La Vie, la Mort !
17/04/2023 11:47 par ninanet
« Si un jour quelqu’un te demande : Qu’as-tu aimé dans la vie ? Ne réponds pas rien... Mais tout simplement… Une larme humidifiera ta joue… Et alors, il comprendra, il comprendra, que tu ais aimé ». Aldo Nieri
La Vie, la Mort… sœurs Ennemies.
La Vie tout le monde la connaît.
Mais la Mort, on ne sait qu’en parler,
Elle est implacable quand elle surgit !
Impitoyable est la mort !
La Vie avec ses hauts et ses bas,
Ses jours avec et ses jours sans,
Ses joies et ses soleils brûlants
Ses tristesses et ses combats…
Ainsi va la Vie !
Mais la Mort, c’est une lutte inégale.
Elle s’empare de sa proie sans égal.
Elle ne la prévient pas. Elle la prend
Et la déchiquette à pleines dents.
Saloperie de Mort !
Apprendre un décès c’est désespérant.
Apprendre une fois de plus que le mal a gagné
Apprendre que l’on ne reverra plus l’être aimé.
Dernier arrêt, tout le monde descend !
Ainsi va la Mort !
La Vie a une longueur d’avance sur la mort
Elle distribue ses cartes sans remord.
Elle est palpable, vivable ou viable
Elle donne ou reprend à l’amiable.
Joueuse la Vie !
Encore faut-il accepter de jouer
Faut-il avoir envie de profiter
Des cadeaux que nous offre la vie
Rire, chanter et parfois pleurer
Ainsi va la Vie ! Vivons, Aimons !!!
Pour mon ami Patrick Chollot, une petite poésie écrite il y a quelques années et qui est plus que jamais d’actualité ! Résistons nous deux !
« Créer c’est résister, résister c’est créer » de Stéphane Hessel
Et si on disait plutôt « créer c’est exister » ?
Et si la création est un exutoire pour avancer,
Pour se rassurer, pour survivre, pour durer.
Et si exister devient une bonne raison pour créer ?
Face à ma plume qui impudique se faufile
Dans ma vie, à mes risques et périls,
Face à mes pinceaux qui de rouge ou de gris
Harmonisent mes sentiments sans parti pris
Toute seule, face à l’autre MOI
Sans savoir comment ni pourquoi
Plumes et pinceaux existeront
Pour l’ivresse de la création
Courir, encore courir,
Séduire, encore séduire,
Rougir toujours, ou pâlir,
Crier en sourdine, ou sourire
Créer pour exister sans détour
À travers mes pleins et déliés
En tramant mes mots d’amour
Avec humour pour résister.
Bonjour mes amies et amis, petits et grands.
Un petit retour rapide de ma journée dédicace à « Livres en fête » de Saint Raphaël. Les auteurs locaux se partageaient le gâteau sur les deux jours. Moi, tout comme l’an dernier ce fut le samedi. Samedi venteux… samedi heureux… Malgré tout !
Ce salon, en sa deuxième édition, peine à décoller (c’est mon avis). Trop d’auteurs pour si peu de visiteurs. Sans vouloir bouder mon bonheur d’être là, je constatai que, nous, les auteurs locaux étions placés dans le fond, presque en retrait.
Sur le coup, je me suis dit « hou la la, ça va être dur ». Et tout aussitôt je me suis houspillée « plus c’est difficile et plus tu auras envie de te battre. Montre-leur de quel bois tu te chauffes ». Foi de la fière, doublée de « La Miraculée » ! Au fond qu’avais-je à perdre sinon tout à gagner ?
La matinée, entre l’inauguration du salon, les croissants offerts par l’organisateur, les retrouvailles avec mes amis auteurs et quelques visiteurs venus jusqu’à nous, ravis de nous écouter et pour certains de repartir avec nos livres, la matinée est passée en coup de vent…
À midi, bis repetita, j’étais ravie de retrouver mon ami auteur (comme l’an dernier) pour le déjeuner. Une bonne heure de détente dans un restaurant dont les prix sur la carte étaient affolants. Nous, rien à craindre, nous étions invités par le salon.
De retour, dans une salle hyper calme, la plupart des auteurs n’étaient pas encore de retour. Et là magique ! Mes amies FB, comme promis sont passées me voir pour passer du virtuel au factuel et en lectrices. J’ai revu des personnes qui m’avaient déjà lue et qui ont persévéré avec bonne humeur. Donc, sans être une grande vedette, bien placée ou mal placée, on ne désespère pas, on sourit et ça marche !
Une dame m’a dit « j’ai vu vos couvertures de livres de loin et ça m’a attirée »… Une autre voulait payer en CB. Désolée pas de CB. Et n’en déplaise à une personne (qui se reconnaitra si elle me lit), méprisante envers la petite auteure qui voulait jouer les indépendantes, la lectrice m’a dit « ne vous inquiétez pas, j’ai très envie de vous lire et je vais aller au distributeur. Et du coup m’a pris deux livres, un pour elle et un pour sa fille.
Un grand merci à toutes les personnes qui m’ont, vraiment, vraiment, fait la fête même sans me connaître. Le salon fermait ses portes lorsqu’un couple déjà vu mais qui « voulait faire le tour » selon la formule consacrée… est arrivé en courant pour m’acheter un livre. J’avais déjà tout rangé. Mais qu’à cela ne tienne ! J’ai tout ressorti de ma valise, rédigé tranquillement ma dédicace.
Et voilà un salon dont je serai toujours fière, même si j’ai un peu moins dédicacé que l’an dernier mais je revenais de loin, donc pari gagné !.
Deux autres dates suivront en ce mois d’avril, mais auparavant retrouvailles pour Pâques en famille.
« Garder son enthousiasme, peu importe le chemin »…
Hier une jolie table habillée d’une nappe rouge m’attendait à l’entrée de l’Espace Culturel de l’Hyper U à Les arcs qui se trouve à l’entrée de la grande surface. J’étais arrivée très tôt pour me laisser le temps de bien installer mes « amours », mes amis mais pas mes emmerdes, non, non Charles. Tant que j’aurais envie de me lever tôt, d’aligner mes romans, de vérifier si mes stylos vont fonctionner sans rechigner, la vie m’appartient !
Le printemps est là nous dit-on. Hier à mes yeux s’offraient des plateaux de fraises bien rouges. La valse des mains qui se tendaient pour en agripper un et le mettre dans un chariot. Viendront se joindre de longs concombres d’un beau vert pimpant. N’oublions pas les radis serrés sagement en bouquets colorés, verts pour le feuillage tendre et rouge/rosé pour le craquant. Ambiance bon enfant, loin des soucis et des médias.
Vous l’aurez compris, une belle journée de dédicaceS m’attendait. Ce ne fut pas un samedi comme les autres. C’était différent. Différent en quoi ? En tout !
Des sourires, des écoutes pas forcément suivies d’effet, des élans de cœur. Des échanges, curiosité saine, assez inattendus : où habitez-vous ? Comment êtes-vous devenue auteure ? Vous avez écrit tout ça ? Agnès qui me dit « j’ai encore des livres à lire mais je dois vous en acheter un, j’ai envie de vous faire plaisir puisque vous êtes là ». Une jeune ado, Anaïs, qui un peu gênée m’annonce tout de go « je ne lis que Stephen King » et repart avec « Lettre… ». Je me souviendrai toujours de Mamie Poule et de sa générosité envers ses deux petits-enfants (même pas présents).
L’après-midi s’amorçait déjà, je n’avais pas encore grignoté ma brioche (maison) qui allait me servir de déjeuner. Dans ces moments-là, seuls tous ces échanges et dédicaces me nourrissent. Soudain Gilles, la quarantaine, s’arrête devant moi tout sourire : « alors qu’est-ce que vous écrivez ? ». Le temps n’avait plus d’importance. Il voulait tout savoir et moi j’étais ravie de tout lui dire. Les comment et les pourquoi fusaient. Il souriait à mes réponses et cela m’encourageait à lui en poser. Sa fille, 9 ans, commence à écrire des BD… Il est reparti avec « Lettre à pépé Charles » pour toute la famille.
Je n’oublierai pas les sans h de Sara, Gautier mais avec H pour NoaH.
Les prénoms originaux que j’aime bien relever : Alyssia, Ellie, Félx, Alexandre, Noémie, Lynalie, Lyam...
Je revois encore une maman qui à la présentation de « La Miraculée » a voulu le prendre pour sa fille Corinne en pleine dépression. Elle en avait les larmes aux yeux. Ma fille est en dépression me dit-elle, du coup je le suis aussi. Je l’ai rassurée sur le bon choix du livre, il va souffler un élan d’espoir à Corinne.
D’autres échanges encore que je garderai pour moi…
Il y a des fois où je n’ai pas vraiment envie de raconter ces coups de foudre, ces sourires, ces messages qu’on distille pour se faire du bien. Je m’étonne toujours de cette empathie si fusionnelle qui lie l’auteure et les lecteurs. De confidence en confidence, de sourires en soupirs, la journée est passée en coup de vent.
La littérature est en peine m’a-t-on dit. Les gens lisent moins. Moi aussi j’ai moins dédicacé que d’habitude dans ce magasin, même si le score est plus qu’honorable.
Je suis hyper fière d’avoir été là. Juste une dernière anecdote, chaque fois que j’étais face à un enfant je lui demandais s’il voulait une dédicace. J’avais droit à de grands yeux ouverts. Dédicace ? C’est quoi ? Alors « la brimée des études » expliquait l’origine du mot et ils repartaient contents de leur dédicace et d’avoir appris un mot nouveau.
Seule pour écrire, mais tellement accompagnée en dédicace. Mon enthousiasme toujours présent sur le chemin difficile, amène souvent des étincelles de plaisir.
Je tiens à remercier Le Patron de l'HyperU venu me saluer et me souhaiter une bonne journée ainsi que le Directeur également passant et repassant et me demandant si tout allait bien. Sans oublier Pauline et son équipe de libraires.
Bonjour mes amies et amis, petits et grands.
« L’humour renforce notre instinct de survie et sauvegarde notre santé d’esprit. C’est en outre la plus belle définition de la générosité » Charlie Chaplin
L’humour, par ces temps où règne la morosité ambiante, est notre meilleur allié.
Venez me rejoindre à l’Espace Culturel de l’HYPER U à LES ARCS, dans le Var. J’ai une tonne d’humour à partager avec vous, mes romans en sont pourvu et se chargent de vous faire tout oublier le temps d’une lecture.
N’oublions pas nos petits lecteurs qui seront impressionnés par les contes « Gracieuse et Panache… » illustrés par mes soins et assortis d’un concours de coloriage.
Ma passion et votre générosité feront bon ménage. Merci.
Séance dédicaces samedi 25 Mars 2023 de 9h à 18h non stop.
Bonjour mes amies et amis.
« Ce qu’on ne peut pas dire, il ne faut surtout pas le taire, mais l’écrire » Jacques Derrida.
Un petit retour rapide sur mon dimanche 12/3/2023 au Festival du livre à Ste Maxime.
À l’arrivée, j’ai eu le plaisir de retrouver ma grande famille d’auteurs. De faire connaissance avec mes amis FB. Le virtuel a son charme mais le réel est plus valorisant.
C’était la 8ème édition (j’y ai participé chaque année) et d’année en année, force est de constater que ça se dégrade.
J’ai toujours eu pour règle de positiver, de saluer le travail des organisatrices, des organisateurs, des bénévoles, de remercier… et je ne dérogerai jamais à cette règle.
Seulement, j’ai tellement mal vécu cette journée, que je préfère m’abstenir.
Je ne porte aucun jugement, à mon humble avis, toute l’organisation serait à revoir.
Dans la vie, tout n’est pas toujours rose. Il faut savoir accepter les mauvais comportements des uns et des autres, leur cupidité. Il faut de tout pour faire un monde. Un minimum de respect envers les auteurs serait le bienvenu.
Nonobstant, je ne suis pas ingrate, je tiens à remercier mes lectrices et lecteurs qui sont venus à ma rencontre et repartis avec mes romans. J’attends avec impatience vos retours de lecture.
Dans le tiercé des dédicaces : « Lettre à pépé Charles » est comme d’habitude le cheval gagnant », en deuxième position « La miraculée » et pour finir le conte pour enfants « Quand je serai grand, je serai… » ex aequo avec "À l'assaut du bonheur".
Une page se tourne, une autre s’ouvrira très bientôt. Je vous aviserai.
Bonjour mes amies et amis lectrices et lecteurs, petits et grands.
« Avec les livres, pas d’amabilité. Ces amis-là, si nous passons la soirée avec eux, c’est vraiment que nous en avons envie » Marcel Proust.
Depuis Noël, je n’ai plus remis les pieds dans une librairie pour dédicacer, ni fréquenté un salon du livre. C’est long presque trois mois sans parler de mes œuvres, sans partager ma passion, sans gratter mon stylo sur la première page blanche de mes romans pour vous offrir une dédicace personnalisée, après avoir pressenti ce qui vous ferait plaisir.
Je suis une fille du Sud, du soleil, du ciel azur et de la mer qui vient lécher le sable blond. Cet hiver j’ai eu froid. Très froid. Une fatigue passagère. Cet hiver je me suis enfermée et j’ai écrit. Là le printemps pointe le bout de son nez et je revis.
Aussi, chères lectrices et lecteurs, petits et grands, je reprends l’activité qui est ma raison d’être, aller à votre rencontre, sourire aux lèvres, yeux brillants d’émotion. Si le cœur vous en dit, je serai en dédicace samedi 11/3 et dimanche 12/3/23 de 10h à 18h à Ste Maxime, au 8ème festival littéraire « des livres et des mots » organisé par le Lions Club.
J’espère que vous serez nombreux à avoir envie de passer vos soirées avec mes livres et ceux des autres auteurs. Une soixantaine en tout.
Un grand merci par avance.
Bonjour mes amies et amis;
Je vous offre mon bouquet maison, bouquet du jour.
Le printemps approche
débordent de sa sacoche
de belles fleurs parfumées
illuminant nos destinées...
Fleurs vous avez l'audace de la liberté.
Relevant vos têtes de toute éternité
parfumant l'air de vos fragrances,
Entrant sans frapper dans la danse.
Prenons un peu d'avance
Aujourd'hui est jour de chance
Quelques fleurs sont apparues
Sur mon chemin, à ma vue.
Bouquet du jour
Parfums velours
Ivresse toujours
Bonheur d’amour.
Bonne fête à toutes les grands-mères.
« Salut ; C’est le printemps ! C’est l’ange de tendresse ! Ne devinez-vous pas pourquoi je bous d’ivresse ? Ange de ma grand-mère, ange de mon berceau. Ne devinez-vous pas que je deviens oiseau, que ma lyre frissonne et que je bats de l’aile comme hirondell » Arthur Rimbaud
Encore une fête commerciale, diront certains. Pas la fête des grands-mères ! Elle est ou ne sera pas mais elle mérite d’exister. Une grand-mère c’est un trésor inépuisable.
N’ayant pas eu de grand-mère, enfin si une, aux abonnées absentes… Une stupide histoire de famille !
Je me souviens de mon amie Jocelyne D. J’avais 9 ans et nous étions inséparables. Nous passions tous les jeudis chez sa Grandmother. Une exquise grand-mère qui nous préparait son tee time avec son thé, ses cakes et sa confiture d'oranges. Je ne buvais jamais de thé à la maison et je trouvais cette boisson âcre et détestable. Pour rien au monde je lui aurais dit « je n’aime pas le thé ». Et c ‘est ainsi que j’ai appris à l’apprécier. Et je suis la cheffe des confitures d'oranges du jardin.
Je frissonnais quand Grandmother me disait « ma chérie » sans distinction comme à sa petite-fille.
C’est à cet âge-là que je m’étais promis que lorsque je serais grand-mère je comblerais tous mes manques et j’ai tenu ma promesse.
Précoce en tout et pour tout, mamie très jeune, j’ai vécu des années de bonheur intense. Je revois mon premier petit-fils s’agripper à mon pull « je veux toi… » et je fondais… Trois autres sont venus agrandir le cercle du bonheur. Toutes nos vacances, l’hiver, l’été. Puis la grande maison, les grandes tablées. J’étais à l’écoute et soignais les petits bobos de l’âme et du cœur. À y penser l’émotion me gagne.
À présent, ils sont devenus oiseaux, ils ont battu de l’aile comme l’hirondelle, sont partis se réfugier dans d’autres bras. Ainsi va la vie !
Aujourd’hui la grand-mère tend l’oreille. Qui appellera en premier ? Peu importe.
Elle décrochera et dira « c’est gentil d’y avoir penser ».
Bonjour mes amies et amis.
« N'oublions pas que les petites émotions sont les grands capitaines de nos vies et qu'à celles-là nous y obéissons sans le savoir.” de Vincent Van Gogh
Aujourd’hui je voudrais vous parler d'une petite émotion ressentie à la découverte du mot « satrape ».
Vous devez sûrement vous demander où a-t-elle été le chercher celui-là ?
Nulle part ! Les mots je ne vais pas les chercher, ils viennent à moi par effraction.
Je suis curieuse depuis mon plus jeune âge, alors quand au détour d’une lecture je tombe sur « satrape », je me dis « encore une faute ! Peut-être est-ce le verbe s’attraper » mais cela ne correspond pas à la compréhension de la phrase. Je relis et re-relis pour chercher à comprendre… En vain. Il y a faute assurément ! Mais laquelle ?
Aiguillonnée par la curiosité, je cherche sur devinez où ? Mon copain Google ! Lui, il sait tout sur tout ! Et lui, sans hésitation m’en donne la définition. Le bougre !
Et ça correspond bien avec la phrase. Et il n’y a guère de faute.
Chat alors ! Miaulai-je… Je minaude et suis contente d’avoir découvert un mot encore inconnu de moi. Émotion garantie.
À présent la définition, plutôt les 2 définitions :
Histoire : Satrape : Gouverneur d’une satrapie.
Au sens figuré, Littéraire : homme puissant et despotique. Personne riche qui mène grand train.
Ça tombe pile-poil là où j’en suis dans ma saga en écriture. Il y a déjà pris toute sa place !
Voilà une affaire rondement menée. Je retourne à ma saga…