sagesse, ni de sagesse sans générosité » Paul Éluard.
Je l’écris à chaque fois parce que je le ressens à chaque fois : chaque séance de dédicace, au même endroit, au même moment d’une année sur l’autre est unique, différente et émouvante … Hier, samedi, j’ai ressenti de nouvelles émotions inhabituelles.
J’étais enrhumée, fatiguée mais déterminée. Il faisait froid, l’Espace Culturel est un peu ouvert à tous vents et je ne voulais pas dédicacer avec ma veste de laine.
Alors quand je vous écris que j’ai ressenti de nouvelles émotions c’est parce que j’ai pu remarquer que les personnes qui s’arrêtaient devant mes livres étaient réceptives. Bien plus que les fois précédentes. Le Covid est dépassé, tout le monde l’a compris, et Noël approche, ça met du baume au cœur. La première dédicace porte toujours chance, c’est Rolande qui est repartie avec « Voulez-vous danser ? » et un grand sourire aux lèvres. S’est ensuite arrêtée Nelly, avec sa fille Lisa, pas vraiment inspirée par mes livres. Puis de la discussion jaillit l’étincelle et l’empathie s’est tout de suite installée entre nous. Elle s’est choisi « Voulez-vous danser ? » et « Gracieuse… pour Lisa ». J’étais touchée par notre échange. Un monsieur tout gentil, cherchant un autre livre, s’est approché de ma table. Il a eu un coup de cœur pour « Lettre à pépé Charles » (le seul qui me restait, retirage en cours pour Noël) et l’offrira à son épouse. Madeleine est partie avec « La Miraculée », Hermine avec « À l’assaut du bonheur » et ainsi de suite... La journée s’est écoulée gentiment, sans bousculade. Black Friday et le foot ont détourné un peu les lecteurs.
Mais comme je vous l’écrivais ci-dessus, j’ai eu droit à mes emballements et coups de cœur. J’ai discuté avec Pauline, une Hollandaise, qui au départ était un peu sur la réserve, elle parle français mais ne lit pas encore français. Je lui ai montré « Voulez-vous danser ? » et elle n’a pas hésité une seconde « j’ai très envie d’essayer » m’a-t-elle dit tout intimidée, en partant. Ezzio est venu avec sa maman et sa mamie. Il paraît (chut c’est un secret) qu’il était très impatient de me retrouver. Merci Ezzio mon petit-fils de cœur et merci à ta maman qui privilégie notre amitié.
Et pour finir j’ai fait la connaissance de Noé. Un sacré petit bonhomme, remuant, intelligent, posant les bonnes questions. Son papa souriait, il a sûrement l’habitude de le voir monopoliser l’attention. Il voulait « Gracieuse… » mais a d’abord voulu connaître son prix et me l’a fait dédicacer. Lorsque je lui ai demandé s’il était content d’avoir ma dédicace, il m’a répondu très fièrement, « c’est mon papa qui dédicace d’habitude » et j’ai appris que son papa est auteur de poésies. Nous n’avons même pas eu à faire connaissance. Nous avons longtemps bavardé à trois, à bâtons rompus.
J’ai été enthousiasmée par tous mes échanges. Ai-je fait preuve de sagesse ? Un peu trop bavarde, mais comment se taire devant tant de personnes qui avaient envie de m’écouter, de poser des questions. Est-ce cela la sagesse avec générosité ?
Merci à toute l’équipe de l’Espace Culturel toujours au top pour l’accueil. Au 24/12/22.
Bonjour mes amies et amis.
« Écrire c’est aussi ça, semer de l’énergie quoi que l’on vive. En faire un champ de blé, de tournesols ou de jonquilles… » Alain Cadéo
Comment passer sous silence des messages qui me mettent du baume au cœur ?
En ce moment, mes nuits sont en turbulence. Je pense à mon conte, à mes illustrations et j’ai presque envie de me relever pour rectifier tel ou tel dessin. À ma saga qui traine un peu en longueur... Quelques petits nuages disséminés en chahuts désordonnés…
Et puis, et puis… au lever, mon rituel est d’ouvrir ma boite mails (telle ma boule de cristal), pour savoir comment sera ma journée. Que va m’apporter ce jour nouveau ?
C’est magique ce monde moderne où d’un clic on reçoit après avoir semé de l’énergie, « le champ de blé, de tournesols ou de jonquilles »… Les fleurs… ma vie !
Premier mail qui me saute aux yeux (il n’est que 7h30) :
« Hello Annette, Pépé Charles est très émouvant. Pas étonnant qu'il vous ait autant marqué. Je pense à Pagnol et sa trilogie (La gloire de mon père, etc). Continuez à écrire. Bon week-end à vous ». Patrick.
Deuxième mail envoyé par une maman (reçu à 8h19) :
« Ezzio a vu que vous étiez en train d’illustrer le tome 6, il a dit je vais aider Annette et il a imaginé un dessin pour la fin du tome 6. On pense souvent a vous, a bientôt, bises de la petite famille Suau ».
Pour la petite histoire, Ezzio est le gagnant du concours du Tome 3. Il est passé à « Lettre à pépé Charles » tout en continuant à suivre les péripéties de « Gracieuse et Panache… ». Là sa maman m’envoie un deuxième mail. Ezzio a proposé de changer son dessin pour qu’il corresponde à la fin du Tome 6 (il n’a pas lu mon conte en cours, bien sûr). J’ai refusé tout net… Ma boite à idées c’était déjà mise en action. Ça va être génial ! Géniale aussi cette envie de création de Ezzio et son implication surtout ! Peut-on résister à une telle invite ?
Troisième mail pour m’annoncer que nous allons nous revoir très bientôt, promesse de sa maman.
Dare dare, je me remets à mon tome 6. Mon cerveau fume, il voit des roses partout. Mes doigts s’agitent en s’emparant du crayon et de la gomme et mon cœur fredonne… Belle journée.
on pense souvent a vous, a bientôt ,bises de la petite famille Suau
Bonjour mes amies et amis. "Le bonheur est fait de tous petits riens, il faut ne jamais le perdre de vue" (mon leitmotiv, ma boussole). 48h d'affilée à dessiner, gommer, recommencer, puis mon sourire qui se profile quand j'obtiens ce que je n'ai même pas recherché. Le dessin s'est imposé tout seul ! Bizarre. La main qui tient le crayon, les yeux qui imaginent et le cœur qui s'agite. Et hop une page illustrée. Vite, vite je prends ma pause yaourt, je déteste mais c'est nécessaire... J'ai oublié de vous dire que je travaille avec des chansons nostalgiques. C'est ma période. Le passé m'obsède. Mais le moment présent est le plus stoïque ! Mon crayon et ma gomme vont finalement prendre le dessus et j'imagine déjà les enfants et leurs réactions spontanées... Ma récompense viendra d'eux ! Et ça me fait chaud au cœur. Allez j'y retourne. Bon W.E. Profitez bien, le temps passe si vite.
« Que sont devenues les fleurs, du temps qui passe ?
Que sont devenues les fleurs du temps passé ? » Dalida
Pour rebondir sur un article d’un ami qui se reconnaitra,
« L'immortalité » ? Je ne sais pas ce que c'est !
Ma mère disait "laisse-moi vivre aujourd'hui, tue-moi demain". Elle vécut de très nombreux "demains" (partie à 98ans) sans jamais se soucier du lendemain. Elle défiait la mort et profitait de chaque seconde que la vie lui offrait comme un cadeau sublime. Elle a réussi l’exploit de transformer ses dernières années en de merveilleuses années. Puis un jour, le temps tire sa révérence en emportant avec lui celles et ceux qui n’ont vécu que pour lui résister.
Résister au temps ? Impossible ! Sauf à le vivre à plein temps, sans haine et sans regret !
La mort ne m’a jamais attristée. Elle m’a fait aimer encore plus fort celles et ceux qui de leur vivant m’entouraient. Tout n’a pas été rose, quelques épines, quelques grammes de poison, quelques odeurs nauséabondes. Mais aussi du jasmin, du lilas, du seringat, du ciel bleu et du soleil brûlant… Encore et encore mon jardin abritera les plus jolies fleurs, mon lot de consolation. La fleur, l’apothéose de la beauté, pousse même dans le désert… du cœur.
« Et puis, il y a ceux que l’on croise, que l’on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demi-heure et changent le cours de votre vie. » Victor Hugo
Bonjour mes amies et amis.
Au risque d’en agacer certaines et certains, je ne peux m’empêcher de vous raconter mes séances de dédicaces.
« Tant d’heures, de jours, de mois pour tremper sa plume dans l’encre de ses turbulences pour qu’en toute innocence, elle puisse partager ses confidences. Se dépatouiller dans son brouhaha, aller cahin-caha, sans prêchi–prêcha ». Ce sont mes premières lignes d’écriture… Depuis 13 ouvrages ont pris naissance. Et pour leur donner une légitimité, en toute humilité… eh bien il faut descendre dans l’arène !
Ce préambule pour motiver ce retour sur dédicaces. Sur toutes ces belles rencontres, sur ces émotions qui emballent le cœur l’espace d’une étincelle ! Je serais peut-être un peu trop bavarde, je vous aurais prévenus.
Arrive enfin le moment tant attendu. Le réveil sonne, même si je n’en ai guère besoin, le petit-déjeuner est vite englouti. En voiture Nénette. La route n’en finit pas de virer sur les routes provençales aux couleurs ocre… La nature fait sa révolution en cette fin d’été. En duel avec un automne nonchalant pas pressé de rougir de toutes ses feuilles. Inévitablement, mon angoisse s’installe. Je négocie avec mes questionnements. Ma fierté est toujours la plus forte ! Il faut que ça marche !!! Et là une voix me raisonne « fais comme tu as l’habitude et ça ne peut que bien fonctionner ». Bof, bof, bof ! C’est mon cri de guerre ! Tout aussitôt, à peine arrivée, Oh ! Surprise, Halloween était passé par là et avait déguisé mes amies libraires. Je suis si contente de les revoir ! Les embrassades et les éclats de rire ont fait fondre mes doutes. Mes livres soigneusement alignés sur une table à la jolie nappe rouge coquelicot, je prépare mon mental. Pas grand monde, à cette heure matinale. Quelques personnes passent devant moi sans même jeter un œil en ma direction. Bon pas de panique, on va laisser du temps au temps .
Paule s’approche, me sourit et très vite se laisse séduire par « Voulez-vous danser ? ». J’ai vraiment besoin de m’évader en ce moment me dit-elle. Je la regarde et lui dis, vous êtes ma première dédicace et ma chance de la journée. Je ne me suis pas trompée.
À 12h35, Élodie la libraire me dit « Annette tu ne vas pas déjeuner, moi j’y vais » ! Je n’avais pas vu passer la matinée. Je n’avais ni faim, ni soif. Dans mon élément.
Mes rencontres, Camille, Joh, Josette, Joséphine, Éliane, Christiane et Christian, Guilaine, Hélène et nos échanges empathiques et souriants m’avaient nourrie. Merci, Merci. Merci.
L’après-midi fut plus calme. Je n’étais pas de taille à lutter avec Halloween qui avait emporté les enfants et les parents pour des jeux dans le magasin. J’en ai profité pour feuilleter avec bonheur les livres qui m’environnaient. Peu à peu, les lecteurs sont revenus.
Un grand merci à UTE une maman très attentionnée qui a tout fait pour que sa fille Orianne accepte « Gracieuse et Panache … ». Nous le lirons ensemble l’encourage-t-elle.
« Le véritable bonheur est lorsque la personne qui s’arrête devant vous, vous regarde, vous sourit et surtout vous écoute. La plupart du temps c’est réciproque. L’autre, là devant, semble se mirer dans un autre elle-même. C’est comme l’étincelle qui claque et allume le feu. Le feu de la passion de la lecture/écriture ». C’est ce qui arriva avec Frédérique. Au début elle semblait réfractaire à mes livres. « Ce n’est pas mon style de lecture, m’affirme-t-elle, tout de go, mais oui, parlez-moi de vos ouvrages ». Peu à peu la confiance s’est instaurée, les confidences ont afflué et nous étions aussi émues l’une que l’autre. Tous vos livres raisonnent en moi me dit-elle, notre rencontre était destinée justement aujourd’hui… (Le reste de sa phrase restera entre nous). Elle est repartie avec « Voulez-vous danser ? », pour me faire du bien, a-t-elle ajouté. À moi aussi !